Officiel : Hicham Ait Menna élu nouveau président du Wydad !
Au cours de l'assemblée générale ordinaire du WAC, organisée ce mercredi 24 juillet dans la soirée et tenue dans un hôtel de Casablanca, les rapports financier et moral de la saison 2023-2024 ont été approuvés. À la fin de cette assemblée, Hicham Aït Menna a été élu président des Rouges.
Aït Menna a déjà commencé à préparer la saison prochaine en nommant le technicien sud-africain Rulani Mokwena sur le banc du WAC pour les trois prochaines saisons. Il a également signé avec six joueurs jusqu'à présent. Les noms de quatre joueurs ont déjà été dévoilés: Abdelali Mhamdi, Jawad Khalouk, Mohamed Moufid et Mohamed Rayhi.
Par ailleurs, quatre autres candidats étaient également en lice pour la présidence du club casablancais: Karam Nassik, Anas Korami, Saadallah Yassine et Atef Touz.
Pour rappel, le bureau directeur, sous la direction d'Idriss Hassa, premier vice-président du président démissionnaire, a nommé Hicham Aït Menna au poste de président délégué de la section football, après la décision de Abdelmajid Bernaki de démissionner de son poste de président du WAC, le jeudi 27 juin....
Hicham Ait Menna Rassemblement national des indépendants RNI !
Banque Chaabi - Paris : Les casseroles de Hicham Aït Manna !
Né le 12 février 1971, le fils de l’ex-nabab de Mohammedia est accusé d’avoir monté en France une ribambelle de sociétés écran pour organiser ce qui s’apparente à une escroquerie de haut vol. L’arrestation en Espagne de l’ex-Pdg de la BP relance cette affaire sulfureuse.
Quelle est la relation entre Hicham Aït Manna et Abdellatif Laraki ?
Ce n’est pas seulement l’amitié qui lie les deux hommes. En effet, on
reproche à Hicham Aït Manna, né le 12 février 1971, d’avoir monté une
foule de sociétés écran dont le but inavoué était d’organiser le
blanchiment d’argent par un jeu de transfert grâce à l’endossement de
chèques sur des comptes de la banque suisse Piguet & Cie à Genève,
où Hicham poursuivait ses études avant de revenir au bercail en 1997
pour s’occuper des affaires familiales.
Ces sociétés écran ont pour noms Horizon Diffusion, Tradex, Aba Com, MSI
et d’autres comme Sajil Communication. Dans celle-ci, qui appartient en
grande partie à la famille Ohayon, Hicham Aït Manna détenait une
participation de 30% à travers un prête-nom, Abderrahim Abassi. Le même
rôle fut confié par les actionnaires de Sagil à un certain Laurent Wery
en tant que gérant de la société Audio Com. Cette entreprise, tout comme
les autres, produisait de fausses factures sur la base d’achats fictifs
effectués par Sagil et honorées par la Banque Populaire de Paris.
Le produit des fausses factures, d’un montant de l’équivalent 25
millions de DH de l’ensemble de ces entreprises bidon, a été ensuite
versé sur les comptes des banques CIC Paris et le Crédit Lyonnais de
Vincennes. Un jeu de passe-passe frauduleux qui ne tardera pas à être
découvert. D’abord par les autorités françaises et ensuite par la
justice suisse qui lancera, en juillet 1998, un mandat d’arrêt contre
deux membres de la famille Aït Manna, Hicham et Jamel. Si ces deux
derniers ont échappé aux poursuites judiciaires, il n’en sera pas de
même pour Laurent Wery qui sera mis en examen en février 2000 en France
pour “escroquerie et escroquerie en bande organisée“.
C’est au Maroc, en même temps que Abdellatif Laraki et d’autres
responsables de la BP Paris, que Hicham Aït Manna sera arrêté en octobre
2002 et mis à l’ombre à la prison civile de Salé pour être jugé par la
Cour spéciale de justice. Les deux principaux accusés n’ont dû leur
libérté provisoire qu’au paiement d’une caution substantielle. Autrement
dit, l’affaire est loin d’être terminée. L’arrestation de M.Laraki en
Espagne et son éventuel mise en examen en France relancent ce dossier
sulfureux où Hicham Aït Manna n’est pas visiblement qu’une victime comme
il n’a eu de cesse de le clamer.
Par Abdellah CHANKOU
Source : Aujourd'hui le Maroc
Naciri, Aït Menna, Boudrika…: Ces figures sportives qui ont décroché une place au Parlement !
Plusieurs figures sportives, des dirigeants de métier, tant au sein des clubs nationaux ou des fédérations sportives, ont remporté des sièges à la Chambre des représentants lors du scrutin de mercredi.
Certains de ces dirigeants, dont la majorité exerce au sein de clubs de football, ont décroché pour la première fois des sièges au sein de la première Chambre du parlement. Ainsi, le président du Wydad de Casablanca, Said Naciri, candidat du Parti Authenticité et Modernité (PAM) s’est adjugé un siège parlementaire à la circonscription Casa-Anfa.
Sous la bannière du Rassemblement national des indépendants (RNI), Hicham Aït Menna, président du Chabab Mohammedia, a remporté un siège à la circonscription de Mohammedia, tandis que l’ancien président du Raja de Casablanca, Mohammed Boudrika, a remporté un siège à la circonscription Al Fida, sous les couleurs de la même formation politique.
Pas loin de la capitale économique du Royaume, Noureddine El Bidi, président du Youssoufia Berrechid et membre du comité directeur de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), a été élu à Berrechid (PAM).
Pour sa part, Mohamed Joudar, membre fédéral et président de la ligue de Casablanca de football, a décroché un siège sous les couleurs de l’Union Constitutionnelle (UC) à la circonscription Benmsik à Casablanca.
Adil Dfouf, ancien président de l’Ittihad de Tanger et tête de liste du PAM à la circonscription Tanger-Asilah, a été élu, lui aussi, membre à la chambre des représentants.
Dans la région de l’Oriental, le président du Mouloudia Oujda, Mohammed Houar (RNI) a décroché un siège à la circonscription d’Oujda, tandis que Hakim Benabdellah (Parti de l’Istiqlal), président de la Renaissance de Berkane, s’est adjugé un siège à la circonscription de Berkane.
Le président délégué de l’Olympique Dcheira, Ismail Zitouni, a décroché, quant à lui, un siège sous la bannière du RNI à la circonscription Inzegan Aït Melloul, alors que Hassan El Filali, président de l’Ittihad Zemmouri de Khémisset (RNI) a été élu à la circonscription de Tifelt Roumani, dans la province de Khémisset.
L’élection des dirigeants sportifs à la Chambre des Représentants est à même de renforcer le débat au sein du parlement sur les moyens de promouvoir la chose sportive, dans la mesure où la conjoncture actuelle nécessite des amendements des lois relatives à la jeunesse et au sport.
Ces élections ont également constitué une opportunité pour mettre la lumière sur la place du sport, lors de l’interaction des représentants des partis politiques avec les citoyens, en particulier les jeunes, d’autant plus qu’à l’heure actuelle, tous les secteurs vitaux au Maroc connaissent un développement remarquable et un saut qualitatif.
Les partis ayant pris part à ces élections ont attaché une importance particulière à la question du sport en vue de remédier à certaines contraintes auxquelles le secteur est confronté, dont la plus importante est l’absence d’une mise en œuvre effective des dispositions constitutionnelles liées au sport, l’adoption de lois qui traduisent les objectifs du chantier sportif, le soutien aux fédérations sportives et l’implication du secteur privé dans la mise en place de structures afin de contribuer à la réussite du nouveau modèle de développement dans sa dimension sportive.
Pour atteindre ces objectifs, les partis ont proposé un ensemble de mécanismes, notamment l’augmentation du budget alloué au secteur, le développement et l’amélioration de ses services à travers l’élaboration d’une loi-cadre pour le sport marocain, l’appui aux partenariats public-privé et la création d’une agence dédiée au sport de haut niveau pour gérer les affaires sportives.
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