Hausse persistante des prix des carburants au Maroc : Déconnexion du marché mondial ?
Publié le 14 septembre 2024
Taxis Casablanca |
En septembre, les prix du pétrole connaissent une baisse notable sur les marchés internationaux, atteignant des niveaux inférieurs à 67 dollars le baril.
Cependant, cette tendance à la baisse n’a pas eu d’effet sur les prix des carburants au Maroc, où les consommateurs continuent de payer des montants élevés. Cette situation a conduit à une prise de parole de la députée Fatima Tamni de la Fédération de la Gauche Démocratique, qui a adressé une question écrite à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable.
Des prix incohérents avec la tendance mondiale
Dans sa question, Fatima Tamni a souligné que les entreprises de distribution de carburants profitent de la baisse des prix mondiaux pour maximiser leurs profits sur le marché local. Selon les experts, le prix du litre de gazole au Maroc ne devrait pas dépasser 10,23 dirhams, tandis que celui du litre d’essence devrait être inférieur à 11,58 dirhams. Pourtant, les prix actuels sur le marché marocain restent bien au-dessus de ces seuils, suscitant des interrogations sur les raisons de cette divergence.
Accusations de manque de régulation
La députée n’a pas hésité à qualifier les entreprises de carburants de « cupides », dénonçant l’absence de contrôle efficace de la part du Conseil de la concurrence. Elle critique également le silence du gouvernement, qu’elle accuse de laisser les citoyens marocains supporter les conséquences de cette situation sur leur pouvoir d’achat. Le prix élevé des carburants pèse lourdement sur les budgets des ménages, déjà affectés par une inflation croissante.
Le rôle des entreprises et du gouvernement remis en question
Pour Tamni, le problème est double : d’une part, l’absence de régulation du marché par les autorités compétentes, et d’autre part, la volonté des entreprises d’augmenter leurs marges bénéficiaires, même lorsque les conditions économiques internationales permettent une réduction des prix. Elle appelle donc à une intervention urgente pour réguler ce secteur stratégique et protéger le consommateur marocain.
La question reste de savoir si le gouvernement répondra à cet appel et s’il prendra des mesures concrètes pour assurer une transparence des prix.
Des prix incohérents avec la tendance mondiale
Dans sa question, Fatima Tamni a souligné que les entreprises de distribution de carburants profitent de la baisse des prix mondiaux pour maximiser leurs profits sur le marché local. Selon les experts, le prix du litre de gazole au Maroc ne devrait pas dépasser 10,23 dirhams, tandis que celui du litre d’essence devrait être inférieur à 11,58 dirhams. Pourtant, les prix actuels sur le marché marocain restent bien au-dessus de ces seuils, suscitant des interrogations sur les raisons de cette divergence.
Accusations de manque de régulation
La députée n’a pas hésité à qualifier les entreprises de carburants de « cupides », dénonçant l’absence de contrôle efficace de la part du Conseil de la concurrence. Elle critique également le silence du gouvernement, qu’elle accuse de laisser les citoyens marocains supporter les conséquences de cette situation sur leur pouvoir d’achat. Le prix élevé des carburants pèse lourdement sur les budgets des ménages, déjà affectés par une inflation croissante.
Le rôle des entreprises et du gouvernement remis en question
Pour Tamni, le problème est double : d’une part, l’absence de régulation du marché par les autorités compétentes, et d’autre part, la volonté des entreprises d’augmenter leurs marges bénéficiaires, même lorsque les conditions économiques internationales permettent une réduction des prix. Elle appelle donc à une intervention urgente pour réguler ce secteur stratégique et protéger le consommateur marocain.
La question reste de savoir si le gouvernement répondra à cet appel et s’il prendra des mesures concrètes pour assurer une transparence des prix.
Pour l’instant, les Marocains continuent de faire face à des prix de carburant qui ne reflètent pas la réalité du marché mondial, accentuant la pression sur leur quotidien.
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