Emmanuel Macron se prononce sur le risque d'un reconfinement !
Dans un entretien accordé à Paris Match, le Président de la République a privilégié un reconfinement ciblé face au danger du coronavirus, tout en soulignant qu’un retour au confinement total aurait des conséquences trop importantes pour l’État.
Interrogé par l'hebdomadaire Paris Match sur la probabilité d'un retour à un confinement généralisé, Emmanuel Macron a semblé exclure cette mesure. Dans l’entretien paru jeudi 20 août, il a confirmé que les autorités avaient «des stratégies très localisées, comme ce qui s'est passé en Mayenne, et allant jusqu’à un reconfinement ciblé qu'on pourrait instaurer si la situation l'imposait».
Cependant, «on ne peut pas mettre le pays à l’arrêt, parce que les dommages collatéraux d’un confinement sont considérables. Le risque zéro n’existe jamais dans une société. Il faut répondre à cette anxiété sans tomber dans la doctrine du risque zéro», a-t-il souligné.
Une anxiété «que l’on doit accepter»
«Les Français ont une anxiété légitime, liée au virus, que l’on doit accepter», a reconnu le Président qui dit vivre «un phénomène épidémique totalement neuf».
«Nous devons lui donner un cadre, permettre aux scientifiques d’avancer, accélérer sur les vaccins, garantir leur accès, apporter la meilleure réponse sanitaire compte tenu de ce que l’on sait, tester, tracer, isoler, organiser nos urgences, prévenir, généraliser le port du masque lorsque c’est nécessaire», a-t-il encore indiqué.
Le texte intégral de l’entretien est publié dans le numéro 3720 de Paris Match.
Dans un entretien accordé à Paris Match, le Président de la République a privilégié un reconfinement ciblé face au danger du coronavirus, tout en soulignant qu’un retour au confinement total aurait des conséquences trop importantes pour l’État.
Interrogé par l'hebdomadaire Paris Match sur la probabilité d'un retour à un confinement généralisé, Emmanuel Macron a semblé exclure cette mesure. Dans l’entretien paru jeudi 20 août, il a confirmé que les autorités avaient «des stratégies très localisées, comme ce qui s'est passé en Mayenne, et allant jusqu’à un reconfinement ciblé qu'on pourrait instaurer si la situation l'imposait».
Cependant, «on ne peut pas mettre le pays à l’arrêt, parce que les dommages collatéraux d’un confinement sont considérables. Le risque zéro n’existe jamais dans une société. Il faut répondre à cette anxiété sans tomber dans la doctrine du risque zéro», a-t-il souligné.
Une anxiété «que l’on doit accepter»
«Les Français ont une anxiété légitime, liée au virus, que l’on doit accepter», a reconnu le Président qui dit vivre «un phénomène épidémique totalement neuf».
«Nous devons lui donner un cadre, permettre aux scientifiques d’avancer, accélérer sur les vaccins, garantir leur accès, apporter la meilleure réponse sanitaire compte tenu de ce que l’on sait, tester, tracer, isoler, organiser nos urgences, prévenir, généraliser le port du masque lorsque c’est nécessaire», a-t-il encore indiqué.
Le texte intégral de l’entretien est publié dans le numéro 3720 de Paris Match.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles