Les Marocains riches ne sont pas ceux que vous croyez...

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Le Maroc se divise en deux catégories: celui qui crée de la richesse et celui qui stagne. C’est ce qui ressort de la note d’information relative aux comptes régionaux de l’année 2015, publiée par le Haut-commissariat au plan.

Alors que le PIB du Maroc a réalisé un saut en avant de 4,5% en 2015, passant de 967,5 milliards à 988,02 milliards de dirhams, les 12 régions du royaume n’ont pas progressé au même rythme.

Le progrès le plus spectaculaire a été enregistré par la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, avec un taux de croissance de 16,5%, soit près de quatre fois la moyenne nationale. Vient ensuite Laâyoune-Saguia Al-Hamra (10,2%). Des bonds sensibles qui s’expliquent par le lancement de différents projets de développement dans les provinces du sud. La région Fès-Meknès est la seule région à enregistrer un taux de croissance négatif (-0,1%).

Survolez la carte pour visualiser le PIB et la croissance du PIB de chaque région
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Le HCP relève des disparités significatives entre la contribution des régions au PIB du Maroc.
Sans surprise, la région Casablanca-Settat est responsable de près de la moitié de la croissance nationale (48,1%), tandis que les régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra participent pour 25% à la croissance du PIB marocain. Les 26,9% restants sont assurés par les neuf régions restantes.

Contribution des régions à la croissance du PIB national (en %)

Les régions Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès, Casablanca-Settat et Marrakech-Safi ont réalisé près des deux tiers de la valeur ajoutée des activités du secteur primaire (agriculture, pêche, activités minières….) en 2015.

Les régions Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont participé à hauteur de 56,7% à la valeur ajoutée des activités du secteur secondaire (industrie manufacturière, construction). Et c’est encore Casablanca-Settat, avec Rabat-Salé-Kenitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui assurent 59,3% de la valeur ajoutée des activités tertiaires (services) en 2015.

Les cinq régions à enregistrer un PIB par habitant supérieur à la moyenne nationale

Les habitants de Dakhla-Oued Ed-Dahab enregistrent le PIB par habitant le plus élevé (74.254 dirhams), ce qui en fait les Marocains les plus riches, même si en valeur relative, leur contribution dans la création de richesse reste faible (environ 1% du PIB). Ils sont suivis des habitants de Casablanca-Settat (45.846 dirhams) et Laayoune-Saguia Al-Hamri (40.154 dirhams).


 Source : La Dépêche

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