Qui sont les ados accusés de viol dans un bus ? (VIDEO).

Qui sont les ados accusés de viol dans un bus ? (VIDEO).
 
 
 La semaine a été marquée par la terrible agression dans un bus à Casablanca.
Beaucoup de médias se sont focalisés sur la victime, puisqu’elle n’a pas déposé plainte. 
 
Son identité a été révélée jeudi dernier par la DGSN.
Et plusieurs sites d’information l’on interviewée le vendredi dernier, en floutant son visage.
Mais le profil des agresseurs a beaucoup moins alimenté les débats. …

La DGSN a parlé de six mineurs, âgés entre 15 et 17 ans, qui vivent dans le quartier de Sidi Bernoussi.
Les voisins des présumés agresseurs ont affirmé qu’il s’agissait de « jeune ados perdus, sans pères, ni mères, et livrés à eux-mêmes ».

L’un des adolescents (le plus jeune) a été libéré jeudi dernier et a affirmé aux journalistes qu’il était innocent.
Les autres risquent jusqu’à 15 ans de prison ferme.

Après la « vidéo choc » qui a suscité la colère des internautes sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les rues où des sit-in ont été organisés, des proches des agresseurs sont également sortis du silence.

Une femme qui prétend avoir éduqué l’un des agresseurs a précisé que « sa mère est morte d’un cancer, son père habite en Italie et souffre de diabète, il est très malade et séjourne à l’hôpital ».

Une autre dame, apparemment bien informée concernant le profil des agresseurs, a déclaré à 2M que son fils « souffre de problèmes mentaux, son père les a abandonnés, puis a coupé les ponts ». L’enfant est « coincé, il reste tout seul et pleure souvent ».

Quant à Fatiha Saroukh, membre de l’association des droits de l’homme à Sidi Bernoussi, elle demande aux responsables de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le trafic de drogue, « une des causes principales de ce qui s’est produit ».

Elle a ajouté que pour ces mineurs, dès qu’il sortent des bancs de l’école, il n’y a pas d’avenir, même pas la formation professionnelle.
« Ils se retrouvent aussi souvent confrontés à l’éclatement de leur famille ».
Des éléments qui ne dédouanent pas les agresseurs, mais qui prouvent que le mal est profond.
Après cette affaire de viol, des mineurs continent de commettre des actes de vandalisme dans des bus à Casablanca.



Par Faiza Rhoul de Siteinfo
 
Il est donc essentiel de revenir aux racines du problème.




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