Tunisie : Le Président s'engage à affronter les monopoles des biens et services.

 

Tunisie : Le Président s'engage à affronter les monopoles des biens et services

- Kaïs Saïed a affirmé qu'ils "paieront cher"

Le 02.09.2021
 
Tunisie : Le Président s'engage à affronter les monopoles des biens et services

Le Président tunisien Kaïs Saïed a déclaré qu'il s'opposerait fermement aux monopoles des biens et services dans divers secteurs du marché local, soulignant qu'ils "paieront cher".

C'est ce qui ressort des déclarations de Saïed durant la soirée du samedi, à l'issue de la visite d'un entrepôt de fer dans la région de Bir Mcherga, dans le gouvernorat de Zaghouan (sud de la capitale), où 31 mille tonnes de fer destinées à la construction étaient stockées à des fins spéculatives.

La Tunisie a intensifié ses opérations de contrôle et le Président a multiplié les déclarations concernant les monopoles des biens et services, à la suite de ses décisions, notamment le limogeage du Chef du gouvernement et la suspension du Parlement.

Dans une vidéo publié par les médias locaux et relayée sur les réseaux sociaux, le Président tunisien a déclaré qu'il poursuivrait "la guerre contre toutes les manifestations de monopole, et qu'il serait intolérant avec quiconque ayant l'intention de contrôler l'approvisionnement du marché, d'augmenter les prix et abuser du pouvoir des citoyens".

Le chef de l'Etat tunisien a ajouté : "les monopoleurs cherchent à contrôler le marché et les politiques de l'État, et il n'y a pas de place pour la tolérance avec eux et ils le paieront cher. Ce sont des criminels qui maltraitent le peuple tunisien et qui paient des pots-de-vin à ceux qui font semblant de ne rien voir, mais l'État continuera à les confronter fermement."

Les prix des matériaux de construction en Tunisie ont connu une augmentation remarquable ces derniers mois, ce qui a contribué à la détérioration du pouvoir d'achat parmi plusieurs catégories de Tunisiens.

La Tunisie est entrée dans une crise politique, depuis que le Président avait décidé, le 25 juillet dernier, de geler le Parlement pour une durée de 30 jours (prolongée jusqu'à nouvel ordre), de lever l'immunité des députés, et de limoger le Chef du gouvernement Hichem Méchichi, en attendant l'annonce du nom d'un nouveau chef du gouvernement dans les prochains jours.

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