"Un mal nécessaire": Le phénomène des marchands ambulants !

 

"Un mal nécessaire": Le phénomène des marchands ambulants !

Le 16/01/2022

Marchand ambulant Fruits
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Critiqués, les marchands ambulants jouent pourtant un rôle crucial dans l’écoulement des produits. 

Analyse d’un phénomène dans cette revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Les marchands ambulants, qui investissent les artères des villes du Royaume, sont souvent pointées du doigt, aussi bien pour leur occupation illégale de l’espace public que pour l'encombrement des routes et des passages piétons.  Pour autant, leur rôle demeure important dans l’écoulement de la production, relève La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire. 

L’hebdomadaire donne ainsi la parole à Tayab Snoussi, président de la FéDAM (Fédération interprofessionnelle de la filière de l’arboriculture fruitière). Pour ce professionnel, "le volume de la production nationale en fruits frais (oranges, pommes, pêches, prunes, abricots, cerises, kaki…) est de l’ordre de 1.648.000 tonnes. 

Plus des deux tiers de cette production, soit 80%, est consommée en tant que fruits directement récoltés des vergers ou après une durée de conservation de quelques mois dans les unités frigorifiques". 

Reste que l’écoulement de cette production fruitière est confronté à la multiplicité des intermédiaires dans la chaîne d’approvisionnement, poursuit La Vie Éco. Conséquence: une augmentation des prix à la consommation pouvant passer du simple au triple. Une hausse qui ne profite ni aux agriculteurs ni aux consommateurs, mais favorise le développement du commerce ambulant des fruits au niveau national.

"Il s’agit d’un "mal nécessaire" venu pallier cette problématique de prix élevés. Les marchands ambulants participent donc à l’écoulement d’environ 30% de la production nationale en fruits frais", reconnaît Tayab Snoussi. D’autant qu’ils constituent des points de vente directs accessibles aux consommateurs. Jouissant d'une certaine popularité, ils permettent aux consommateurs issus de la classe vulnérable, mais aussi de la classe moyenne, de "s’approvisionner en fruits frais à des prix raisonnables et compétitifs avec un avantage de proximité et la possibilité de négocier les prix", explique La Vie Éco

"On estime leur nombre à plus de 100.000 vendeurs ambulants au niveau national. Ils sont spécialisés dans la vente des fruits avec une répartition inégale entre les villes avec, comme ordre de grandeur, 8 000 à 10.000 à Casablanca, 4.000 à Rabat, 3.000 à Marrakech…", précise le professionnel dans les colonnes de l’hebdomadaire. Le chiffre d’affaires moyen quotidien peut aller de 1.000 à 1.500 dirhams, selon la FéDAM, pour les vendeurs ambulants de fruits. Le revenu moyen, lui, se situe selon la même source, entre 80 dirhams et 120 dirhams. 




COMMENTAIRES /

 
SAMIR 10 January 2022 13 h 56 min
Mille excuses. Vous avez tout faux. La fedam n'existe que sur papier. Ils ne sont au courant de rien pour pouvoir faire des analyses de marché. Comment expliquer le prix de vente des clémentines à 30 centimetres à la ferme et le retrouver chez les marchands ambulants à 4 et 5 dhs??? Idem pour tous les autre fruits.

REALISTE
Merci à ses marchands ambulants, j'ai toujours vu ses commerçants dans nos rues et je suis sûr depuis des millénaires. Le progrès s'est bien mais pas au détriment de nos cultures et traditions. Si on continue on fera disparaitre les magasins au profit des e-boutiques. Arrêtons par pitié de tout transformer (magasins, centres commerciaux) comme en occident et gardons nos coutumes c'est qu'il fait la grandeur, la diversité, la beauté de notre cher pays le Maroc sinon on sera comme les pays occidentaux sans âmes sans charme Tout automatisé tu parles d'un progrès. 
 
 
 
 
 


 

 

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