Pedro Sánchez et la présidente de la CE saluent le discours du roi Mohammed VI du 20 août.
Dans son premier commentaire sur le dernier discours du roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol Pedro Sánchez a considéré cette allocution comme une opportunité pour redéfinir les relations entre les deux pays. Les représentants de l’UE ont plaidé pour un rapprochement.
Publié le 21/08/2021
Le discours de Sa Majesté le roi Mohammed VI du 20 août a volé la vedette à la visite effectuée, ce samedi 21 août à un centre d'accueil installé à la base aérienne de Torrejon de Ardoz, à l’Est de Madrid, où des avions d’évacuation arrivent en provenance d’Afghanistan, par Pedro Sánchez, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel.
Lors du point de presse des trois responsables, les questions des journalistes espagnols se sont focalisées sur l’allocution royale d'hier, marquée par la détermination de Mohammed VI d’ouvrir une nouvelle étape dans les relations avec l’Espagne.
«Je crois que de chaque crise découle une opportunité. Et je crois que le discours de SM le Roi constitue une grande opportunité pour redéfinir les relations entre les deux pays et les piliers sur lesquels elles reposent», a souligné le chef du gouvernement espagnol, le premier concerné par la teneur du discours du souverain.
«C'est sur la confiance, le respect et la collaboration présente et future que nous pouvons bâtir des relations plus solides que celles que nous entretenons actuellement», a fait remarquer Sánchez, ajoutant que «le Maroc et l’Espagne sont des alliés, des voisins et des amis».
Des éloges au partenariat Maroc-UE sans évoquer Brahim Ghali
De son côté, la présidente de l’exécutif européen a rappelé que «le Maroc et l’Union européenne sont deux partenaires stratégiques et il est important de maintenir cette relation et la consolider».
Même son de cloche auprès du président du Conseil européen, Charles Michel.
« Le Maroc est un partenaire pour l'Espagne et pour l'Union européenne et nous souhaitons effectivement pouvoir continuer à être engagés pour approfondir ce partenariat qui est essentiel entre le Maroc et l'Union européenne », a indiqué l’ancien Premier ministre belge.
Pour l’heure, les véritables causes de la crise entre le Maroc et l’Espagne sont mises sous le boisseau.
Les principaux acteurs évitent d’aborder l’accueil du chef du Polisario, Brahim Ghali, et surtout la position de l'exécutif espagnol sur la marocanité du Sahara ainsi que le soutien actif d’Unidas-Podemos, membre de la coalition gouvernementale de gauche au pouvoir à Madrid, au mouvement séparatiste.
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