La coopération militaire Maroc-Israël inquiète l’Algérie !
La normalisation en décembre 2020 des relations entre Israël et le Maroc, sous l’égide des États-Unis dans le cadre des accords d’Abraham, et la bonne coopération bilatérale qui en a découlé, notamment dans le domaine militaire, soulève des craintes en Algérie.
Le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a abordé lundi l’avenir des accords d’Abraham et « la menace iranienne » avec le secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken. « Le ministre des Affaires étrangères et le secrétaire d’État ont discuté des efforts conjoints pour élargir les accords d’Abraham », a déclaré un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.
Depuis la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc en août 2021, le royaume n’a manqué aucune occasion pour appeler à l’apaisement des tensions. Mais l’Algérie craint que le Maroc tente de tirer parti de ses nouveaux partenariats pour adopter une position dure contre elle (et le Front Polisario) en cas d’escalade des tensions.
Les récents achats de drones turcs par l’Algérie qui est l’un des principaux clients d’armes de la Russie, laissent croire que le pays s’inquiète du partenariat entre le Maroc et Israël et des efforts constants du royaume pour renforcer et moderniser son armée, fait savoir Atalayar. « L’accès du Maroc à la technologie israélienne, en particulier aux véhicules aériens sans pilote (UAV), lui permet de renforcer davantage ses capacités militaires », est-il indiqué dans un rapport.
Mais il faut craindre l’axe Alger-Téhéran qui contribue à intensifier la course nucléaire entre Israël et l’Iran au Moyen-Orient, l’Iran s’apprêtant peut-être à améliorer ses capacités de destruction nucléaire. Le ministre israélien des Affaires étrangères a réitéré toutefois l’engagement de son pays à « combattre la menace iranienne ».
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