Covid-19 – Au Maghreb, l’UE maintient le Maroc et la Tunisie sur la liste des pays sûrs et en exclut l’Algérie.


Covid-19 – Au Maghreb, l’UE maintient le Maroc et la Tunisie sur la liste des pays sûrs et en exclut l’Algérie ...






a faute à la pandémie. L’Union Européenne a maintenu sur sa liste, réactualisée le Maroc et la Tunisie parmi les « pays à l’égard desquels les restrictions de déplacement devraient être levées » et en a exclu l’Algérie. 

« A compter du 31 juillet, les États membres (de l’UE) devraient progressivement lever les restrictions de déplacement aux frontières extérieures pour les résidents des pays tiers suivants: Australie, Canada, Géorgie, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay et Chine sous réserve de confirmation de la réciprocité », a indiqué jeudi un communiqué du Conseil de l’Europe.

A noter qu’au niveau du Maghreb, l’Algérie est la plus touchée par la pandémie. Le Comité scientifique algérien de suivi de l’évolution de la pandémie dans ce pays a fait état dimanche d’un total des cas confirmés d’infection au nouveau coronavirus s’élèvant à 31.465, et celui des décès à 1.231.

Toutefois, la situation pourrait être pire en Algérie en l’absence d’un dépistage quotidien important alors que, selon le site d’information algérien « TSA », les résultats des tests PCR pour détecter la Covid-19 prennent jusqu’à deux semaines de retard en raison du manque des kits de prélèvement et des réactifs.
Concernant la Tunisie, elle reste jusqu’à maintenant la moins touchée par l’épidémie du nouveau coronavirus avec seulement 1.561 cas confirmés et 51 décès depuis le début de l’épidémie, selon un dernier bilan annoncé dimanche par le ministère tunisien de la santé. 

Pour ce qui est du Maroc où le nombre de tests de dépistage est allé crescendo jusqu’à dépasser les 21.000 quotidiennement, le dernier bilan du ministère de la santé a fait état d’un total de 25.537 cas positifs au nouveau coronavirus et 382 décès depuis le début de l’épidémie le 2 mars dernier.
 

Prochaines étapes 

La recommandation du Conseil n’est pas un instrument juridiquement contraignant. Les autorités des États membres restent responsables de la mise en œuvre du contenu de la recommandation. Elles peuvent, en toute transparence, ne lever que de manière progressive les restrictions de déplacement à l’égard des pays figurant sur la liste. 

Un État membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de déplacement à l’égard des pays tiers ne figurant pas sur la liste avant que cela n’ait été décidé de manière coordonnée.
Cette liste de pays tiers devrait continuer à être réexaminée régulièrement et elle pourra faire l’objet d’une nouvelle mise à jour par le Conseil, selon le cas, après d’étroites consultations menées avec la Commission et les agences et services de l’UE concernés à l’issue d’une évaluation globale effectuée sur la base des critères susmentionnés. 

Les restrictions de déplacement à l’égard d’un pays tiers donné figurant déjà sur la liste peuvent être levées ou rétablies de manière totale ou partielle selon l’évolution de certaines des conditions et, par conséquent, de l’évaluation de la situation épidémiologique. 

Si la situation dans un pays tiers figurant sur la liste s’aggrave rapidement, il convient que la prise de décision soit rapide.

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