Après l'affaire du viol collectif, Aujjar appelle à enquêter sur les cas de non-dénonciation de crimes.
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Après l'affaire du viol collectif, Aujjar appelle à enquêter sur les cas de non-dénonciation de crimes.
Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a appelé
les procureurs généraux et les procureurs du roi à l’ouverture
d’enquêtes judiciaires sur les cas de non-dénonciation de crimes et à
appliquer rigoureusement les dispositions juridiques adéquates.
Cette décision a pour objectif d’assurer la préservation de l’ordre
public, la sécurité des personnes et des biens et la suprématie du droit
et de mettre fin à l’impunité.
Dans une correspondance adressée,
mercredi 23 août, aux procureurs généraux du roi près les Cours d’appel
et aux procureurs du roi près les tribunaux de première Instance, le
ministre a affirmé que la non-dénonciation de certains crimes auprès des
autorités compétentes conformément à la loi, porte préjudice aux
efforts déployés par les autorités en matière de lutte contre la
criminalité, ainsi qu’à la suprématie de la loi et à son application aux
contrevenants de manière à atteindre l’effet dissuasif escompté,
faisant remarquer que certains crimes sont commis dans des lieux
publics, sans être dénoncés.
Aujjar a également expliqué que la dénonciation des crimes auprès des
autorités judiciaires ou administratives compétentes constitue, à la
fois, un devoir éthique dicté par la citoyenneté engagée, conciliants
droits aux devoirs et au principe de solidarité, conformément aux
dispositions de la Constitution, et une obligation juridique pour toute
autorité ou fonctionnaire ayant pris connaissance, durant l’exercice de
ses fonctions, d’un crime commis, ainsi qu’à toute personne ayant
assisté à un crime portant atteinte à l’ordre public ou à la vie ou
biens d’autrui, en accord avec les articles 42 et 43 du Code pénal.
Le ministre a rappelé que la législation marocaine a prévu des peines
pour la non-dénonciation immédiate de crimes, tentés ou commis, auprès
des autorités, selon article 299 du code pénal, outre certains cas de
non-dénonciation de crimes définis qui sont explicitement prévus par les
dispositions du Code pénal ou par des textes juridiques spécifiques.
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