Après les mutilations animales les mutilations humaines : La somme de toutes les peurs.
Âmes sensibles et mineurs s’abstenir.
Au cours des trois ou quatre dernières décennies, les spécialistes du paranormal se sont habitués aux images de bétail mutilé qui paraissent dans des livres et des magazines… et plus récemment sur internet. L’image du cheval « Snippy » du Colorado est toujours le point de référence auquel d’autres photographies sont comparées : l’image en noir et blanc du crâne dénudé et des orbites béants a provoqué des cauchemars à plus d’un lecteur.
Les vaches inanimées aux trous béants dans le corps, aux pis manquants ou aux morceaux de peau proprement enlevés font simplement partie de cette ligne d’investigation. Mais il existe une frontière qui est mentalement dure à franchir, la possibilité que nos concitoyens humains pourraient avoir succombés, à une occasion ou à une autre séparées par le temps et l’espace, à une force inconnue dévastatrice qui les débarrasse de leurs fluides corporels. Quelques photographies existent mais celles-ci portent un coup émotionnel exponentiellement plus fort que les images de bovins morts qui ont passé l’épreuve du temps.
Les exsanguinations de Punta Arenas
Selon le chercheur chilien Raul Nuñez de l’IIEE, un curieux et proprement terrifiant cas de mutilation humaine a eu lieu dans les alentours de Punta Arenas – le long d’Ushuaia, un des centres de population les plus au sud des Amériques. Aucune donnée spécifique n’existe pour l’incident et cela constituera probablement une raison suffisante pour que les sceptiques forcenés s’en détournent. Mais le cadre temporel donné est 1977-1978 où d’autres évènements à haute étrangeté se sont déroulés au Chili, et en Amérique du Suddans l’ensemble, comme la mystérieuse disparition et réapparition du Caporal Valdez dans la banlieue de Putre.
Aux abords de Punta Arenas – à 6,5 km de la ville pour être exact – un homme nommé « Juan » a eu envie d’installer un clapier sur sa propriété. Il acheta tous les éléments nécessaires et construisit les cages lui-même, y installant des lapins et visitant sa petite ferme chaque week-end. Tout allait bien jusqu’à un week-end particulier, celui où il retrouva ses animaux morts.
Attristé mais éminemment pratique, Juan se met à mettre en sécurité la fourrure et la chair des animaux, découvrant lors de la procédure que les lapins avaient été saignés à blanc, un phénomène curieux qui ne l’empêcha pas de repeupler le clapier avec d’autres lapins et de recommencer. Quand il retourna à la propriété le week-end suivant, il retrouva ses nouvelles acquisitions mortes et complètement exsangues comme les premiers. En colère, il interrogea les voisins qui n’avaient pas de réponse à fournir. Personne n’avait rien vu.
De retour à Punta Arenas, Juan parla de l’affaire avec sa famille et décida de retourner à la petite ferme et de recommencer son élevage de lapin pour la troisième fois mais cette fois-ci, il resterait sur la propriété pour attraper le « quoi que ce soit » qui était derrières ces horribles agissements. Il demanda à son amie de l’accompagner et de rester le week-end. Ils partirent de Punta Arenas un vendredi après-midi à 16 h, décidés à résoudre le mystère.
Quand ils ne sont pas rentrés à la maison dimanche soir, leurs parents respectifs ont commencé à s’inquiéter mais ont cru qu’ils rentreraient probablement le lendemain. Le lundi vers midi, des appels inquiets furent échangés entre les deux familles : Juan et son amie n’étaient pas rentrés à Punta Arenas. Craignant le pire, les membres des deux familles montèrent dans une camionnette et se dirigèrent vers la propriété rurale.
A leur arrivée, ils virent que le véhicule de Juan était garé devant la maison, personne cependant n’était à la fenêtre pour leur faire signe comme il est de coutume dans une propriété rurale isolée lorsque le bruit d’un véhicule qui arrive se fait entendre. Les proches se demandèrent si le couple dormait toujours ou était peut-être sorti faire un tour. En entrant dans la cabane et en allant vers l’une des chambres, les nouveaux arrivants firent face à une scène que même l’imagination débordante de Lovecraft ne pourrait avoir conçu.
Ahuris, dans un abîme de silence, incapables de traiter l’information que leurs yeux transmettaient à leur cerveau, les proches du couple regardaient les corps sans vie de Juan et son amie – tous les deux nus, avec un air de terreur absolue figée sur leurs visages et des signes évidents de vomissures et de défécation en présence de quelque chose qui les avait probablement tué par pure terreur.
La police, appelée sur la scène du crime, mena une enquête de routine et parvint à l’idée que le couple était mort d’un empoisonnement au gaz, due à une fuite de la cuisinière. Pour confirmer cela, les forces de l’ordre déposèrent des chats dans la maison, laissant le robinet à gaz ouvert. Quand ils revinrent le lendemain, les chats bondirent hors de la maison par la porte ouverte – clairement pas en raison de leur exposition à la cuisinière. Intrigués, les enquêteurs envoyèrent les corps à la morgue de Punta Arenas où des médecins légistes découvrirent qu’il n’y avait plus une goutte de sang chez eux.
Eugenio Bahamonde, l’investigateur en paranormal qui étudia le cas, a eu la chance de parler à Maria, une infirmière impliquée dans l’affaire. Lors de leur conversation, la professionnelle lui dit que les autorités avaient exclus le vol ou tout autre motif criminel dans ces morts, confirmant qu’elle pouvait attester de l’absence totale de sang dans les corps ou sur la scène. Bahamonde contacta plus tard le légiste qui indiqua que l’exsanguination des corps était effectivement vraie mais refusa d’ajouter quoi que ce soit. Ces évènements, écrit Bahamonde, se sont produits à la fin des années 1970 où il n’était question ni de mutilations de bétail ni d’activités de Chupacabras dans cette partie du monde.
Un an après les évènements, Bahamonde proposa d’emmener la parapsychologue Bettina Allen à la propriété rurale où Juan et son amie étaient morts de peur. Quand ils arrivèrent à quelques kilomètres de la maison, la parapsychologue lâcha un cri et supplia Bahamonde de faire demi-tour parce qu’elle se sentait submergée par des forces négatives alors qu’ils approchaient. Le chercheur obéit et l’incident reste un autre mystère inexpliqué du sud de notre planète.
Argentine, 24 ans plus tard
Le 13 août 2002, alors que l’Argentine connaissait les derniers jours de sa plus grande épidémie de mutilation de bétail, les autorités policières de La Pampa trouvèrent le corps sans vie d’un homme identifié seulement par « L.J.C. » qui s’était apparemment suicidé en se pendant à un gros arbre. Bien que les légistes s’accordèrent à dire que l’homme s’était lui-même ôté la vie quelques semaines auparavant, il y avait des détails inhabituels qui suggéraient la possibilité que quelque chose de plus sinistre s’était produit.
Le rapport des experts suggérait que le corps de L.J.C. présentait des blessures et des incisions sans relation avec quoi que ce soit de la cause de la mort et de l’état général du corps qui était « prématurément momifié » et auquel il manquait des tissus et de la peau sur le côté gauche de la mâchoire. L’œil et l’oreille du même côté du corps avaient été enlevés et il s’avéra que les parties génitales du malheureux homme également.
Selon le coroner qui était également pathologiste, « Les incisions étaient similaires à celles trouvées sur du bétail mutilé » et qu’étant donné la vaste dévastation du bétail, ils « s’attendaient à trouver un homme mutilé à un certain moment ». Il ajouta que même si les conditions météorologiques avaient exercées leur influence sur le corps, cette observation était contredite par l’état de « momification avancée prématurée » qui s’était déroulée sur une durée estimée de 20 jours.
L’utilisation dans le rapport de la phrase « ... comme il est d’usage dans ces cas de la zone pampéenne occidentale » a mené l’enquêteur sur les mutilations Raul Oscar Chaves à suspecter que plus d’une mutilation humaine s’étaient produites à l’époque.
La mutilation de Tabasco au Mexique
D’autres récits de mutilation humaine ont émergé d’autres régions d’Amérique Latine. L’auteur Salvador Freixedo décrit un cas particulièrement épouvantable qui a connu une notoriété mondiale : la nuit du 9 janvier 1978, la moitié supérieure d’un torse humain traversa le pare-brise d’un AMC Gremlin conduit par un groupe d’ouvriersde la raffinerie de pétrole PEMEX dans l’état mexicain de Tabasco qui se produisit alors qu’ils allaient à une soirée.
Le conducteur terrifié n’arrêta pas le véhicule avant de s’être éloigné du point d’impact d’1 km alors que les trois passagers du siège arrière criaient que quelque chose était tombée sur leurs genoux. : le torse d’un homme qui avait été soigneusement coupé en deux à la taille.
Ne sachant que faire, les ouvriers méchamment effrayés abandonnèrent le torse sur le bord de la route près du village de Loma de Caballo et rentrèrent chez eux. Le conducteur fut plus tard accusé d’homicide par automobile et envoyé en prison.
Assez étrangement, la moitié inférieure du corps fut retrouvée non pas sur le bas-côté de la route, comme cela aurait été logique, mais dans un champ voisin pas très loin de l’autoroute. Quand les autorités réalisèrent qu’en aucune manière le véhicule ne pouvait avoir coupé quelqu’un en deux et encore moins déposé les jambes à distance, le conducteur fut innocenté et relâché.
Interrogé, le fils du mort déclara qu’il ne croyait pas que la mort de son père avait pu être causée par un quelconque véhicule. Son père, affirma-t-il, était un père de famille tranquille qui ne se serait jamais promené dans une telle campagne désolée la nuit et que son corps ne présentait aucun des signes attendus chez quelqu’un qui se fait renverser par une voiture. « Mon père a été scié à la taille. Je ne sais pas par qui mais il n’a pas été heurté par une voiture. »
Les détails de l’examen de médecine légale étaient également bizarres. Il n’y avait aucune déchirure d’aucune sorte sur la chair ou les vêtements, malgré le fait que la coupure soit dans une région où il y aurait eu forcément des tissus ballants, que ce soit l’estomac ou les intestins. Les vêtements et la chair avaient été coupés proprement comme par une gigantesque guillotine et il y avait une nette absence de sang. Aucun os n’était cassé non plus, la colonne vertébrale du paysan mort avait été coupée sans fracturer une seule vertèbre. Freixedo a conclu, après avoir analysé le cas, que les forces derrière cet évènement diabolique avaient délibérément lâché le torse depuis le haut sur le pare-brise d’une voiture en marche afin de le fracasser et d’effrayer les occupants du véhicule.
Le Dr Jacques Vallée mentionne une mutilation humaine bizarre – quoi que pas d’aussi grande proportion – en relation avec les étranges documents ummites qui ont déchaîné l’ufologie française et espagnole dans les années 1960 et ont plus tard acquis une dimension internationale curieuse. Un de ces prétendus documents extraterrestres datant de 1969 mentionne comment les entités d’Ummo ont mené des expériences « psychophysiologiques » dans les années 1950 sur de nombreux animaux appartenant à la baronne espagnole de la ville d’Alicante. D’horribles dissections animales ont eu lieu dans un cachot sous le château de l’aristocrate et, en 1954, les yeux, la langue et une main ont été ôtés du corps de la fille de la baronne récemment décédée avant son enterrement. La mutilation avait été réalisée avec une précision chirurgicale.
Nombre de mutilations « vampiriques » – surnommées ainsi à cause de l’absence totale de sang dans le corps des victimes – doivent peut-être aussi être prises en considération comme elles se sont produites dans des endroits aussi différents que le Canada, la Yougoslavie, le Mexique.
Quatre corps mutilés exsangues ont été découverts en Yougoslavie dans les années 1950. Le 17 novembre 1977, trois chasseurs canadiens ont été retrouvés morts et exsangues sur une île boisée du lac Winnipeg de Manitoba après une nuit d’intense activité ovni au-dessus de la dite étendue d’eau. Des bébés exsangues ont été découverts dans l’état mexicain de Queretaro à la fin des années 1970 à la suite d’une avalanche d’observations d’ovnis généralement associés aux « sorciers » par la population locale.
Une fois de plus, c’est l’infatigable Salvador Freixedo qui nous donne les sinistres détails. En 1977, il entend parler de cas impliquant des nouveau-nés retrouvés mort par exsanguination à San Luis Potosí. Les bébés présentaient des hématomes ou des tuméfactions de la peau, suggérant que le sang avait été aspiré à travers plutôt que par des perforations.
Freixedo raconte dans « Ellos : Los dueños invisibles de este mundo » [« Eux : les propriétaires invisibles de ce monde » Mexico : Posada, 1991] : « Dans certains cas, on a l’impression que le sang a été extrait par la bouche comme il n’y a aucune blessure ou marque d’aucune sorte sur la peau. Il faut aussi souligner que les mères de ces enfants ont été retrouvées dans un état de léthargie comme si elles avaient été droguées par la chose en train de drainer le sang de leur progéniture. Il y a aussi des adultes qui affirment – ou conjecturent – qu’ils ont aussi été attaqués pendant leur sommeil car ils se retrouvent avec des plaies et des contusions sur tout le corps à leur réveil et se plaignent d’une lassitude considérable. »
Un de ces cas, rapporté dans le journal Heraldo de San Luis Potosí, décrit comment la fille de 7 ans de Josefa Jasso de Martínez s’est réveillée en retrouvant sa mère serrant le corps de son bébé de 2 jours. La fille alerta sa tante qui arriva pour découvrir l’enfant mort et exsangue. La mère n’avait pas encore totalement repris conscience les deux jours qui suivirent.
Guarapiranga, Brésil : meurtre ou mutilation ?
Le bureau du coroner l’a écarté comme un simple – quoi que sinistre – cas de dégâts causés par des prédateurs : le corps hideusement mutilé trouvé près d’un barrage dans la localité de Guarapiranga au Brésil (pas loin de Sao Paulo) avait été tué par la foudre puis déchiqueté par de féroces urubus, de grands charognards semblables à des vautours originaires de la région.
Comment des oiseaux de proie avaient-ils pu produire l’enlèvement presque chirurgical des lèvres, des yeux, de la langue, de l’anus et des parties génitales (avec les poils pubiens) n’était pas considéré dans leur auguste verdict. L’affaire fut classée, le corps déposé sans cérémonie dans une fosse commune et le bureau du coroner retourna à ses affaires habituelles.
Cela, jusqu’à ce que la chercheuse et traductrice Encarnación Zapata ne reçoive des informations par un ami dans la profession médicale sur le corps excessivement étrange de Guarapiranga qui lui fournit les preuves photographiques horribles qui restaient du sinistre évènement.
Zapata passa les photos sous une loupe grossissante à la recherche de toute preuve qui l’amènerait à accepter le verdict légal mais c’était totalement irrecevable : « Alors que j’analysais chacune des 7 photos couleurs dramatiquement réelles, » dit Zapata, « des images que nous connaissons tous me vinrent à l’esprit – les animaux mutilés aux USA et dans d’autres régions du monde. »
Prenant contact avec le Dr. Jose Roberto Cuenca, responsable des poursuites criminelles dans cet « homicide », elle le trouva d’assez bonne volonté pour l’aider dans son investigation du cas en tant que possible mutilation humaine par des entités non humaines. Là, une exhumation du corps fut envisagée mais cet espoir s’est évanoui lorsqu’il a été appris que la famille avait contacté les autorités pour ordonner le déplacement du corps vers leur propre cimetière. Néanmoins, le docteur s’arrangea pour mettre les dossiers de la police à sa disposition dans lesquels on apprend l’information suivante :
« … il a été porté à mon attention que le 29 septembre 1988, à une heure inconnue, près de la ville de (omis), le corps d’une personne inconnue a été découvert. Homme blanc, environ 40 ans, présentant des déformations sur le corps et le visage dues à des urubus ont résolu le greffier, sous ma direction, à transmettre cela et d’autres documents et à entamer la procédure judiciaire appropriée pour une meilleur compréhension des faits. »
Mais ni la police ni les experts criminels n’ont pu trouver de signes de violence sur le corps ni aucun indice indiquant ce qui c’était produit près du barrage de Guarapiranga.
Enlever le corps du site, a appris Zapata, a été si difficile que l’assistance des pompiers locaux a été demandée, en improvisant un hamac de fortune. La police a pu plus tard identifier le corps : c’était un homme de 53 ans, marié, catholique pratiquant qui vivait au bord du réservoir et travaillait comme gardien pour une ferme près de Guarapiranga et qui allait souvent s’asseoir au bord du réservoir pour pêcher.
Dans son article pour le journal du Centro Brasileiro de Pesquisas de Discos Voadores (Centre Brésilien pour la Recherche sur les Soucoupes Volantes), Zapata fait les remarques suivantes sur les incisions réalisées sur le corps de la potentielle victime de mutilation :
1) Des zones étendues de tissus ont été enlevées des mâchoires supérieures et inférieures ainsi que les yeux et les globes oculaires, la langue et d’autres muscles.
2) Extirpation chirurgicale de certains muscles et viscères en sous-cutané.
3) Extirpation du nombril et perforation circulaire d’environ 3 cm de large par laquelle les organes abdominaux ont été enlevés.
4) Ablation de la poche du scrotum et des testicules.
5) Excision de l’anus de la victime par un orifice ouvert chirurgicalement.
Encarnacion Zapata ajoute que le coroner, Jorge Pereira, a déclaré : « Je n’ai jamais vu un cas comme celui-là. C’est comme si un moteur de 200 CV avait aspiré ses organes internes. » Peut-être que le détail le plus effrayant dans l’enquête de Zapata est le fait que la victime était probablement vivante au moment de l’incident.
Selon ses dires, Zapata se bat pour obtenir l’accès à 12 cas similaires enfermés dans les archives du bureau du coroner de Sao Paulo et pour convaincre les autorités de médecine légale de la sombre réalité des mutilations humaines par des forces non humaines : « Il est difficile de dire si cet homme a eu son premier et dernier contact avec des forces extraterrestres cette nuit-là parce qu’il semble n’y avoir aucun témoin de l’évènement.
Mais je peux affirmer que la région de Guarapiranga est riche en manifestation d’ovnis. »
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