Après l’affaire de l’agression dans un bus, Mme Hakkaoui affirme l’importance du projet de loi sur la violence contre les femmes.

Après l’affaire de l’agression dans un bus, Mme Hakkaoui affirme l’importance du projet de loi sur la violence contre les femmes.

Suite au déluge d’informations, de commentaires, d’accès de colère et de communiqués qui ont plu depuis la diffusion de la vidéo de l’agression sexuelle d’une jeune femme dans un bus à Casablanca, Bassima Hakkaoui sort de son silence.

La ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du Développement social a affirmé que « nous attendons que la Chambre des Conseillers vote le projet de loi sur la violence contre les femmes, et ainsi ce texte sera une référence pour la condamnation des criminels, des harceleurs et de toute personne exerçant une violence contre les femmes ».

Interrogée par notre confrère Mowatine.com, la ministre PJD a précisé que son département « travaille sur ce texte depuis 2012, et en 2013 il avait été présenté en Conseil de gouvernement. 
Les choses en sont restées là jusqu’en 2015. 
Un an à la Chambre des représentants et après son adoption par cette Chambre, cela fait un an encore qu’il est à la Deuxième Chambre. 
On attend toujours… car en l’absence d’un tel texte répressif, il est naturel que de pareils comportements continuent d’exister au sein de notre société. 
Je suis aujourd’hui, plus que jamais, décidée à faire adopter ce texte, car cela donnera un signal positif »…

Et au sujet de l’affaire qui secoue l’opinion publique depuis 24 heures, celle de la jeune fille présentant un handicap mental et agressée sexuellement dans un bus, Mme Hakkaoui a affirmé que « cela est une catastrophe, et nous avons inclus dans le projet de loi des sanctions plus rudes si la victime est handicapée ou appartenant aux proches de l’agresseur ».

La ministre pense que « cette loi serait importante en cela que les sanctions deviendraient applicables et que les criminels seraient désormais châtiés ».

Pour rappel, les services de police de la capitale économique ont interpellé lundi 21 août 6 individus mineurs, âgés de 15 à 17 ans, et suspects d’être impliqués dans cette affaire, dûment filmée par un complice.
Les investigations se poursuivent, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer d’éventuelles complicités dans l’agression de la jeune femme née en 1993.

Moussa Matrouf (Mowatine.Com)

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