Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle ?
Même si elle semble peu probable, l'hypothèse circule néanmoins depuis quelques temps dans les cercles d'initiés.
Et si finalement Donald Trump renonçait à se présenter pour un second mandat ?
Et si finalement Donald Trump renonçait à se présenter pour un second mandat ? Supposition farfelue, fantasme de ses adversaires, cette hypothèse quelque peu surréaliste circule néanmoins depuis quelque temps dans les cercles d'initiés américains.
Et si finalement Donald Trump renonçait à se présenter pour un second mandat ? Supposition farfelue, fantasme de ses adversaires, cette hypothèse quelque peu surréaliste circule néanmoins depuis quelque temps dans les cercles d'initiés américains.
Il y a un mois, des républicains s'inquiétaient même à haute voix de cette éventualité sur la chaîne de télévision Fox News, tout acquise au président sortant. Cette semaine, c'est au très sérieux magazine américain Politico de reposer la question sous la plume du journaliste John F. Harris.
"Tout est possible avec cet homme-là"
Ce dernier étayant son propos en invoquant l'histoire récente de son pays : le 31 mars 1968, Lyndon B. Johnson (LBJ), le successeur de John Fitzgerald Kennedy, annonce au grand étonnement de tous qu'il ne se représentera pas à l'élection présidentielle. "Voilà un président qui savait déjouer les pronostics. Trump nous fera-t-il cette surprise?", s'interroge John F. Harris. Sans se faire d'illusions.
Si quelqu'un peut claquer la porte, c'est bien lui
Mais à président hors norme, réaction hors norme. "Tout est possible avec cet homme-là, souligne Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut français des relations internationales. Avec son caractère narcissique, le fait qu'il n'aime pas perdre, qu'il rejette la faute sur les autres, qu'il ne soit pas un politique comme ses homologues et que les derniers chiffres de popularité ne soient pas bons, on peut légitimement penser que, s'il a la conviction de perdre et d'être humilié publiquement, il pourrait jeter l'éponge." D'autant que ceux qui le connaissent ou le côtoient affirment qu'il préférerait être perçu comme un lâcheur plutôt que comme un perdant. Et nous ne sommes plus en 2016, quand il pouvait se dire qu'il n'avait rien à perdre. "Donc oui, si quelqu'un peut claquer la porte, c'est bien lui", poursuit-elle.
"Tout est possible avec cet homme-là"
Ce dernier étayant son propos en invoquant l'histoire récente de son pays : le 31 mars 1968, Lyndon B. Johnson (LBJ), le successeur de John Fitzgerald Kennedy, annonce au grand étonnement de tous qu'il ne se représentera pas à l'élection présidentielle. "Voilà un président qui savait déjouer les pronostics. Trump nous fera-t-il cette surprise?", s'interroge John F. Harris. Sans se faire d'illusions.
Si quelqu'un peut claquer la porte, c'est bien lui
Mais à président hors norme, réaction hors norme. "Tout est possible avec cet homme-là, souligne Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut français des relations internationales. Avec son caractère narcissique, le fait qu'il n'aime pas perdre, qu'il rejette la faute sur les autres, qu'il ne soit pas un politique comme ses homologues et que les derniers chiffres de popularité ne soient pas bons, on peut légitimement penser que, s'il a la conviction de perdre et d'être humilié publiquement, il pourrait jeter l'éponge." D'autant que ceux qui le connaissent ou le côtoient affirment qu'il préférerait être perçu comme un lâcheur plutôt que comme un perdant. Et nous ne sommes plus en 2016, quand il pouvait se dire qu'il n'avait rien à perdre. "Donc oui, si quelqu'un peut claquer la porte, c'est bien lui", poursuit-elle.
Un fiasco financier
Encore faut-il que la machine républicaine et ses financiers le lui permettent. Peu probable, selon les spécialistes.
Encore faut-il que la machine républicaine et ses financiers le lui permettent. Peu probable, selon les spécialistes.
Et le changement de tactique dans sa campagne tend à montrer que Trump reste un battant. Après le fiasco du meeting en Oklahoma, le président sortant a changé de braquet et embauché un nouveau directeur de campagne, chargé de capter les électeurs du centre.
Fini le sobriquet de "Sleepy Joe", et vive "Joe le socialiste" : "Son message a basculé, et il agite la peur du socialisme en dépeignant un Biden inféodé à l'aile gauche du parti démocrate", explique encore Laurence Nardon.
Quant au journaliste John F. Harris, il continue à espérer qu'au dernier moment "Trump nous fera une séquence à la LBJ".
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