Casablanca: El Omari sonne le glas de M'dina Bus.
Abdelaziz El Omari, président du Conseil de la ville de Casablanca.
Le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, a annoncé
la non-reconduction du contrat liant le Conseil de la ville à M'dina
Bus.
Il n'a pas manqué de s'en prendre vigoureusement à ladite société,
l'accusant d'avoir "failli à ses engagements".
Abdelaziz
El Omari est connu pour sa discrétion. Depuis son investiture, en 2015,
à la tête du Conseil de la commune urbaine de Casablanca, l'homme a
toujours eu sa langue dans la poche. Mais voilà qu'il sort de sa
réserve.Dans l'une de ses rares sorties médiatiques, qu'il a -naturellement- accordée au site pjd.ma, porte-parole de sa formation politique, le Parti de la justice et du développement (PJD), il n'y va pas de main morte à l'endroit de M'dina Bus.
Le maire de Casablanca révèle que le contrat liant le Conseil de la ville, depuis 2004, à M'dina Bus, prendra fin en 2019. "A ce moment, il sera procédé à l'établissement d'un nouveau cahier des charges. Et l'appel d'offres sera lancé au niveau international pour permettre à la ville d'être dotée d'un transport urbain digne de ses espérances", a-t-il dit.
Poursuivant sa diatribe, Abdelaziz El Omari estime que l'état "lamentable" des bus est dû au fait que la société en charge a failli à la plupart de son programme d'investissement. "Elle (M'dina Bus) s'était engagée à ce que l'âge des bus ne dépasse pas les sept ans, mais nous voilà avec des véhicules vieux de 16 ans ou plus", a regretté le maire de la ville.
Selon El Omari, un audit pour l'évaluation du contrat avec M'dina Bus est en cours. Il affirme par ailleurs qu'en 2019, une commission regroupant 18 présidents de commune verra le jour pour veiller à la bonne marche du transport urbain.
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