BHL insulte en directe Dominique de Villepin et y compris Jean-Luc Mélenchon, d'antisémitisme et la réponse des deux Grands Politiciens est plus que mesurée !
« Polémique de Villepin » : La fabrique médiatique de « l’antisémitisme d’ambiance ».
« Pas de place pour de tels propos » : Dominique de Villepin réclame des « excuses » à BHL qui l’a accusé d’antisémitisme
L’essayiste Bernard-Henri Lévy a affirmé dimanche sur LCI que Dominique de Villepin et Jean-Luc Mélenchon avaient une « haine d’Israël » et des « juifs ». L’ancien Premier ministre s’est indigné un peu plus tard sur la même chaîne.
Pour Dominique de Villepin, il « n’y a pas de place pour de tels propos dans le débat démocratique ». « La calomnie et le mensonge nient le débat », a lancé ce dimanche soir sur LCI l’ancien Premier ministre. Celui-ci réagissait aux déclarations de l’essayiste Bernard-Henri Lévy plus tôt sur la même chaîne. « Je crois qu’il y a chez [Jean-Luc Mélenchon] comme chez Dominique de Villepin autre chose que du calcul froid. Il y a une haine qu’il inspire, qu’il dégage. Une haine d’Israël et ceux dont Israël est le nom, c’est-à-dire les juifs », a taclé le philosophe.
De quoi provoquer la colère de Dominique de Villepin qui ne « peut accepter de telles paroles de la part de Bernard-Henri Lévy qui portent atteinte à la dignité que tout homme doit avoir quand il s’exprime dans l’espace public ». L’ancien Premier ministre plaide de longue date pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza où la guerre entre le Hamas et l’armée israélienne se poursuit.
À l’inverse, « BHL » a pris à plusieurs reprises publique position en faveur d’Israël en appelant à « l’aider à vaincre le Hamas ». Fin septembre dernier, il avait estimé sur BFMTV qu’il s’agissait « d’une faute de demander un cessez-le-feu » au Moyen-Orient.
« Je demande des excuses »
« Je pense que dans le débat démocratique, et qui plus est la veille du 7 octobre, à un moment où on va commémorer un terrible massacre, il y a une nécessité de dignité et de respect dans le débat », a attaqué Dominique de Villepin. « La condition n° 1 du débat, c’est le respect de l’autre. Il y a une double essentialisation de ma personne », a dénoncé celui qui a aussi été ministre des Affaires étrangères entre 2002 et 2004. « Le débat n’est pas du tout sur une quelconque question juive ou une question d’Israël. Qu’est-ce qui m’oppose avec Bernard-Henri Lévy ? C’est la question de la guerre et de la paix.
« Je demande des excuses et je demande un comportement démocratique qui soit respectueux de l’autre », a déclaré Dominique De Villepin, en dénonçant une « double essentialisation de mes idées et de ma personne ». « Contrairement à ce que dit Bernard-Henri Lévy, ce qui se dégage de lui, c’est la haine de l’autre. »
De son côté, le chef de vile de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon - également attaqué par Bernard-Henri Lévy - a réagi sur X (ex-Twitter). « De Villepin, vous perdez votre temps avec BHL qui nous insulte. » « Un mot de saint Augustin résume ce qu’on peut en dire : honte à qui est sans honte !
On commence à connaître l’histoire.
Les artistes ne doivent pas se soumettre à la dictature de la pensée commune.
Fake news
Cette sortie ne suscite aucune réaction sur le plateau, et pour cause : Le reportage montrait justement des artistes (peu connus) ou des agents d’acteurs confrontés à cette forme de maccarthysme moderne.
Mais peu importe : La machine est lancée. D’abord diffusé par quelques comptes sur X ayant des dizaines de milliers d’abonnés (le 24 novembre), l’extrait est tronqué – et sans le reportage précédent, puis est reposté par Jacques Attali le 25 novembre avec ce commentaire : « L’antisémitisme, si longtemps masqué, se déchaîne, en croyant intimider… » Vu 1,3 million de fois, le tweet de l’ancien conseiller de François Mitterrand est notamment rediffusé par Charles Enderlin – que l’on a connu plus clairvoyant – avec ce mot : « Villepin déraille ». Claude Weill s’amuse à son tour sur X : « À qui peut bien penser Villepin quand il dénonce cette puissance financière occulte qui tient Hollywood, le monde de l’art et des médias, et les empêche de dire ce qu’ils pensent sur le conflit du Proche-Orient ? Qui ??? Les bretons ? Les auvergnats ? »
Alors que la controverse semble prendre sur X, les chaînes de commentaires en continu se frottent les mains. BFM-TV tient sa « polémique » du lendemain, le 26 donc. Dans une émission déjà critiquée par Arrêt sur images (28/11), où le président du CRIF Yonathan Arfi fut invité à réagir à ces propos, le présentateur Ronald Guintrange prend bien le soin de baliser le terrain avec la complicité de toute l’équipe de la chaîne présente ce jour-là : tout d’abord, en titrant « "Domination" juive : De Villepin fait polémique », la chaîne accole le mot « juive » aux mots de l’ancien Premier ministre ; ensuite, en inventant des paroles qu’il n’a pas tenues : « Il parle des États-Unis et il dit, il dénonce la domination de la finance juive sur les sociétés occidentales. »
BFMTV présente toutes ses excuses à ses téléspectateurs.La vigilance de chaque instant est le gage de la confiance entre la chaine et son public. »
Calomnie
Le même jour, Manuel Bompard est questionné sur CNews-Europe1 à ce sujet par Sonia Mabrouk : « De qui parle-t-il [de Villepin] selon vous ? », « Quel rapport avec le conflit israélo-palestinien ? » etc.
La circulation circulaire de la calomnie est en marche.
Cancel culture
Dans les jours qui suivent, les éditocrates se passent le mot. Dans Le Point (29/11), c’est Ruth Elkrief qui assure que l’ex-ministre des Affaires étrangères « a dérapé », fantasmant dans ses propos « un refrain bien connu au sous-texte simple à déchiffrer ».
Enfin, pour Maurice Szafran dans Challenges (28/11), « il est fort difficile de ne pas décrypter [la] sortie [de Dominique de Villepin] faite de sous-entendus comme une dénonciation de "l’influence juive", du "lobby pro-israélien" qui interdirait toute critique d’Israël ou même de la politique du gouvernement de Jérusalem, en particulier dans les milieux de la culture et du spectacle ». Dans son éditorial, il va même jusqu’à tordre la réalité pour démonter l’argumentaire de l’ancien Premier ministre : « Il suffit pourtant de quelques clics pour que chacun – y compris Dominique de Villepin – soit en mesure de constater que de nombreux artistes, de nombreuses stars, à Hollywood et ailleurs, ont aussi exprimé leur solidarité avec les civils palestiniens pris dans la tourmente de cette guerre.
En effet… Toutefois, rappelons que de Villepin réagissait à un document de « Quotidien » montrant les conséquences pour des artistes moins connus.
Par Mathias Reymond
Je vous invite également à visionner cette vidéo sur public sénat qui nous démontré la fausseté de l’information, la manipulation de masse, et les deux poids deux mesures de la presse occidentale.
TradinewsMaroc est un blog journal qui tient à son indépendance.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles