Sahara : Alger menace la France de sanctions plus fortes.
Publié le 31 juillet, 2024
Par AFP
Les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron. Crédit: AFP
Après avoir rappelé son ambassadeur à Paris, l’Algérie a laissé entendre qu’elle pourrait décréter des sanctions plus fortes contre la France pour avoir reconnu la marocanité du Sahara.
L’Algérie prendra d’autres mesures contre la France après l’annonce de l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie algérienne. «Ce n’est pas un simple rappel d’ambassadeur pour des consultations. C’est une diminution de la représentation diplomatique.
«Le retrait de l’ambassadeur est un premier pas qui sera suivi par d’autres», a-t-il précisé. Selon lui, le président français Emmanuel Macron avait averti son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune de cette décision lors du sommet du G7 de juin en Italie et le président algérien avait exprimé «son désaccord par une réponse forte».
«La décision française ne sert pas le règlement pacifique de la question du Sahara occidental» et «va à l’encontre des efforts diplomatiques de l’ONU et de certains acteurs internationaux», a affirmé Ahmed Attaf.
Le Sahara «demeure ’un territoire non autonome selon l’ONU’ et la décision française n’y changera rien», a-t-il assuré, affirmant que la «Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (…) restera» en place.
«Il y a une expression simple pour désigner la valeur juridique de cette reconnaissance (française), il s’agit d’un cadeau de celui qui ne possède pas à celui qui ne mérite pas», a ajouté Ahmed Attaf. Le roi Mohammed VI a remercié Emmanuel Macron dans une lettre diffusée mercredi, qui salue «la position claire et forte» de la France dans son soutien «à l’autonomie (du Sahara occidental) sous souveraineté marocaine».
Les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et français Emmanuel Macron. Crédit: AFP
Après avoir rappelé son ambassadeur à Paris, l’Algérie a laissé entendre qu’elle pourrait décréter des sanctions plus fortes contre la France pour avoir reconnu la marocanité du Sahara.
L’Algérie prendra d’autres mesures contre la France après l’annonce de l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie algérienne. «Ce n’est pas un simple rappel d’ambassadeur pour des consultations. C’est une diminution de la représentation diplomatique.
C’est un pas important pour exprimer notre condamnation et notre réprobation», a déclaré en conférence de presse Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères.
«Le retrait de l’ambassadeur est un premier pas qui sera suivi par d’autres», a-t-il précisé. Selon lui, le président français Emmanuel Macron avait averti son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune de cette décision lors du sommet du G7 de juin en Italie et le président algérien avait exprimé «son désaccord par une réponse forte».
«La décision française ne sert pas le règlement pacifique de la question du Sahara occidental» et «va à l’encontre des efforts diplomatiques de l’ONU et de certains acteurs internationaux», a affirmé Ahmed Attaf.
Le Sahara «demeure ’un territoire non autonome selon l’ONU’ et la décision française n’y changera rien», a-t-il assuré, affirmant que la «Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (…) restera» en place.
«Il y a une expression simple pour désigner la valeur juridique de cette reconnaissance (française), il s’agit d’un cadeau de celui qui ne possède pas à celui qui ne mérite pas», a ajouté Ahmed Attaf. Le roi Mohammed VI a remercié Emmanuel Macron dans une lettre diffusée mercredi, qui salue «la position claire et forte» de la France dans son soutien «à l’autonomie (du Sahara occidental) sous souveraineté marocaine».
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