Le monde arabo-musulman reste mobilisé contre la décision de Donald Trump sur le statut d’al-Qods.
Depuis l'annonce le 6 décembre du président américain Donald Trump de reconnaître al-Qods/Jérusalem comme capitale d'Israël, des manifestations se tiennent quotidiennement dans les Territoires palestiniens et dans d’autres pays arabes et/ou musulmans, en plus de marches et de sit-in organisés ici et là en Occident. La décision américaine ne semble pas près de passer dans ce qu’on appelle la rue arabe.
« L'Organisation de la Conférence islamique (OCI) proclame Jérusalem-Est capitale de la Palestine et appelle tous les pays à reconnaître l'État palestinien et Jérusalem-Est comme sa capitale occupée », lit-on dans un communiqué diffusé à l'issue du sommet de l’Organisation tenu cette semaine à Istanbul. Dans son discours d'ouverture de ce sommet extraordinaire des dirigeants du monde musulman, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié Israël d' « Etat d'occupation et terroriste ». Pour sa part, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a accusé Donald Trump d'avoir « offert al-Qods en cadeau au mouvement sioniste », puis il a affirmé que les États-Unis n'avaient plus de rôle à jouer dans le processus de paix.
Et après le Sommet, le chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a appelé à des manifestations tous les vendredis dans les pays musulmans et les Territoires palestiniens pour protester contre la décision des Etats-Unis de reconnaître al-Qods comme capitale d'Israël.
« Nous appelons la nation à faire de chaque vendredi une journée de colère et de révolution dans toutes les capitales et villes jusqu'à ce nous obtenions l'annulation de la décision de Donald Trump », a-t-il lancé lors d'un meeting populaire.
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