Voici pourquoi " l'ambassadrice de la RASD " a été arrêtée au Pérou.
Khadijetou Mokhtar est accusée par les autorités péruviennes d'avoir usurpé le "statut d'ambassadeur".
La séparatiste Khadijetou Mokhtar a été interpellée
samedi 9 septembre à l'aéroport Jorge Chavez, à Lima, pour "usurpation
d'identité d'ambassadrice" puisqu'elle n'a pas été accréditée par les
autorités péruviennes, explique à le360 une source diplomatique.
La
dénommée Khadijetou Mokhtar, auto-proclamée "ambassadrice de la RASD" à
Lima, n'a à aucun moment reçu l'agrément des autorités péruviennes,
contrairement aux allégations mensongères du Front Polisario. Cette
précision, entre autres, a été apportée à le360 par une source
diplomatique. L'intéressée a en effet été interpellée samedi 9 septembre
à l'aéroport Jorge Chavez, où elle est toujours bloquée, après que les
autorités péruviennes ont reçu l'ordre de lui interdire tout accès à
leur pays.
Outre l'absence d'une accréditation de la part du MAE péruvien, qui doit être dûment signée par le président péruvien, la soi-disant "ambassadrice de la RASD", nommée en juin dernier par le chef du Polisario, lui-même poursuivi pour crimes de guerre par la justice espagnole, est accusée par les autorités péruviennes de "se livrer à des activités politiques contraires aux lois de l'immigration en vigueur au Pérou", indique la source de le360. Plus encore, l'intéressée est accusée par les mêmes autorités péruviennes d'"ingérence dans les affaires intérieures" de leur pays.
Pour précision encore, la dénommée Khadijetou Mokhtar a fait l'objet récemment de vives critiques de la part de parlementaires et d'académiciens péruviens, sans compter les médias de ce pays, pour "usurpation du statut de représentante diplomatique" puisqu'elle n'a reçu aucun agrément officiel de la part de Lima. Lima qui a retiré sa reconnaissance de la "RASD" en 1996, comme l'a précisé le MAE péruvien, Ricardo Luna, lors d'une récente intervention devant la commission des Affaires étrangères, au Congrès péruvien.
Dans ce sens, et dans le cadre d'une initiative traduisant le soutien dont bénéficie la première cause nationale auprès des milieux institutionnels péruviens, rappelle notre source, il a été procédé, quelques jours avant l'interpellation de la séparatiste à l'aéroport Jorge Chavez, à la convocation du MAE péruvien par les congressistes pour lui demander des explications sur la situation "juridique" de ladite "ambassadrice".
Cette rencontre, toujours selon notre source, a été "l'occasion pour le MAE péruvien de souligner l'excellence des relations entre Rabat et Lima" et, par ricochet, de dénier tout "statut" à la soi-disant "ambassadrice de la "RASD".
Il a également relevé que l'intéressée s'adonnait à des activités politiques en contradiction avec sa situation de touriste munie d'un passeport espagnol!
S'agissant de la situation actuelle de la dénommée Khadijetou Mokhtar, il faut indiquer que, 34 heures après son interpellation, elle est toujours entre les mains de la police à l'aéroport Jorge Chavez, après qu'un avocat mandaté par le Polisario a déposé plainte pour contester la décision de "l'instance nationale péruvienne chargée de l'immigration". C'est la raison pour laquelle l'intéressée n'a pas jusqu'ici été expulsée de l'aéroport Jorge Chavez.
Le verdict de la justice péruvienne ne se fera d'ailleurs pas attendre.
Outre l'absence d'une accréditation de la part du MAE péruvien, qui doit être dûment signée par le président péruvien, la soi-disant "ambassadrice de la RASD", nommée en juin dernier par le chef du Polisario, lui-même poursuivi pour crimes de guerre par la justice espagnole, est accusée par les autorités péruviennes de "se livrer à des activités politiques contraires aux lois de l'immigration en vigueur au Pérou", indique la source de le360. Plus encore, l'intéressée est accusée par les mêmes autorités péruviennes d'"ingérence dans les affaires intérieures" de leur pays.
Pour précision encore, la dénommée Khadijetou Mokhtar a fait l'objet récemment de vives critiques de la part de parlementaires et d'académiciens péruviens, sans compter les médias de ce pays, pour "usurpation du statut de représentante diplomatique" puisqu'elle n'a reçu aucun agrément officiel de la part de Lima. Lima qui a retiré sa reconnaissance de la "RASD" en 1996, comme l'a précisé le MAE péruvien, Ricardo Luna, lors d'une récente intervention devant la commission des Affaires étrangères, au Congrès péruvien.
Dans ce sens, et dans le cadre d'une initiative traduisant le soutien dont bénéficie la première cause nationale auprès des milieux institutionnels péruviens, rappelle notre source, il a été procédé, quelques jours avant l'interpellation de la séparatiste à l'aéroport Jorge Chavez, à la convocation du MAE péruvien par les congressistes pour lui demander des explications sur la situation "juridique" de ladite "ambassadrice".
Cette rencontre, toujours selon notre source, a été "l'occasion pour le MAE péruvien de souligner l'excellence des relations entre Rabat et Lima" et, par ricochet, de dénier tout "statut" à la soi-disant "ambassadrice de la "RASD".
Il a également relevé que l'intéressée s'adonnait à des activités politiques en contradiction avec sa situation de touriste munie d'un passeport espagnol!
S'agissant de la situation actuelle de la dénommée Khadijetou Mokhtar, il faut indiquer que, 34 heures après son interpellation, elle est toujours entre les mains de la police à l'aéroport Jorge Chavez, après qu'un avocat mandaté par le Polisario a déposé plainte pour contester la décision de "l'instance nationale péruvienne chargée de l'immigration". C'est la raison pour laquelle l'intéressée n'a pas jusqu'ici été expulsée de l'aéroport Jorge Chavez.
Le verdict de la justice péruvienne ne se fera d'ailleurs pas attendre.
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