La mort nous réserve-t-elle une seconde vie ?


La mort nous réserve-t-elle une seconde vie ?




Ses convictions : Réactivons ensemble nos capacités d'empathie et d'émerveillement à travers une série d'explorations du corps humain à demi-sauvage...


Y a-t-il une vie après la mort ? 
Depuis plusieurs siècles, la science se substitue progressivement à la religion pour expliquer les grands mécanismes de la vie. 
La reproduction, l’évolution, les maladies, l’hérédité, le vieillissement : Les cartes se dévoilent une à une et s’associent pour former un château d’une improbable complexité. Mais l’édifice s’élève de plus en plus haut en dépit d’un problème de fondation criant : Les deux plus grands mystères de l’humanité restent toujours inexpliqués. Pourquoi sommes-nous là ? Qu’est-ce que la mort nous réserve ? 
Nous l’ignorons. 
Et ce sont ces lacunes qui poussent des milliards de personnes à croire encore en Dieu.


A la fin du XIXème siècle, le sociologue Emile Durkheim fait un pari sur l’avenir : « A mesure que les sciences progresseront, elles parviendront à déloger la foi et la religion finira par disparaître ». 
Mais il faut croire que l’heure du grand remplacement n’est pas encore venue. Seul 13 % de la population mondiale serait athée, et à peine 5 % de la population nord-américaine1. Des chiffres édifiants qui témoignent de l’impuissance des sciences devant certains phénomènes troublants. 
Et parmi eux, il en existe un qui prend de l’ampleur : l’expérience de mort imminente (EMI).

Ils prétendent revenir d'outre-tombe

Partout dans le monde, des millions de personnes rapportent des témoignages incroyables après s’être trouvées dans un état de mort clinique et avoir miraculeusement repris conscience2. Une lumière blanche au bout d’un tunnel, des êtres lumineux, une vie qui défile, un bien-être intense, la sensation de sortir de son propre corps… 
Les récits se ressemblent. Au-delà des cultures, des âges et des croyances, la séquence événementielle de l’expérience reste étonnement très conservée. 
On dit que ces gens qui semblent revenir de l’outre-tombe font l’expérience de la mort imminente.

Et ces traits communs qui sont retrouvés dans la plupart des EMI ont été étudiés par plusieurs chercheurs qui prennent désormais ces témoignages très au sérieux3-5. 

Il faut dire que les progrès de la réanimation ont fait exploser le nombre des EMI et qu’il est désormais difficile de les accuser tous de charlatanisme. D’autant que parmi eux se trouvent des scientifiques émérites comme le professeur de neurochirurgie Eben Alexander qui a radicalement changé d’avis après avoir vécu lui-même l’expérience et le docteur Raymond Moody qui a consacré un ouvrage au sujet en recueillant des témoignages dans son hôpital6.

« Ce retour en arrière prenait la forme d’images mentales, disons, mais c’était des images beaucoup plus vives qu’en temps normal. Je ne revoyais que les moments importants. 
Cela passait à toute vitesse comme si je feuilletais le livre de ma vie entière en quelques secondes. Cela se déroulait devant moi comme un fil prodigieusement accéléré. 
Tout en me permettant de tout voir et de tout comprendre. » 
C’est un témoignage comme on en retrouve des dizaines dans le recueil du docteur Moody. 
Et tous comportent cette teinte un peu mystique qui fascine autant qu’elle rend perplexe.


Pourquoi ces expériences posent-elles problème ?

Le premier problème posé par l’expérience de mort imminente est la définition même de la mort. Certains des individus qui ont expérimenté l’EMI étaient déclarés morts par le corps médical. Or, si nous considérons, comme l’indiquent les théories scientifiques matérialistes actuelles, que la conscience est inextricablement liée au corps humain, le phénomène décrit par ces personnes est totalement impossible. Soit les personnes ne sont pas vraiment mortes, soit le paradigme scientifique dominant de notre époque est faux. Dans un cas, comme dans l’autre, il y a quelque chose qui nous échappe.


A partir de quand une équipe médicale peut affirmer qu’une personne est morte ? C’est une question qui peut paraître évidente mais dont les réponses diffèrent en fonction des époques et des cultures. Pendant des siècles, le seul critère de la mort utilisé par les médecins fut le constat de la cessation d’activité cardiaque et respiratoire, autrement dit l’arrêt cardiorespiratoire. C’était un critère extrêmement lisible, plein de bon sens et qui validait nos représentations collectives de la mort. Ne parlons-nous pas de « dernier souffle » et de « dernier soupir » ?

Mais avec les progrès de la médecine, nous sommes parvenus à « faire revenir » des personnes qu’on croyait définitivement parties. Et les frontières de la mort ont donc dû être repoussées. Non, les personnes en arrêt cardiorespiratoire ne sont pas forcément mortes. Les soins avancés en réanimation, les respirateurs artificiels, les défibrillateurs ont montré que le cerveau était parfois capable de se ressaisir et de reprendre le contrôle des fonctions vitales. 

Au cours des derniers siècles, des milliards d’hommes ont donc sans doute été déclarés morts alors qu’ils étaient encore en vie. Condamnés sans doute, mais encore en vie. Pouvaient-ils entendre et voir le médecin constater la mort comme le rapportent certaines personnes ayant expérimenté l’EMI ? 
Nous ne pouvons le savoir.

« Comment pourrais-je considérer comme mort un patient, qui certes n’est pas conscient et qui est condamné mais qui rêve peut-être, et dont la personnalité et le centre des désirs sont encore intacts ? » se demande Pierre Marsolais, médecin réanimateur.

Aujourd’hui, les choses ont un peu changé. 
En France, le constat de la mort ne peut désormais être établi que si 3 critères sont réunis :
L’absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée
L’abolition de tous les réflexes du tronc cérébral
L’absence de toute respiration spontanée


Les médecins s’appuient sur des examens et des observations pour certifier que chaque critère est bien rempli. Mais l’un de ces critères interpelle. Sauriez-vous définir « l’absence totale de conscience » ? 
Votre médecin le sait-il ? Que savons-nous vraiment de la conscience alors que la communauté scientifique elle-même peine à établir une définition qui fait l’unanimité ? Et il faudrait prouver que des personnes en sont dépourvues ? 
Comment réussir cet exploit ? 
La plupart du temps, le médecin fait appel au bon sens et à son expérience pour juger si la personne est encore « consciente ». 
Mais, en cas de doute, il utilise un examen qui mesure l’activité électrique du cerveau : l’électroencéphalogramme (EEG). 
On place des électrodes sur le cuir chevelu du patient et l’appareil d’enregistrement convertit les impulsions électriques en tracés graphiques. Si le tracé obtenu est plat, on estime qu’il ne subsiste plus aucune activité électrique dans le cerveau et donc qu’on fait face à une absence totale de conscience. 
Un deuxième EEG attestera un peu plus tard que l’absence de conscience constatée est irréversible. La méthode semble infaillible.

Et puis en 2011, une étude publiée dans la revue PLOS ONE a semé le doute7. Des chercheurs de l’université de Montréal sont parvenus à démontrer qu’une activité cérébrale inconnue pouvait survenir chez des personnes dans le coma qui présentaient un électroencéphalogramme plat. Ces ondes électriques insoupçonnées et baptisées « complexes Nu » ont mis fin à une croyance érigée en dogme selon laquelle au-delà d’un EEG plat, il n’existait plus d’activité cérébrale possible. 

Pour l’un des auteurs de l’étude, « cela prouve que le cerveau est capable de survivre à un stade extrêmement profond de coma ». Et cela prouve surtout que nous n’avons pas encore une conception claire de la mort. Nous essayons d’interpréter les signes physiologiques que nous sommes capables de déceler.


Comment interprète-t-on scientifiquement ces expériences ?

Le cerveau est un organe fondamental du corps humain. C’est l’organe de l’esprit. Pour fonctionner, il a besoin d’être constamment alimenté en oxygène et en glucose. Lorsqu’on le prive de l’un des deux éléments, en bloquant la respiration ou la circulation sanguine, il subit rapidement une altération de ses fonctions. Et c’est exactement ce qui se produit en cas d’attaque cardiaque : le cœur n’est plus capable de distribuer le sang jusqu’au cerveau qui manque alors cruellement d’oxygène.

Mais que se passe-t-il entre l’arrêt du cœur et l’arrêt définitif du cerveau ? Est-ce que c’est au cours de cet intervalle de temps que se produit l’expérience de mort imminente ? Combien de temps peut s’écouler entre les deux événements ? Il y a encore quelques années, les chercheurs estimaient que le cerveau s’arrêtait une quinzaine de secondes après l’arrêt du cœur. Mais en 2013, une expérience conduite sur des rats a montré que le cerveau enregistrait encore une activité 30 secondes après l’arrêt cardiaque8. 

Et que cette activité témoignait d’un état d’éveil particulièrement intense. Plusieurs publications dont la célèbre étude AWARE chiffrent aujourd’hui la période durant laquelle un état de conscience est possible malgré l’arrêt cardiaque à 3 minutes, et ce même lorsqu’on constate une activité électrique nulle9.

Le cerveau ne s’arrête pas quand le cœur s’arrête de battre. Au contraire, il augmente son activité. Il se débat. Pour la majorité des scientifiques matérialistes, c’est au cours de cette période que se produit l’EMI.

Privé d’oxygène, le cerveau met tout en œuvre pour faire face à ce drame biologique inédit. Il tente de réguler la communication devenue difficile entre les cellules en libérant massivement du glutamate, une substance très active vis-à-vis de la mémoire. 

Et pour enrayer le dérèglement des teneurs en calcium auquel conduit l’excès de glutamate, le cerveau produit également une substance proche de la kétamine, reconnue pour ses effets hallucinogènes et sa capacité à provoquer une déconnexion du niveau sensoriel. 

Mais la partie du cerveau qui serait surtout impliquée dans l’EMI serait celle des lobes temporaux, connus pour jouer un rôle dans les cas d’épilepsie, d’émotions intenses, de rappel de souvenirs et de dépersonnalisation. Leur lente agonie participerait activement à l’expérience. Le neurochirurgien Wilder Penfield est d’ailleurs parvenu à recréer certaines sensations de l’EMI en stimulant cette zone chez certains de ses patients10. 

Le tunnel lui-même trouve son explication : l’excitation aléatoire du cortex visuel produirait un effet de lumière brillante au centre du champ visuel et un fondu vers l’obscurité en périphérie.

Et ce qui ressort de ces théories, c’est que la mort n’est pas un événement ponctuel mais un processus qui se produit en plusieurs étapes. Plusieurs étapes au cours desquels se produisent des phénomènes neurobiologiques impliquant la conscience, les souvenirs, les perceptions passées. Des phénomènes dont nous ignorons encore presque tout. « Il n’y a rien de moins ignoré, rien où l’on soit même préparé » disait La Fontaine à propos de la mort. C’est encore vrai aujourd’hui.


Le paradigme matérialiste de la conscience est-il vraiment valide ?

Certains chercheurs n’adhèrent pas à la conception matérialiste dominante de la conscience. Pour eux, ces expériences montrent que la conscience est sans doute détachée du corps humain. 

Ce sont les dualistes. Ils estiment comme le chercheur Pim van Lommel que le cerveau peut très bien n’être qu’un récepteur comme un poste de télévision qui retransmet les émissions qu’il reçoit. Si le poste tombe en panne, la télévision elle continue d’exister.
Les dualistes opposent deux arguments principaux aux matérialistes.

Environ 20 % des personnes réanimées après une attaque cardiaque rapportent une expérience de mort imminente. Et cette faible proportion pour eux n’est pas compatible avec la thèse des matérialistes. « Avec une explication purement physiologique comme l’anoxie cérébrale pour l’expérience de mort imminente, la plupart des patients qui ont été cliniquement morts devraient en rapporter l’expérience » argumente Pim van Lommel11.

Mais il se pourrait qu’une proportion beaucoup plus élevée de gens aient des expériences du même genre, mais ne s’en souviennent pas. C’est précisément ce qui se produit chez des milliers de personnes qui connaissent de grands traumatismes comme un accident de voiture ou une chute d’escalade. Ils enregistrent le traumatisme mais celui-ci devient inaccessible momentanément et parfois même définitivement. Il existe une statistique qui renforce ce contre-argument. Plus les sujets sont jeunes, et plus l’incidence de l’expérience de mort imminente est élevée : de 85 % chez les enfants, on passe à 48 % chez les quadragénaires et à 18 % chez les plus de 60 ans. Et nous savons aussi que les capacités de rappel d’un souvenir diminuent avec l’âge… Il est donc possible que nous expérimentions tous ce genre de phénomène à l’approche d’une mort imminente.

Un autre point pose problème aux dualistes. Les matérialistes sont parvenus à expliquer plus ou moins les différentes sensations de l’EMI excepté l’une d’entre eux. 

Comment, alors que l’absence d’activité électrique corticale semble rendre impossible toute perception sensorielle, les « expérienceurs » peuvent-ils entendre et voir les personnes qui les entourent Certains d’entre eux prétendent même avoir des possibilités de conscience supérieures à celles qu’ils connaissent habituellement comme se déplacer dans l’espace hors de leur corps et avoir accès à des informations pourtant inaccessibles depuis leur point de vue corporel.

De nombreux chercheurs ont réussi à reproduire les expériences de sortie du corps en stimulant des zones particulières du cerveau comme le gyrus angulaire ou le lobe temporal droit. Mais aucun d’entre eux n’a réussi à reproduire la médiumnité parfois rapportée par les personnes. Des chercheurs dualistes ont conduit une étude visant à attester du pouvoir de voyance des expérienceurs au cours de l’EMI. 

Puisqu’ils prétendent pouvoir visualiser leur corps depuis une source extérieure alors qu’ils sont cliniquement déclarés morts, ils devraient pouvoir visualiser des objets particuliers disséminés dans la pièce et autour du corps. 

Les chercheurs ont donc placé photos, souvenirs et objets de valeur sentimentale sans qu’aucun des expérienceurs n’en mentionnent leur présence dans leur récit. Imaginent-ils une autre scène basée sur les dernières mesures sensorielles qu’ils ont pu effectuer ? 
Comment expliquer dans ce cas que leur récit corresponde à celui des médecins ? 
Peut-il s’agir de simples coïncidences ?

Nous ne connaissons pas la vérité. La science n’a pas de vérité. « Il n’y a pas de vérité qui soit scientifique, il y a des vérités provisoires qui se succèdent, où la seule vérité c’est d’accepter cette règle et cette recherche » disait le philosophe Edgar Morin14. 
Et aujourd’hui, la vérité provisoire appartient aux matérialistes.


Pourquoi les EMI sont-ils si religieux ?

Incontestablement, nous retrouvons dans les récits, les légendes et les croyances du monde, les thématiques de sorties de corps, d’ascension, de tunnel et de lumière éblouissante, de retrouvailles avec des présences humaines au moment de la mort. 

Et à nouveau, des similitudes apparaissent.
Est-ce que ce sont ces représentations collectives et symboliques qui influencent les expériences des personnes qui frôlent la mort ? 

Les mythes dans lesquels elles ont baigné depuis tout petit ont-ils façonné leurs interprétations de l’expérience ?
Ou bien serait-ce le contraire ? Des expériences ancestrales de personnes ayant frôlé la mort ont-ils pu construire un ensemble de croyances aux quatre coins du globe de manière indépendante ? Leurs récits ont-ils alimenté ces légendes qu’on raconte encore aujourd’hui et qui se traduisent dans les textes sacrés et dans des milliers d’œuvres d’art ? 

Les deux théories sont possibles et certainement pas incompatibles. D’autant que les EMI existaient déjà dans les temps reculés. Les Grecs anciens les appelaient « Deuteropotmos » tandis qu’on parlait de « Las Dog » chez les tibétains pour désigner les personnes mortes qui seraient revenues du paradis pour raconter leurs histoires. 
Et comme à notre époque, les individus qui racontaient le même genre d’expérience, avec le même genre de sensations, avaient beaucoup de difficultés à être crues. 
Mais certains ont pu l’être et nourrir les récits les plus légendaires…


Une autre vie nous attendrait

Les personnes qui ont raconté leurs expériences n’ont pas été ramenées de la mort, mais ont été sauvés à un point très proche de la mort. Personne ne peut donc affirmer qu’elles indiquent ce qui nous attend tous à l’étape ultime de la mort. 
Mais elles peuvent nous donner une idée de ce qui nous attend avant ce moment fatidique, et tout indique qu’il y aurait une vie après la vie.

Une vie qui retracerait les souvenirs de la première tout en se nourrissant de nos facultés sensorielles, perceptives et imaginatives. Une vie intérieure faisant apparaître d’autres temporalités que notre confrontation au monde extérieur. Et cette vie ne serait pas forcément brève mais simplement affranchie du temps.
« Qu’est-ce que le temps ? demande Saint Augustin. 
Si personne ne me le demande, je le sais. 
Mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus ».

Le temps n’a pas d’existence en tant que tel. « Ce sont les choses, et leur écoulement qui rendent sensibles le passé, le présent, l’avenir » précise Aristote. 

L’horloge mentale qui est en nous, qui bat la régularité de l’écoulement du temps et qui en permet l’existence, semble se détraquer dans certaines situations très particulières. 
Beaucoup ont rapporté que le temps s’arrêtait lorsqu’ils croyaient mourir. 

Les quelques secondes qui séparent l’anticipation d’une collision avec un véhicule et la collision elle-même durerait une éternité. Des auteurs ont montré que cette impression de ralenti était due au fonctionnement de notre mémoire. Face à un événement potentiellement fatal ou très inattendu, la mémoire enregistrerait un maximum d’informations de manière à rappeler plus facilement des souvenirs ressemblant à la situation fatale et nous permettant d’y survivre. 

C’est cet enregistrement massif d’informations qui nous donnerait l’illusion que l’événement dure plus longtemps.
Et puisqu’il n’existe rien de plus fatal, de plus inattendu que la mort elle-même, il est permis de croire que le temps se dilate encore davantage à son approche, nous livrant à une réverbération sans fin de nous-même où se déploient perceptions conscientes et inconscientes. 
Un voyage pluridimensionnel, entre mémoire et souvenirs. 
Entre nostalgie et attente. 
Entre la vie et la mort.


Par Martin Lacroix
Journaliste et auteur scientifique.





Références

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1. Stirrat and Corn weil Evolution: Education and Outreach, (20 13) 6:33

2. Morin Jacques, L’expérience de mort imminente : enjeu de validation paradigmatique entre les matérialistes et les dualistes des neurosciences, Mémoire de l’Université du Québec à Montréal

3. Konopka LM. Near death experience: neuroscience perspective. Croat Med J. 2015 Aug;56(4):392-3.

4. Mobbs D, Watt C. There is nothing paranormal about near-death experiences: how neuroscience can explain seeing bright lights, meeting the dead, or being convinced you are one of them. Trends Cogn Sci. 2011 Oct;15(10):447-9. doi: 10.1016/j.tics.2011.07.010. Epub 2011 Aug 17.

5. Long J. Near-death experience. Evidence for their reality. Mo Med. 2014 Sep-Oct;111(5):372-80.

6. Moody Raymond, (1980), La vie après la vie. Enquête à propos d 'un phénomène: la survie de la conscience après la mort du corps physique, Traduction française Éditions Robert Laffont S.A., 1977, Montréal, pp. 35 à 37.

7. Kroeger D, Florea B, Amzica F (2013) Human Brain Activity Patterns beyond the Isoelectric Line of Extreme Deep Coma. PLoS ONE 8(9): e75257. doi:10.1371/journal.pone.0075257

8. Jimo Borjigin et al. Surge of neurophysiological coherence and connectivity in the dying brain ? PNAS August 27, 2013 vol. 110 no. 35, 2013, doi: 10.1073/pnas.1308285110

9. Parnia Sam et ali, (2014), AWARE: AWAreness during Resuscitation. A prospective study. Elsevier Science Direct.

10. Penfield Wilder, (1958), Sorne mechanisms of consciousness discovered during electrical stimulation of the brain. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 44.2 (1958) pp.51-66.

11. van Lommel P, van Wees R, Meyers V, Elfferich I. Lancet. 2001 Dec 15;358(9298):2039-45. Near-death experience in survivors of cardiac arrest: a prospective study in the Netherlands.

12. Jérôme Bosch, du vrai nom néerlandais de Hieronymus Van Aken : L’ascension de l’homme béni vers l’empyrée (1500-1504)

13. William Blake (1827) The circle of the Lustful, Illustrations of Dante’s Divine Comedy.

14. Morin Edgar, (1990), Science avec conscience, Éditions du Seuil, Paris, p.53





Prochaine lecture : Sur les épaules de Darwin, 
Et : Les battements du temps, 





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