L’ukraine et la Russie. Les aveux majeurs du Département d’État des USA !
Les aveux majeurs du Département d’État des USA
Personne ne peut ignorer ces aveux ! Le Département d’État des USA a clairement exposé ses plans pour garantir la primauté mondiale de l’Amérique : il ne s’agit donc pas de « théorie du complot », mais de la réalité ouvertement déclarée.
S’exprimant devant la commission des relations extérieures du Sénat, l’assistant du secrétaire d’État pour l’Europe et l’Eurasie, Wess Mitchell, a déclaré que « les États-Unis punissent la Russie parce que Moscou empêche Washington d’établir sa suprématie sur le monde. »
Soyons donc clairs et honnêtes : les États-Unis, enfin, reconnaissent ouvertement la raison des sanctions contre la Russie parce qu’ils ne peuvent pas admettre que celle-ci puisse avoir un rôle majeur à jouer sur Terre. Tout ce qui est fait, organisé, déployé avec ou contre la Russie, n’a d’autre but que d’obtenir sa capitulation, car la suprématie mondiale des États-Unis est obligatoire mais impossible sans un contrôle total de l’Eurasie.
Mitchell a expliqué aux sénateurs « que le financement du département d’État dépend essentiellement de la politique américaine envers la Russie. » Il a qualifié la « reconnaissance que l’Amérique est entrée dans une période de grande compétition» comme étant «le point d’appui de la stratégie de sécurité nationale», après avoir souligné que « les précédentes administrations ne s’étaient pas suffisamment inquiétées de cela et ne s’étaient pas préparées à vaincre dans cette compétition.» (Sergueï Latychev, Samedi, 15 Sept. 2018)
« Il est toujours d’un intérêt primordial pour les États-Unis, en matière de sécurité nationale, d’empêcher la domination de la masse terrestre eurasienne par des puissances hostiles ». (Mitchell)
« … L’établissement d’un contrôle total sur l’Eurasie est déclaré comme la tâche la plus importante pour les États-Unis. Une revendication claire est faite en faveur d’une victoire de la civilisation maritime sur la civilisation continentale, centre et seul pilier qui soutient la Russie. » (Mitchell)
« Washington avance ouvertement la priorité des exigences les plus strictes de la géopolitique dans le sens le plus catastrophique (la mer doit inonder la terre)… Un défi est lancé à l’existence même de la Russie : elle ne peut mettre fin à sa domination dans sa propre zone géographique vitale qu’en se fragmentant en petits États fantoches (!) » (Mitchell)
Enfin, la Russie est qualifiée de pays « hostile ». (Mitchell)
Ainsi, les tentatives de Moscou pour parvenir à un accord avec
Washington ne peuvent être entendues que s’il s’agit d’une capitulation !
Mitchell a mentionné les « puissances hostiles », c’est-à-dire les alliés de la Russie, la Chine, et le groupe des BRICS. Les États-Unis considèrent donc cette organisation comme leur ennemie dans les domaines économique et militaire. La Chine en elle-même constitue une menace tout aussi puissante que la menace russe et, à long terme, s’avère encore plus dangereuse !
Mitchell a déclaré que les États-Unis se préparaient à un « conflit universel inévitable et nécessaire, une nouvelle guerre mondiale » et que « l’objectif principal de la politique étrangère de l’administration est de préparer notre nation à relever ce défi en renforçant systématiquement les forces militaires et économiques et les fondements politiques du pouvoir américain ». Le chemin de la victoire c’est «la destruction de la Russie ». Pour cela, il faut, selon le plan du Département d’État, convaincre les nations vassalisées d’Europe de se mobiliser contre le mal absolu : la Russie ! On ne peut pas plus clairement faire comprendre aux Européens, à quel point les Etats-Unis veulent la destruction de la Russie et à quel point ils sont réellement nos pires ennemis, tout en étant les pires ennemis de l’humanité dans son ensemble…
« Notre politique russe repose sur la reconnaissance du fait que pour être efficace, la diplomatie américaine envers la Russie doit être soutenue par un pouvoir militaire inégalé et pleinement intégré à nos alliés et à tous nos instruments de pouvoir ». (Mitchell, déclaration du représentant du Département d’Etat US au Sénat)
« Nous avons mis un accent particulier sur le renforcement des États en première ligne les plus sensibles à la ‘pression géopolitique russe’. En Ukraine et en Géorgie, nous avons levé les restrictions imposées par l’administration précédente à l’acquisition d’armes défensives pour résister à l’agression territoriale russe. » (Mitchell)
Le Caucase, la région de la mer Noire, même l’Europe centrale sont qualifiés par Mitchell de zones de combat géopolitique contre la Russie.
« Les cinquante missions diplomatiques américaines en Europe et en Eurasie développent, coordonnent et exécutent des plans d’action sur mesure pour repousser les opérations d’influence russes dans leurs pays hôtes ». (Mitchell)
La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait directement accusé l’Etat profond US, lors de l’affaire avec la Grèce, d’être le créateur du scandale diplomatique. Elle avait déclaré : « Nous savons tout sur vos manoeuvres ». Désormais, c’est aussi Mitchell qui confirme que c’était bien le Département d’État qui avait tout fait, dans la crise avec la Grèce, et non Alexis Tsipras, qui s’est simplement soumis aux USA, ennemi de la Russie.
Selon Mitchell, « de concert » avec ces efforts visant à briser la Russie, « les États-Unis provoquent toute une série d’événements de nature économique: 217 entités physiques et juridiques russes sont sous le coup de sanctions, six missions diplomatiques sont fermées, ‘60 espions ont été expulsés du sol américain’ et le Département d’État se ‘coordonne de manière étroite et efficace’ avec les alliés européens». Au final, Mitchell admettait involontairement pour quelle raison les services de renseignement anglo-saxons avaient eu besoin de « l’affaire Skripal » en révélant implicitement qui avait organisé cette provocation. » (Sergueï Latychev, Samedi, 15 Sept. 2018)
« Le haut représentant du Département d’État s’est déclaré satisfait du déroulement de la guerre économique avec la Russie : ‘en moyenne, les entreprises russes sanctionnées’ perdent environ un quart de leurs revenus opérationnels, l’évaluation totale des actifs a été divisée par deux obligeant les entreprises à réduire leurs effectifs d’un tiers. Selon les estimations des experts du département d’État données par Mitchell, « nos sanctions, cumulativement, ont coûté au gouvernement russe des dizaines de milliards de dollars, en plus de l’impact plus large sur les secteurs publics et l’effet paralysant des sanctions américaines sur l’économie russe ». Mitchell a évoqué la situation de la société RUSAL, ainsi que les attaques contre le rouble russe, qui a fortement perdu de sa valeur pour cette raison, comme exemples d’une guerre hybride réussie contre la Russie. » (Sergueï Latychev)
On sait que depuis, le rouble est remonté en flèche et à pulvérisé tous les niveaux de sa valeur, à tel point que la Banque Nationale russe est obligée d’agir pour limiter la force de sa monnaie…
La politique des USA est de comprimer au maximum l’économie russe
jusqu’à ce que la Russie accepte de capituler ! Il n’y a pas d’autre
objectif !
Ayant accusé la Russie moderne d’utiliser les méthodes « bolcheviques »
et « soviétiques » dans son impasse géopolitique avec les USA, Mitchell a
fait de Poutine le « père » de la doctrine de politique étrangère
américaine depuis longtemps « une stratégie du chaos aux effets
stratégiques ».
Voilà qui a le mérite d’être clair et sans ambiguïté pour tous ceux qui voudraient persévérer dans le psittacisme ânonnant de l’accusation extravagante d’un « complotisme », exclusivement occidental, n’existant en réalité que dans les cerveaux lavés à la doctrine du mensonge étatique au service des intérêts ultralibéraux… Mitchell a non seulement décrit les objectifs de la politique étrangère des États-Unis, mais il a également révélé les méthodes exécrables que Washington utilise pour les mettre en pratique. Il a montré à tous ceux qui sont prêts à regarder la vérité en face, le danger exceptionnel que les États-Unis représentent pour le reste du monde et, avant tout, pour la Russie et donc pour l’Europe. Il faut le dire clairement : les USA sont une organisation terroriste criminelle qui menace le monde entier d’extermination au nom d’une idéologie hégémoniste qui les pousse à penser que les génocides sont « légitimes » en vertu d’une prétention de domination à laquelle ils se sont identifiés ! De plus, le « Département d’Etat US » se réjouit ouvertement de faire le Mal et d’infliger le Mal, pour le simple plaisir de rester les maîtres absolus de la Terre ! On ne peut pas être plus ordurier que ces pervers de l’étatisme Nord-Américain…
Les moyens mis en place par les USA, pour assurer, organiser, alimenter la guerre contre la Russie
Les efforts du « Global Engagement Center » GEC, seront désormais dirigés contre les informations émanant de Russie. C’est dans ce but qu’en janvier 2017, la Commission sénatoriale des Affaires étrangères US avait rédigé le rapport : Putin’s asymmetric assault on democracy in Russia and Europe: implications for U.S. national security (L’assaut asymétrique de Poutine sur la démocratie en Russie et en Europe : implications pour la Sécurité nationale des États-Unis).
Le Conseil de l’Atlantique a été fondé en 1961. Son but actuel sera d’attaquer directement la Russie, via les médias sociaux. Il s’agit de donner à ces réseaux un revenu garanti pour qu’ils puissent tranquillement se consacrer à ce travail de destruction arbitraire, sans avoir à se soucier du paiement de leurs factures. Ils doivent également promouvoir l’idée que la Russie est une menace existentielle pour l’Europe et les États- Unis, justifiant le bien fondé et la raison d’être de l’occupation de l’Union Européenne par les armées du 4è Reich : appelées OTAN.
Le Centre d’analyse des politiques européennes (CEPA) créé en 2005.
Basé à Washington, et non sur le territoire de l’UE, il a un avant-poste à Varsovie. Cette organisation travaille à la promotion de l’agenda de l’armée américaine et de la politique étrangère étasunienne. Il s’agit pour elle de créer une « Europe centrale et orientale en lien étroit et durable avec les États-Unis ». Le CEPA réunit des personnalités médiatiques qui consacrent leur vie dans l’opposition à la Russie. Il attisera désormais les tensions, ou les inventera lorsqu’elles n’existeront pas, dans le but de susciter des affaires pour ses sponsors issus de l’industrie militaire.
German Marshall Fund des États-Unis
Fondation créé en 1972 : cette organisation n’a rien d’allemande mais elle a vu le jour en Allemagne occupée par les USA et inspirée du plan Marshall pour l’Europe. Elle se consacrera à organiser le pillage et la domination de l’Europe en l’obligeant à orienter ses lois au profit exclusif des multi nationales étasuniennes.
Institute for the Study of War créé en 2007. Ce groupe de pression pourrait s’appeler « The Institute for the Promotion of War » (L’Institut pour la promotion de la guerre). Il travaille à pousser à plus de conflits au Moyen-Orient. L’arrivée récente et puissante de Moscou dans cette zone a conduit cette organisation à penser massivement la provocation pour la guerre contre la Russie.
L’IFTSOW multiplie les agressions américaines. Il a soutenu la « surenchère » irakienne et a encouragé une plus grande implication des USA et de leurs alliés en Afghanistan. L’IFTSOW s’est concentré sur la Syrie, la Libye, l’Iran et désormais sur la Russie. L’une de ses lobbyistes, Jennifer Cafarella, avait demandé en 2018 que l’armée américaine envahisse carrément Damas, afin d’entraîner volontairement Washington dans un conflit direct avec la Russie et l’Iran. Le 27 août 2018, Bolton appelait ce qui reste de ses mercenaires de Daech à organiser une nouvelle attaque chimique en Syrie pour pouvoir prétexter un nouveau bombardement massif de Damas, afin de stopper la victoire définitive des Syriens contre l’Empire (du Mal : la coalition occidentale illégale de Doha et les criminels qui la dirigent) ! En décembre 2018, Trump donnait l’ordre du replis total des forces américaines en Syrie. Les USA se retiraient de la Syrie et abandonnaient à leur sort, les Kurdes pro israéliens, entraînés par les forces US. Puis un contre ordre serait donné pour maintenir la présence américaine dans le nord de la Syrie, du fait du comportement problématique des Turcs. En janvier 2020, on pouvait dire que les provocations de l’Iran par les USA allaient bon train et les mensonges pleuvaient à nouveau comme des cordes, dans les médias collabos toujours aussi niais et serviles…
L’Occident est devenu un ensemble de sociétés coercitives et faussement consensuelles. L’Union Européenne s’est dotée d’une bureaucratie plus lourde et plus oppressante que celle de l’ancienne Union soviétique. Tandis que la Russie est devenue la championne du Droit international.
Le 9 juillet 2020, l’armée américaine débarquait en France au port de La Rochelle. Ouest-France écrivait à cette occasion que « l’armée américaine débarquait à La Rochelle pour renforcer la défense européenne », « pour renforcer le flanc Est de l’Europe face à la Russie. »
A suivre …
Par Jean-Yves Jézéquel
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