Trump remplace son secrétaire d'État, Rex Tillerson, par le controversé Mike Pompeo

Trump remplace son secrétaire d'État, Rex Tillerson, par le controversé Mike Pompeo

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Le président américain a décidé de remplacer son secrétaire d'État, Rex Tillerson, par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Donald Trump souhaitait s'entourer d'une équipe qui soit sur la même longueur d'onde que lui, en vue du sommet avec la Corée du Nord. 
L'ex-patron du géant pétrolier Exxon Mobil n'avait pas non plus soutenu Trump, suite au refus de ce dernier de condamner les suprémacistes blancs lors des rassemblements néonazis de Charlottesville en août. Le désormais ex-chef de la diplomatie aurait carrément traité le président de "putain de débile" et aurait menacé de démissionner, lors d'une réunion au Pentagone en juillet, révélait en octobre NBC News. Des informations que la Maison-Blanche avait démenties sur le champ.

Mike Pompeo, l'ultra-conservateur climatosceptique

Selon les informations du Washington Post, Trump avait déjà demandé vendredi dernier à son secrétaire d'État de démissionner, raison pour laquelle il a écourté son voyage en Afrique pour revenir dare-dare à Washington.
Comme courait aussi la rumeur depuis le mois de décembre, c'est Mike Pompeo, l'actuel directeur de la CIA, qui lui succédera. "Mike Pompeo, directeur de la CIA, deviendra notre nouveau secrétaire d'État. Il fera un job fantastique! Merci à Rex Tillerson pour son service! Gina Haspel deviendra la nouvelle directrice de la CIA, et la première femme choisie à ce poste. Félicitations à tous!", a ainsi annoncé Donald Trump sur son compte Twitter.
Ce n'est toutefois pas un mal pour un bien. Climatosceptique convaincu, la position de Pompeo est très conservatrice sur bon nombre de dossiers. Le militaire de 54 ans, proche du Tea Party, est, par exemple, favorable à l'espionnage de masse de dirigeants étrangers et veut d'ailleurs voir Edward Snowden jugé et condamné à mort. Il a également critiqué la décision de l'administration Obama de fermer les prisons secrètes de la CIA et de faire respecter aux interrogateurs sur place les lois anti-torture. Tout comme Trump, il était aussi pour ne plus certifier l'accord nucléaire avec l'Iran.
Cette décision surprise a été prise par Trump dans le but de changer son équipe en vue du sommet avec la Corée du Nord qui aura lieu au mois de mai, indique un haut responsable américain au Washington Post. Le président américain avait, en effet, besoin de s'entourer de gens sur la même longueur d'onde que lui.

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