Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.
La Commission des finances et du développement économique de la Chambre des représentants a entamé les débats autour du PLF 2025, mais en l’absence de presque tous les membres de ladite commission, en plus de la médiocrité de certaines interventions. Les détails dans cette revue de presse qui provient d’Assabah.
Le 30/10/2024 à 19h26
Après son dépôt au Parlement pour examen dans le circuit législatif habituel, le Projet de loi de finances 2025 a été soumis, en fin de semaine dernière, devant la Commission des finances et du développement économique de la Chambre des représentants.
Mais «dès la toute première séance, presque aucun membre de cette commission n’était présent dans la salle, provoquant l’hébétude du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, qui est resté pantois, pendant quelques minutes, en s’interrogeant sur le sort de cette commission qui ne séduit plus personne, contrairement aux années précédentes, lorsque de chauds débats s’enflammaient, autour du projet et les textes l’accompagnant», indique Assabah de ce jeudi 31 octobre.
Plus encore, précisent des interlocuteurs interrogés par le quotidien, «des scènes provoquées par certains députés en lisant des interventions écrites pratiquement superficielles, auraient suscité le sourire des directeurs généraux et des cadres du ministère de l’Économie et des finances, dans la salle».
Pire encore, ajoute le quotidien, «le président d’un groupe parlementaire, qui devrait normalement secouer la salle par une intervention à la hauteur, a préféré déposer un texte écrit sur la table du président par intérim de la commission sans piper mot, suscitant l’ironie des autres députés présents et des cadres du ministère ainsi que des fonctionnaires de l’institution législative».
Après avoir dressé ce constat, le quotidien a relayé la teneur des interventions du président du groupement parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD, opposition), Abdellah Bouanou, du président du groupe parlementaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition), Abderrahim Chahid, du président du groupe Mouvement Populaire (MP, opposition), Driss Sentissi, et du président du Groupe parlementaire du PPS (Parti du progrès et du socialisme, opposition), Rachid Hammouni.
Le point commun de leur intervention s’est articulé autour de «l’estimation du taux de croissance à 4.6% en 2025 qui serait exagérée et ne se base pas sur des données réelles eu égard à la conjoncture nationale et internationale».
De même, ces élus ont affirmé que «le PLF 2025 évoque des chiffres qui ne pourraient être concrétisés, surtout en ce qui concerne l’inflation, le déficit budgétaire et la question de la dette, ainsi qu’une campagne nationale agricole, estimée à 70 millions de quintaux».
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