Persécutions, menaces, violences…
La
liste des violations des droits humains à l’encontre des Rohingyas, au
Myanmar semble sans fin.
Et elle ne cesse de s’allonger, jour après
jour.
Depuis la fin du mois d’août, de
nouvelles éruptions de violences poussent à l’exode des centaines de
milliers de civils Rohingyas, qui tentent de trouver refuge au
Bangladesh. Bloqués aux frontières, disséminés dans des camps
insalubres, ils quittent un enfer pour un autre. Selon l’Unicef, près de
90% de ces nouveaux exilés sont des femmes, des enfants et des
personnes âgées.
L’ONU dénonce ce "nettoyage ethnique"
et déplore déjà des victimes parmi celles et ceux qui tentent de fuir.
Ce bilan risque malheureusement de s’alourdir : entre les violences
auxquelles ils tentent d’échapper et l’extrême précarité qui les attend,
les Rohingyas sont aujourd’hui pris au piège.
Nous sommes déterminés à accomplir notre mission d'urgence dans les zones concernées, malgré les blocages à tous les niveaux.
Les organisations humanitaires doivent
pouvoir intervenir sans restriction pour porter secours à ces enfants,
ces femmes et ces hommes qui tentent simplement de survivre et trouver
refuge dans le cadre du respect des Droits de l'Homme.
Il y a urgence, une réponse de la
communauté internationale est nécessaire, comme l'a affirmé le Prix
Nobel de la Paix Malala Yousafzai : "The world is waiting and the
Rohingya Muslims are waiting".
Nous devons agir et nous mobiliser pour faire entendre la voix des Rohingyas et interpeller la communauté internationale sur leur sort tragique.
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