Saïd al-islam Kadhafi, affirme avoir des preuves solides contre Sarkozy.

Saïd al-islam Kadhafi, affirme avoir des preuves solides contre Sarkozy.

Les malheurs de Nicolas… Grosso modo et un peu schématiquement ; les complotistes disent ceci : “Nicolas a fait copain-copain avec Mouammar Kadhafi qui lui a refilé du pognon pour financer sa campagne électorale, mais ensuite pour empêcher Mouammar de parler ou peut-être de faire du chantage, Nicolas a foutu le bordel en Libye et les services spéciaux ont éliminé le généreux copain et sa smalah” – Jusqu’ici les élucubrations des complotistes.

Retour à la réalité : “ils” n’ont pas réussi à éliminer un des fils de Kadhafi le dénommé Saïf al islam… qui (faites fonctionner votre imagination) se serait réfugié dans les tribus du désert style Lawrence d’Arabie et qui… olala… refait surface ces jours-ci car il se présente aux élections présidentielles avec l’intention de remettre son pays sur les rails… et… cerise sur le loukoum,  s’exprime au sujet du “clown Sarkozy qui doit rendre à la Libye l’argent qu’elle lui a prêté…”

Écoutez toute la vidéo à ce lien de Africanews : 

Écoutez toute la vidéo à ce lien de  BFM TV : 

Saïf al-Islam Kadhafi n’a pas attendu longtemps pour rebondir à la garde à vue de Nicolas Sarkozy, soupçonné d’avoir utilisé de l’argent libyen pour le financement de sa campagne victorieuse à la présidentielle de 2007.

Une réponse tardive, mais digne d‘être saluée, s’est réjoui ce mardi Saïf al-Islam Kadhafi dans une réaction exclusive à Africanews. 

Le fils de l’ancien guide libyen Mouammar Kadhafi a notamment “félicité la justice française pour l’arrestation de Nicolas Sarkozy (…)

Elle (la garde à vue de Sarkozy, NDLR) vient en retard et après 7 ans de guerre. Je dis dommage parce que j’avais donné moi-même les preuves sur cette affaire (…) mais la justice, que ce soit en France ou à l’international, n’a pas bougé à l’époque. »

À présent, le fils du défunt guide libyen Mouammar Gaddafi, espère que l’affaire ne se confinera pas qu‘à la garde à vue de Nicolas Sarkozy et que ce dernier soit traduit devant la justice internationale pour “ses crimes contre la Libye (…) Je précise que j’ai encore des preuves solides contre Sarkozy. 

Et je n’ai pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyen qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa campagne électorale. Il y a aussi Bachir Salah l’ex PDG de la Libya Investment qui est prêt à témoigner malgré les menaces de mort”.

Pour Saïf al-Islam, ce serait alors un sérieux coup d’accélérateur à cette affaire qu’il juge avoir été négligée par la justice française et internationale (…) “Je tiens à vous dire que l’ex-président Sarkozy est responsable du chaos et de la propagation du terrorisme et de l’immigration clandestine en Libye et dans la région. J’appelle donc le président Macron à prendre des mesures pour soutenir les élections en Libye qui pourraient corriger ce qu’a fait son prédécesseur”, a-t-il conclu.>>

Qui est Saïf al islam ? voyez Wiki : <>

Bref Saïf al islam n’est pas né de la dernière pluie… à suivre !

(P.S. Ces jeunes générations ont des avantages sur nous : ils connaissent leurs langues et les nôtres, ils connaissent leurs mentalités et de par leurs études, fréquentations et passé de golden boy, ils connaissent aussi les nôtres, ils comprennent les arcanes des relations entre les pouvoirs dans les pays «arabo-musulmans» et comme disait Ziad Takieddeine : « les Européens ne comprennent rien au Moyen Orient, ils doivent apprendre à traiter avec tous ces gens. »…

Le président coréen Kim Jong Un n’a-t-il pas séjourné plusieurs années (scolaires) en Suisse ? Les fameux collèges privés ne reçoivent-ils pas la crème de la jeune génération qui se prépare à devenir les décideurs polyglottes de demain alors que nos enfants ne savent plus écrire sans fautes, ni faire une analyse de texte, ni rédiger une dissertation…

L’affaire des millions libyens pour le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 refait surface. Selon Mediapart, la justice française a en sa possession un carnet ayant appartenu à un haut dignitaire libyen dans lequel sont confinées trois grosses transactions.

Il s’agit au total de 6,5 millions d’euros, donnés à l’ancien président français en trois tranches. Le carnet dont Choukri Ghanem, chef du gouvernement (2003-2006) et ministre du pétrole (2006-2011) de la Libye décédé le 29 avril 2012 à Vienne, était le propriétaire, évoque clairement les détails de cette série de versements.

Il indique ainsi qu‘à une réunion tenue le 29 avril 2007, Bachir Saleh, le directeur de cabinet de Moummar Kadhafi et patron de l’un des fonds souverains du pays, le Libyan Africa Portfolio, fait savoir qu’il a transféré 1,5 million de dollars à Sarkozy. On y apprend par ailleurs que trois autres millions de dollars ont été envoyés par l’un des fils du “Guide” libyen et deux autres millions de dollars par le chef des services secrets intérieurs libyens et beau-frère de Kadhafi.

Des informations qui pourraient apporter un nouvel éclairage à la justice française qui a ouvert depuis 2013 une enquête sur un possible financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par le régime libyen. 

L’investigation avait notamment été suscitée par des déclarations chocs d’anciens compagnons de route de Mouammar Kadhafi qui accusaient le candidat républicain d’avoir reçu de l’argent du régime libyen pour financer sa campagne.

En 2012 déjà, Mediapart mettait au grand jour un document relatif à un accord de principe entre l‘équipe de campagne de Sarkozy et le régime libyen, évoquant un financement de 50 millions d’euros. Jusqu‘à ce jour, la justice française n’a jamais pu démontrer que ce document était faux, quand bien même l’ancien président français l’a toujours contredit.

À quelques mois de la présidentielle 2017 à laquelle il est également candidat, ce nouveau rebondissement, auquel s’ajoutent d’autres scandales dont l’affaire Bygmalion, vient semer le trouble à la campagne de Nicolas Sarkozy.