Elections 2021 – Maroc : Des partis politiques veulent élargir la liste nationale à leurs vétérans !
26 août 2020
Spéculation politique. Au Maroc, les dirigeants des partis politiques sont sous pression alors que les consultations vont bon train avec le ministère de l’Intérieur sur les lois électorales, le souci de certains d’entre eux étant d’assurer des sièges au parlement dans la liste nationale à d’anciens cadres partisans.
Les politiques tentent d’assurer, à travers la liste nationale, des sièges parlementaires « à ceux parmi leurs cadres qui ne sont jamais parvenus à se faire élire au niveau local », note le site arabophone Hespress.com.
En ce sens, plusieurs partis, dont certains de l’opposition, proposent de transformer la liste nationale des jeunes et des femmes en celle des jeunes et des compétences en vue des prochaines élections législatives prévues l’année prochaine, précise la même source.
Ils proposent également que cette liste soit établie sur un plan local, le but étant de faire élire certains de leurs dirigeants.
+ Favoriser les dirigeants historiques ou plutôt les jeunes et les femmes ? +
La pression exercée sur les chefs de partis de la part des « dirigeants historiques » a pour but de couronner la carrière politique de ces derniers par un siège au parlement, mettant en avant « la compétence de ceux qui n’ont jamais occupé de siège parlementaire au cours de leur parcours politique ».
Selon des sources partisanes, ces partis proposent, comme à chaque échéance, au ministère de l’Intérieur, une liste de « compétences » afin de leur assurer une présence au parlement sans entreprendre de campagne électorale pour convaincre les électeurs.
Toutefois, les mêmes sources ont indiqué que le ministère de l’Intérieur compte opposer son refus à cette proposition d’autant plus que la liste nationale a été mise en place exceptionnellement pour favoriser les jeunes et les femmes et ne pouvait être maintenue suite à une décision du Conseil constitutionnel qui en a examiné la conformité avec la constitution de 2011.
Le Conseil constitutionnel avait considéré que cette disposition ne pouvait pas avoir un caractère permanent alors qu’il s’agit d’une mesure légale exceptionnelle visant principalement à promouvoir à un moment la représentation de certains groupes sociaux.
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