Le sioniste Julien Dray répond à Rima Hassan et crache son venin sur l’Algérie.
Par Mohamed K. – Il aura suffi d’une déclaration de la juriste franco-palestinienne et candidate sur la liste LFI aux élections européennes, Rima Hassan, sur l’Algérie, à l’occasion de la Fête de l’Indépendance, pour que deux porte-voix du régime nazi de Tel-Aviv lancent des cris d’orfraie.
L’eurodéputée insoumise a écrit que «la Mecque des révolutionnaires et de la liberté est, et restera, l’Algérie. Tel-Aviv est la capitale d’un régime fasciste et d’un Etat d’apartheid», en réponse au sioniste «franc-tireur» Raphaël Enthoven, qui avait affirmé sur le réseau social X, anciennement Twitter, que «Tel-Aviv est la Mecque de la liberté» et que «tout humain doit y faire son pèlerinage au moins une fois, et goûter aux charmes inépuisables de la ville la plus joyeuse, la plus tolérante, la plus ouverte ; en un mot, la plus vivante, de tout le Proche-Orient».
La réponse judicieuse de Rima Hassan n’a pas été du goût du socialiste Julien Dray, qui a réagi en alléguant qu’en Algérie «tous ceux qui se battent ont laissé leur vie ou sont emprisonnés», rejoignant dans son tropisme pour le fascisme israélien le même Raphaël Enthoven qui, dans un ouvrage intitulé Lettres à un ami arabe (sic), s’arc-boute sur la rengaine éculée de l’antisémitisme, propageant les mensonges sur l’opération menée par la résistance palestinienne le 7 octobre 2023.
S’il était encore besoin de prouver l’hypocrisie du Parti socialiste français vis-à-vis des islamistes, Julien Dray en a fait l’éclatante démonstration dans une intervention sur la chaîne d’information en continu LCI. Cet ancien député du PS a, en effet, affirmé que, «dans le combat contre l’islamisme, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles», se disant même «un peu étonné que dans le monde médiatique [français] actuel, on n’ait pas pris en considération ce qu’il vient de se passer dans les élections au Maroc». «Je pense, a-t-il étayé, que c’est un élément très important : pour la première fois, par les urnes, le mouvement islamiste a été battu, et platement battu.»
L’encarté de la formation politique de François Mitterrand qui, dans les années 1990, dénonçait l’arrêt du processus électoral biaisé qui allait afghaniser l’Algérie – trente ans plus tard, la France s’inquiète de ce que les talibans reprennent le pouvoir à Kaboul et commettent déjà des exactions –, pense que «là [dans le cas des élections marocaines, ndlr], on devrait, nous, s’en réjouir». «Et, d’ailleurs, regardez ce qu’a fait le roi du Maroc, parce que c’est une part de son travail : les islamistes qui étaient au pouvoir depuis dix ans sont passés de cent vingt députés à douze», jubilait-il.
«Je trouve qu’on a tort de ne pas aider ces pays-là [le Maroc, ndlr], on a tort de ne pas les mettre en avant», regrettait Julien Dray qui, sous Mitterrand, déplorait plutôt que la France n’ait pas suffisamment aidé le parti extrémiste du FIS qui voulait se servir de la démocratie pour prendre le pouvoir et l’éliminer une fois pour toutes les institutions entre les mains des «califes».
C’est ce même partisan zélé d’Israël qui, en février 2019, mettait son grain de sel dans les manifestations pacifiques qui venaient de débuter en Algérie. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, il exhortait les Algériens à manifester massivement dès le lendemain. «Demain, il y aura de nouvelles manifestations et elles risquent d’être gigantesques. […] Notre rôle à nous, maintenant, c’est d’être aux côtés du peuple algérien et de l’aider à construire enfin cette nouvelle Algérie», avait affirmé ce pied-noir natif d’Oran.
«C’est un mouvement spontané. Je sais, tout le monde va nous dire les printemps arabes, les barbus, l’islamisme, mais ce n’est pas ça ce qui s’est passé. D’ailleurs, toutes les forces existantes ont été dépassées.
C’est un mouvement quasi spontané qui ressemble un peu au mouvement des Gilets jaunes qui a touché l’Algérie», s’était lâché l’homme empêtré dans une affaire de détournement de plus de 350 000 euros et repêché par François Hollande.
Il faut savoir que Julien Dray a adhéré au Parti socialiste au moment de l’avènement de François Mitterrand au pouvoir. Ce même François Mitterrand qui avait décrété un embargo sur les armes contre l’Algérie pour empêcher les forces de sécurité de combattre le terrorisme islamiste après avoir appelé ouvertement à laisser le parti extrémiste du FIS instaurer un Etat théocratique et accueilli ses militants les plus violents sur le sol français.
Source : Par Algérie Patriotique.com
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