REMANIEMENT MINISTÉRIEL: SAÂD-EDDINE EL OTHMANI RENCONTRE NABIL BENABDELLAH.
Le prochain remaniement ministériel a été au centre d'une rencontre jeudi soir entre le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani et le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah.
Le PPS est concerné par ce remaniement puisqu'il a récemment présenté au chef du gouvernement, El Othmani, les candidats ministrables aux postes de la Santé et de l'Habitat suite au limogeage par SM le roi Mohammed VI de ses deux ministres pour dysfonctionnements dans les chantiers d'Al Hoceima.Nabil Benabdellah a confirmé à le360 cette rencontre sans en préciser les détails. "Oui, je me suis rendu au siège du parti du PJD où se tenait la réunion du secrétariat général de ce parti. C'était l'occasion de saluer les membres du nouveau bureau politique", a-t-il déclaré ajoutant avoir tenu par la suite "des discussions en tête-à-tête avec El Othmani sur différents sujets d'actualité".
Le PPS, persona non grata dans le prochain gouvernement ?
Les noms proposés par le PPS, pour remplacer Benbdellah et Ouardi, ne seraient pas, ajoute Al Massae, les meilleurs profils que compte le parti. C’est ce qui leur a valu un carton rouge de la part du chef de gouvernement.
Les noms proposés par le PPS, pour remplacer Benbdellah et Ouardi, ne seraient pas, ajoute Al Massae, les meilleurs profils que compte le parti. C’est ce qui leur a valu un carton rouge de la part du chef de gouvernement.
Les déboires du PPS n’en finissent plus. Après le séisme royal qui a fait tomber deux de ses ministres (Nabil Benabdellah, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville et Houcine Ouardi, ministre de la santé), le parti risque finalement de ne pas prendre part au gouvernement bis de Saâd Eddine El Othmani.
C’est que les noms proposés par le parti pour remplacer les deux ministres limogés n’ont pas été au goût du chef de gouvernement et de la commission centrale. D’après le journal Al Massae, le PPS est conscient de son absence éventuelle du prochain gouvernement mais préfère se vautrer dans le silence. « Le parti n’a pas réagi publiquement à ce véto par respect à la décision de la commission. Nabil Benabdellah, son secrétaire général, a préféré en informer le bureau politique du parti. Il préfère que le chef de gouvernement annonce la nouvelle au cas où aucun nom du parti n’est désigné », peut-on lire dans le quotidien arabophone.
Source : Al Massae
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