Les fraises marocaines dérangent les producteurs de Huelva !
L’industrie de production de la fraise de Huelva emploie 100 000 personnes dont une bonne part de saisonnières marocaines par saison et représente 97,5 % de la production espagnole.
Mais le vrai problème des producteurs reste la concurrence du Maroc sur le marché européen.
« Le Maroc concurrence injustement nos produits en ne respectant pas les exigences dictées par l’Union européenne », dénoncent à Invertia l’Union des petits agriculteurs et éleveurs (UPA) de Huelva, précisant que les États-Unis constituent le principal concurrent commercial de Huelva avec ses plus de 11 700 hectares de culture.
Selon Freshuelva, la plus grande association des producteurs et exportateurs de fraises de Huelva, l’industrie génère entre 80 000 et 100 000 emplois chaque saison et représente une contribution à hauteur de 8 % au PIB de l’Andalousie. Pour l’organisation, 52 % des travailleurs sont espagnols, 20 % sont européens et 28 % non européens. Les femmes, majoritairement des Marocaines, représentant 80 % de l’effectif total.
Selon les estimations 2020 de Freshuelva, le secteur des fruits rouges a été durement touché par la crise sanitaire, ce qui a conduit à une baisse moyenne de 20 % de la production et du chiffre d’affaires.
A contrario, la crise a permis de promouvoir le commerce local et, par conséquent, d’engager la relance de l’économie.
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