El Ghalloussi qualifie la corruption au Maroc de “structurelle”.
Lundi 16 septembre 2024
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi à Rabat, Mohammed El Ghalloussi, président de l’Association marocaine de protection des deniers publics, a vivement critiqué le projet de loi sur le code de procédure pénale récemment proposé. Selon lui, ce projet de loi pourrait avoir des répercussions graves sur la lutte contre la corruption au Maroc en entravant la capacité des citoyens et des associations à signaler les abus et les détournements de fonds publics.
El Ghaloussi a qualifié la corruption au Maroc de « structurelle » et de « profondément liée à l’absence de démocratie ». Il a averti que les nouvelles dispositions législatives visent à limiter la possibilité pour les citoyens et les associations de déposer des plaintes concernant les malversations financières.
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi à Rabat, Mohammed El Ghalloussi, président de l’Association marocaine de protection des deniers publics, a vivement critiqué le projet de loi sur le code de procédure pénale récemment proposé. Selon lui, ce projet de loi pourrait avoir des répercussions graves sur la lutte contre la corruption au Maroc en entravant la capacité des citoyens et des associations à signaler les abus et les détournements de fonds publics.
El Ghaloussi a qualifié la corruption au Maroc de « structurelle » et de « profondément liée à l’absence de démocratie ». Il a averti que les nouvelles dispositions législatives visent à limiter la possibilité pour les citoyens et les associations de déposer des plaintes concernant les malversations financières.
Le projet de loi, selon lui, non seulement restreint l’accès à la justice pour les dénonciateurs de la corruption mais empêche également le ministère public de poursuivre des affaires sauf si un rapport a été préalablement émis par des institutions spécifiques telles que la Cour des comptes ou le ministère de l’Intérieur.
Lors de la conférence, El Ghaloussi a souligné que “la corruption au Maroc est devenue si omniprésente qu’elle menace l’État et la société”. Il a dénoncé ce qu’il “considère comme des tentatives de protéger les bénéficiaires de la corruption et d’entraver toute avancée vers la transparence et la justice”.
Cette critique est renforcée par le fait que plusieurs dossiers de corruption, notamment ceux concernant les régions de Béni Mellal-Khénifra et Marrakech-Safi, restent non résolus, en partie à cause de compromis politiques et de pressions internes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles