Des femmes yazidies témoignent contre des djihadistes français !
© AFP 2020 SAFIN HAMED
Deux djihadistes français sont accusés d'actes de génocide, crimes contre l'humanité et exactions contre la minorité yazidie.
© AFP 2020 SAFIN HAMED
Deux djihadistes français sont accusés d'actes de génocide, crimes contre l'humanité et exactions contre la minorité yazidie.
Selon Le Figaro, plusieurs femmes issues de cette minorité irakienne ont aidé les enquêteurs français à les identifier.
Victimes d’enlèvement, de vente, viol et tortures par des membres de Daech*, des femmes yazidies ont livré par leurs témoignages des éléments importants aux enquêteurs français, les aidant ainsi à identifier deux djihadistes français, Sabri Essid et Nabil Greseque, rapporte Le Figaro.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert les 25 octobre et 10 juillet deux informations judiciaires pour «génocide (atteintes graves à l'intégrité physique et psychique)» et «crimes contre l'humanité (réduction en esclavage, torture, viols, privations graves de libertés et persécutions)» à l’encontre de Sabri Essid et Nabil Greseque.
Les mis en cause sont notamment accusés d’exactions contre la minorité yazidie (petit groupe ethnico-religieux kurdophone non musulman) en Irak.
Plusieurs victimes témoignent
En octobre, le PNAT a pour la première fois chargé des juges d'instruction d'enquêter sur des soupçons de crimes contre l'humanité commis par un djihadiste français accusé d'exactions contre les Yazidis.
Les 16 femmes yazidies mentionnées comme victimes dans un rapport intitulé «Crimes sexuels contre la communauté yazidie: le rôle des djihadistes étrangers de Daech » et rendu public en 2018 par la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et Kinyat, une ONG kurde irakienne, ont accepté d’y contribuer.
L’un présumé mort; l’autre introuvable.Jusqu'alors, les djihadistes français faisaient uniquement l'objet de poursuites pour des infractions à caractère terroriste. Des associations, dont la FIDH, réclamaient un élargissement aux soupçons de crimes contre l'humanité.
Sabri Essid, visé par un mandat d’arrêt depuis février 2020, est présumé mort depuis plus d'un an et demi par Daech*.
Victimes d’enlèvement, de vente, viol et tortures par des membres de Daech*, des femmes yazidies ont livré par leurs témoignages des éléments importants aux enquêteurs français, les aidant ainsi à identifier deux djihadistes français, Sabri Essid et Nabil Greseque, rapporte Le Figaro.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert les 25 octobre et 10 juillet deux informations judiciaires pour «génocide (atteintes graves à l'intégrité physique et psychique)» et «crimes contre l'humanité (réduction en esclavage, torture, viols, privations graves de libertés et persécutions)» à l’encontre de Sabri Essid et Nabil Greseque.
Les mis en cause sont notamment accusés d’exactions contre la minorité yazidie (petit groupe ethnico-religieux kurdophone non musulman) en Irak.
Plusieurs victimes témoignent
En octobre, le PNAT a pour la première fois chargé des juges d'instruction d'enquêter sur des soupçons de crimes contre l'humanité commis par un djihadiste français accusé d'exactions contre les Yazidis.
Les 16 femmes yazidies mentionnées comme victimes dans un rapport intitulé «Crimes sexuels contre la communauté yazidie: le rôle des djihadistes étrangers de Daech » et rendu public en 2018 par la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et Kinyat, une ONG kurde irakienne, ont accepté d’y contribuer.
L’un présumé mort; l’autre introuvable.Jusqu'alors, les djihadistes français faisaient uniquement l'objet de poursuites pour des infractions à caractère terroriste. Des associations, dont la FIDH, réclamaient un élargissement aux soupçons de crimes contre l'humanité.
Sabri Essid, visé par un mandat d’arrêt depuis février 2020, est présumé mort depuis plus d'un an et demi par Daech*.
Nabil Greseque reste quant à lui introuvable.
Cependant, des procès par défaut pourraient avoir lieu à Paris pour rendre justice aux martyres yazidies.
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