Il y a six ans, la visite du pape François au Maroc.

Il y a six ans, la visite du pape François au Maroc : « Cette visite a renforcé les relations entre chrétiens et musulmans », se souvient l’archevêque de Rabat.


Le pape François et Cristóbal Lopez Romero, archevêque de Rabat, le 30 mars 2019 à Rabat.


Le 01/04/2025

Il y a six ans, jour pour jour, le pape François effectuait un voyage au Royaume, une terre prônant la coexistence des religions et la paix universelle. 

Cristóbal Lopez Romero, archevêque de l’église catholique au Maroc, revient sur cette visite historique et les enseignements à en tirer.

Les 30 et 31 mars 2019, le pape François s’était rendu au Maroc où il avait eu une série d’entretiens avec SA Majesté le roi Mohammed VI, Commandeur des croyants. 

Le cardinal Cristóbal Lopez Romero, archevêque de l’église catholique au Maroc, revient sur cette visite qui portait sur le thème de «Serviteur de l’Espérance.» 

L’archevêque a d’abord tenu à souhaiter une bonne fête de l’Aïd el-Fitr à l’ensemble du peuple marocain avant d’évoquer la visite mémorable du pape François dans le Royaume en 2019, «il y a six ans jour pour jour.»

«C’était un événement extraordinaire pour nous, les chrétiens, pour le peuple marocain et pour Sa Majesté que Dieu l’assiste», a déclaré l’archevêque Cristóbal Lopez Romero. 

Et d’ajouter que «pour nous, chrétiens, ça a été un soulagement et un renforcement de notre foi parce que le pape est venu nous réanimer dans la foi. 
Mais pour le peuple marocain, ce voyage a consolidé la bonne relation qu’il y a entre les autorités du Vatican et celles du Maroc, entre le peuple marocain et le peuple chrétien. 
Cette visite a été bénéfique pour le monde entier», a estimé l’homme de foi.
Ce dernier a lancé un appel à toutes les religions du monde: «soyons tous des artisans de la paix. 

La paix ne dépend pas seulement des autorités ou de ceux qui sont à la tête des peuples. 
La paix se construit dans la maison, à l’école, dans la rue et dans les quartiers. 
Et là, chacun de nous a un travail à faire, car l’esprit que nous avons vécu musulmans et chrétiens pendant le ramadan et le carême doit continuer et doit se perpétuer. 

Soyons tous artisans de la paix et Assalam, alaikum et Aïd moubarak saïd», a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui

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