Comment Hitler est-il mort ? L'enquête qui met fin à l'énigme.
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des journalistes ont obtenu l’autorisation d’effectuer des examens scientifiques sur ces ossements. Le Kremlin prétend qu’ils appartiennent à Hitler.
Qu’en est-il vraiment ?
Qu’en est-il vraiment ?
Récit d'une enquête fascinante.
Ci-gît le corps du Führer, ou plutôt ce qu’il en reste : un bout de crâne et des morceaux de mâchoire, derniers fragments osseux du leader de ce IIIe Reich censé durer mille ans.
Un morceau de calotte crânienne
et des débris de mâchoires, conservés dans les archives russes,
sont tout ce qui reste du tyran nazi. (Fayard/TSA FSB)
Pied de nez de l’histoire : ces restes du dictateur nazi reposent désormais dans une vulgaire boîte à disquettes des années 1990 pour le premier et dans un banal emballage cartonné de cigarettes datant de l’ère soviétique pour les seconds, reliquaires de fortune prenant la poussière dans les tréfonds des archives secrètes de l’Etat russe, lui qui redoutait de finir "empaillé" dans la vitrine à trophées de Staline.
Pour Jean-Christophe Brisard :
"Les Russes traitent, sciemment ou pas, les restes d’Hitler avec autant d’égards que ceux d’un chien. Ils ne veulent surtout pas lui témoigner le moindre respect."
Le journaliste est l'un des très rares privilégiés à avoir eu accès aux derniers restes du Führer, conservés à Moscou aux archives d’Etat de la Fédération de Russie ainsi qu’à la Loubianka, le siège du FSB, les services secrets russes (ex-KGB).
Pendant de longues années, le Kremlin a gardé le silence le plus absolu sur ces ossements.
Ce n’est qu’en 2000 qu'ils seront présentées au public lors d’une grande exposition baptisé.
Le Mystère de la mort d’Hitler : Un des cold cases les célèbres de l’Histoire
Un morceau de calotte crânienne
et des débris de mâchoires, conservés dans les archives russes,
sont tout ce qui reste du tyran nazi. (Fayard/TSA FSB)
et des débris de mâchoires, conservés dans les archives russes,
sont tout ce qui reste du tyran nazi. (Fayard/TSA FSB)
Pied de nez de l’histoire : ces restes du dictateur nazi reposent désormais dans une vulgaire boîte à disquettes des années 1990 pour le premier et dans un banal emballage cartonné de cigarettes datant de l’ère soviétique pour les seconds, reliquaires de fortune prenant la poussière dans les tréfonds des archives secrètes de l’Etat russe, lui qui redoutait de finir "empaillé" dans la vitrine à trophées de Staline.
Pour Jean-Christophe Brisard :
"Les Russes traitent, sciemment ou pas, les restes d’Hitler avec autant d’égards que ceux d’un chien. Ils ne veulent surtout pas lui témoigner le moindre respect."
Le journaliste est l'un des très rares privilégiés à avoir eu accès aux derniers restes du Führer, conservés à Moscou aux archives d’Etat de la Fédération de Russie ainsi qu’à la Loubianka, le siège du FSB, les services secrets russes (ex-KGB).
Pendant de longues années, le Kremlin a gardé le silence le plus absolu sur ces ossements.
Ce n’est qu’en 2000 qu'ils seront présentées au public lors d’une grande exposition baptisé.
C’est sous la forme d’un cold case (une affaire non résolue) que le documentaire Le Mystère de la mort d’Hitler nous propose de déterminer définitivement ce qu’est devenu Adolf Hitler à la fin de la guerre. Et pour ce faire, direction Moscou et les archives russes classées top secret mais que le médecin-légiste et anthropologue français Philippe Charlier a eu l’autorisation d’étudier. Accompagnée de la journaliste russe Lana Parshina, celui-ci va même avoir accès à des restes humains présentés comme ceux d’Adolf Hitler. Et c’est donc un Philippe Charlier confronté aux réticences d’archivistes russes formées pendant la guerre froide ou entouré par plusieurs agents du FSB (Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie) que filme le réalisateur Jean-Christophe Brisard pendant le travail d’expertise minutieux et minuté de celui-ci, tout en nous rappelant les enjeux politiques d’une époque pas si lointaine.
Radiographies, rapports d’autopsie, comptes rendus d’interrogatoires, rapports secrets des services secrets russes, déductions et expérience ne seront pas de trop à Philippe Charlier pour résoudre ce mystère mis en place par Joseph Staline au lendemain de la guerre. Et quelle surprise de découvrir que des éléments à valeur historique de cette enquête hors norme sont conservées simplement dans une vieille boîte à disquettes (le morceau de crâne supposé de Hitler) ou dans une vieille boite de cigarillos (les fragments de dents supposés du dictateur allemand).
Alors, Adolf Hitler s’est-il oui non suicider et les Russes ont-ils été vraiment en possession de son corps ? Au bout du suspense, le documentaire Le Mystère de la mort d’Hitler donne son verdict sur l’un des cold cases les célèbres de l’Histoire.
En savoir plus :
- Le Mystère de la mort d’Hitler a été diffusé dans la case documentaire Infrarouge de France 2 le mardi 20 mars 2018 à 23h25. Le documentaire est disponible en streaming et en replay sur France.tv
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