“On ne meurt pour ainsi dire plus du Covid-19” selon le Docteur Olivier de Soyres !

 


“On ne meurt pour ainsi dire plus du Covid-19” selon le Docteur Olivier de Soyres !

25 août 2020


Cette tribune du docteur Olivier de Soyres, médecin réanimateur à Toulouse, est parue dans Le Parisien du 16 août, il y dénonce une “censure morale” et appelle à entendre “la voix de la raison et de la liberté”. 


Extraits.

« Médecin réanimateur à Toulouse, j’ai eu l’honneur de soigner des patients Covid-19 graves. Ceux qui sont si malades qu’il faut les maintenir endormis, intubés, sous respirateur artificiel, parfois pendant six semaines. A ce titre, je me permets ici d’aborder les questions de maladie, de soins et de liberté que cette crise soulève.”

“A l’heure où les villes françaises instaurent le masque obligatoire dans les rues, où les cinémas referment faute de public, où les restaurateurs constatent la frilosité des clients, où les plans sociaux se préparent, on désespère d’entendre la voix de la raison et de la liberté.”

“A condition d’avoir des réanimations en état de fonctionner, on ne meurt pour ainsi dire plus du Covid-19. Cette phrase peut choquer mais c’est notre expérience. Quand les services n’étaient pas débordés, seulement très mobilisés, avec des personnels préparés et formés, ce qui a été notre cas à Toulouse, les patients ont survécu. Certains sont morts avec le Covid, mais pas du Covid. […] Ces patients ne peuvent justifier le chômage des jeunes. Ni les dettes abyssales laissées aux générations suivantes. Ni le renoncement massif à nos modes de vie.”

“La censure morale que certains soignants veulent exercer est une insulte à notre profession. Tous les jours, des gens meurent au travail ou en y allant. Les sauveteurs en mer nous demandent-ils d’arrêter baignade et plaisance au prétexte des risques ?

Le virus est là. La majorité n’en subira pas de dommage significatif. Il est parfois virulent mais on sait maintenant soigner la majorité des cas graves. Alors remettons-le à sa juste place ; n’en faisons pas un terroriste, c’est-à-dire un agent dont l’impact psychologique et sociétal dépasse de loin son impact physique.” […]



Lire l’intégralité de l’article :
– Le Parisien : «Ne pas faire de ce virus un terroriste»

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