JEUNES ET ENGAGEMENT POLITIQUE : À QUAND LE DÉCLIC ?

 On se réveille pas.... messieurs El Malik, Benchamass, et El Othmani en ont décidé autrement....


JEUNES ET ENGAGEMENT POLITIQUE : À QUAND LE DÉCLIC ?

Jeunes Maroc
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A peine 1% des jeunes adhèrent aux partis politiques. L’urgence est de mettre en place des mécanismes de démocratie interne pour un renouvellement des élites aux seins des formations politiques au Maroc.


Le constat est alarmant et c’est le quotidien L’Economiste qui en rend compte dans son son édition du 19 au 23 août. «A moins d’une année des prochaines élections, l’un des principaux enjeux reste le taux de participation, particulièrement celui des jeunes», prévient le quotidien. 

Or, en la matière, très peu se bousculent au portillon.

 

Même après la vague du Mouvement du 20 février, et le semblant de regain des jeunes pour la chose politique à cette époque, très peu a été fait par les partis politiques pour canaliser cette énergie. Les partis «ont continué à reproduire les schémas ayant conduit à la sclérose des jeunesses partisanes», alerte L’Economiste.

 

Résultat, le niveau bas, très bas, de l’engagement politique de nos jeunes. Des chiffres pour le dire: seulement 4% des jeunes participent aux manifestations organisées par les formations politiques, aux grèves et autres mouvements sociaux. Seulement 1% des jeunes du pays adhèrent à un parti, toutes tendances confondues. 

Et seuls 9% sont engagés, plus ou moins, dans une action sociale.

 

Pour L’Economiste, cela traduit une crise de confiance majeure des jeunes vis-à-vis de la politique. Fossilisés, les partis ont tout juste bon cru préserver les vieux paradigmes qui ne séduisent plus une jeunesse en quête de clarté. 

Et même en interne, les jeunesses des partis ne font que jouer la carte de la pression pour, à leur tour, bénéficier d’avantages et de passe-droits dont bénéficient les «anciens». Au point que certaines jeunesses militent désormais pour obtenir le droit…à la retraite.

 

Là-dessus, la responsabilité, pleine et entière, revient aux chefs des partis qui au lieu de donner l’exemple et de mobiliser leurs troupes par une implication salvatrice des jeunes compétences, continuent de rentabiliser leur place à leur seul et unique profit. 


On se réveille quand ?

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