La CDT appelle à augmenter la pension des retraites minimale à 3500 DH ...
La Confédération démocratique du travail (CDT) a appelé à une révision complète du système de retraite pour garantir une retraite digne en augmentant la pension des retraités au même titre que celle des salariés et de manière rétroactive, en augmentant la pension minimale à 3 500 dirhams.
Le syndicat a également appelé à la suppression de l’impôt sur le revenu sur les pensions, et au renforcement du dialogue social sectoriel dans les différents ministères et institutions publiques et à l’accélération du rythme de réponse aux revendications liées à la généralisation des augmentations de salaires et à la révision des lois fondamentales dans les collectivités territoriales, la culture, la communication, l’emploi, le travail, le logement et la construction, ainsi que plusieurs autres secteurs.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion ordinaire de dialogue social de son Bureau exécutif, la Confédération a appelé à l’adoption du chapitre huit de la Constitution pour organiser le champ syndical selon une loi transparente pour les syndicats, les syndicats professionnels, les employeurs et les normes de représentation.
Il a exhorté également les acteurs à revoir les décrets réglementant les élections des délégués des travailleurs, des comités administratifs et des salariés, et élaborer et institutionnaliser une loi pour le dialogue social.
Concernant les entreprises marocaines, la CDT a appelé à « limiter les dommages causés aux entreprises marocaines en raison de la faiblesse législative, du monopole et de la pression fiscale ». Il s’agit pour le syndicat également de corriger la loi relative aux entreprises à gestion déléguée pour protéger leurs droits, de faire respecter la loi réglementant les agences immobilières et commerciales, de régler le dossier des comptables.
La CDT, appelle en outre le gouvernement à trouver les moyens d’encourager les investisseurs marocains à investir leur argent à l’intérieur du pays et à créer des emplois. Pour cela, le syndicat estime qu’il est nécessaire d’octroyer aux entrepreneurs marocains des incitations fiscales afin de les encourager à investir.
Dans son évaluation des résultats du gouvernement, aux niveaux économique et social, l’organisation a déclaré qu’un certain nombre d’indicateurs confirment la persistance des mêmes méthodes et approches politiques et économiques néolibérales dans la gestion des affaires publiques.
L’organisation dénonce ainsi les mesures adoptées comme trop de liberté des prix et de la concurrence, en application des recommandations et des diktats de la Banque mondiale.
Le lundi 10 octobre 2024
La Confédération démocratique du travail (CDT) a appelé à une révision complète du système de retraite pour garantir une retraite digne en augmentant la pension des retraités au même titre que celle des salariés et de manière rétroactive, en augmentant la pension minimale à 3 500 dirhams.
Le syndicat a également appelé à la suppression de l’impôt sur le revenu sur les pensions, et au renforcement du dialogue social sectoriel dans les différents ministères et institutions publiques et à l’accélération du rythme de réponse aux revendications liées à la généralisation des augmentations de salaires et à la révision des lois fondamentales dans les collectivités territoriales, la culture, la communication, l’emploi, le travail, le logement et la construction, ainsi que plusieurs autres secteurs.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion ordinaire de dialogue social de son Bureau exécutif, la Confédération a appelé à l’adoption du chapitre huit de la Constitution pour organiser le champ syndical selon une loi transparente pour les syndicats, les syndicats professionnels, les employeurs et les normes de représentation.
Il a exhorté également les acteurs à revoir les décrets réglementant les élections des délégués des travailleurs, des comités administratifs et des salariés, et élaborer et institutionnaliser une loi pour le dialogue social.
Concernant les entreprises marocaines, la CDT a appelé à « limiter les dommages causés aux entreprises marocaines en raison de la faiblesse législative, du monopole et de la pression fiscale ». Il s’agit pour le syndicat également de corriger la loi relative aux entreprises à gestion déléguée pour protéger leurs droits, de faire respecter la loi réglementant les agences immobilières et commerciales, de régler le dossier des comptables.
La CDT, appelle en outre le gouvernement à trouver les moyens d’encourager les investisseurs marocains à investir leur argent à l’intérieur du pays et à créer des emplois. Pour cela, le syndicat estime qu’il est nécessaire d’octroyer aux entrepreneurs marocains des incitations fiscales afin de les encourager à investir.
Dans son évaluation des résultats du gouvernement, aux niveaux économique et social, l’organisation a déclaré qu’un certain nombre d’indicateurs confirment la persistance des mêmes méthodes et approches politiques et économiques néolibérales dans la gestion des affaires publiques.
L’organisation dénonce ainsi les mesures adoptées comme trop de liberté des prix et de la concurrence, en application des recommandations et des diktats de la Banque mondiale.
Selon elle, la situation économique du pays nécessite une refonte et une vision renouvelée, qui se base une sur une volonté politique sincère de changement pour faire face aux défis sociaux et la consolidation de l’Etat de droit et de la justice, de la bonne gouvernance, et la construction d’une industrie nationale forte, l’encouragement de la recherche scientifique, l’innovation, la technologie et l’intelligence artificielle…
La CDT rappelle ainsi des données inquiétantes, notamment que plus de 40 % des citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté selon les indicateurs de la Banque mondiale, ce qui vient encore une fois porter préjudice à la confiance entre le gouvernement et les citoyens qui l’expriment à travers les médias sociaux et les médias nationaux.
C’est dans ce sens que l’organisation exige un engagement plus juste envers les employés, les travailleurs et les retraités, en préservant leur dignité, l’État de droit, la transparence et en luttant contre la corruption, la recherche de rente, et l’évasion fiscale pour parvenir à la justice sociale et jeter les bases de l’État social avec ses dimensions et valeurs optimales en universalisant la protection sociale, en soutenant les familles pauvres et en offrant des soins de santé complets, gratuits et de haute qualité.
La CDT rappelle ainsi des données inquiétantes, notamment que plus de 40 % des citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté selon les indicateurs de la Banque mondiale, ce qui vient encore une fois porter préjudice à la confiance entre le gouvernement et les citoyens qui l’expriment à travers les médias sociaux et les médias nationaux.
C’est dans ce sens que l’organisation exige un engagement plus juste envers les employés, les travailleurs et les retraités, en préservant leur dignité, l’État de droit, la transparence et en luttant contre la corruption, la recherche de rente, et l’évasion fiscale pour parvenir à la justice sociale et jeter les bases de l’État social avec ses dimensions et valeurs optimales en universalisant la protection sociale, en soutenant les familles pauvres et en offrant des soins de santé complets, gratuits et de haute qualité.
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