Kidnapping :
Le journaliste algérien Hicham Aboud raconte les détails de son enlèvement en Espagne (Média).
Le 31 octobre 2024
À son arrivée à Barcelone dans la nuit du jeudi 17 octobre, il a été enlevé par quatre hommes armés portant des cagoules, à quelques mètres de la résidence où il devait séjourner pendant son séjour.
«J’ai été violemment mis sur le siège arrière d’une voiture sans plaque d’immatriculation, qui a démarré à toute vitesse en direction de Malaga, suivant les ordres du chef du gang». Le chef du gang était exultant au téléphone, disant à ses supérieurs «nous l’avons eu».
Pendant tout le trajet, qui a duré toute la nuit du 17 au 18 octobre et jusqu’à midi, notre collègue a imaginé tous les scénarios possibles. Mais celle qui revenait le plus fréquemment et avec insistance était celle d’un rapatriement forcé en Algérie, où une équipe de tortionnaires l’attendait pour lui faire payer tout son travail journalistique. Une activité dédiée, essentiellement, à dénoncer les abus du régime algérien, en particulier, la répression de toute liberté d’expression, la corruption, la rapine et tout ce qui a semé le chaos dans un pays riche.
Toutes ses tentatives d’évasion ont lamentablement échoué, et il a dû faire confiance à Dieu, espérant un miracle qui ferait avorter l’opération criminelle montée par une organisation terroriste basée dans le sud de l’Espagne et utilisée par les services secrets algériens pour capturer le journaliste Hichem Aboud.
Une première dans les annales de la presse africaine et maghrébine.
Au bord d’une rivière, à Lebrija, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Séville, le miracle s’est finalement produit. Juste au moment où quatre terroristes s’apprêtaient à mettre leur otage sur un bateau fluvial, la tête et les yeux recouverts d’une cagoule, les poignets étroitement liés et la bouche bien scotchée, soudain, une escouade de véhicules de la Garde civile est arrivée sur les lieux.
Les terroristes ont commencé à fuir dans une bousculade. Il ne restait plus qu’un Sénégalais et un Maghrébin du groupe, qui tenaient Hichem Aboud par les bras. Ils ont finalement été arrêtés par des membres des services de sécurité espagnols.
Au bord d’une rivière, à Lebrija, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Séville, le miracle s’est finalement produit. Juste au moment où quatre terroristes s’apprêtaient à mettre leur otage sur un bateau fluvial, la tête et les yeux recouverts d’une cagoule, les poignets étroitement liés et la bouche bien scotchée, soudain, une escouade de véhicules de la Garde civile est arrivée sur les lieux.
Les terroristes ont commencé à fuir dans une bousculade. Il ne restait plus qu’un Sénégalais et un Maghrébin du groupe, qui tenaient Hichem Aboud par les bras. Ils ont finalement été arrêtés par des membres des services de sécurité espagnols.
Ce fut la fin du cauchemar pour notre collègue, qui a reçu les soins nécessaires à l’hôpital civil de la ville avant le début des procédures sécuritaires et judiciaires de l’enquête, dont les premiers éléments ont révélé l’accord honteux conclu entre un État qui se prétend respectable et une organisation terroriste internationale formée de mercenaires de différentes nationalités pour transporter de la drogue et protéger les mouvements des trafiquants de drogue.
À la fin de son calvaire, Hichem Aboud, ému, a déclaré qu’il « ne pouvait pas trouver les mots pour exprimer ma gratitude à la Garde civile espagnole et, en particulier, aux membres de la brigade de Lebrija ».
Il a ajouté que son avocat, «Essakali Abdeljalil, s’adressera prochainement au chef du gouvernement espagnol pour dénoncer cet acte hostile du régime algérien, qui a eu recours aux services d’une organisation terroriste sur le sol ibérique pour organiser l’enlèvement d’un journaliste pacifique ».
La rédaction d’Atalayar, solidaire de son tout au long de sa disparition, se félicite de cette fin heureuse d’une épreuve douloureuse et atroce. Mais tout est bien qui finit bien.
Source : Atalayar
À la fin de son calvaire, Hichem Aboud, ému, a déclaré qu’il « ne pouvait pas trouver les mots pour exprimer ma gratitude à la Garde civile espagnole et, en particulier, aux membres de la brigade de Lebrija ».
Il a ajouté que son avocat, «Essakali Abdeljalil, s’adressera prochainement au chef du gouvernement espagnol pour dénoncer cet acte hostile du régime algérien, qui a eu recours aux services d’une organisation terroriste sur le sol ibérique pour organiser l’enlèvement d’un journaliste pacifique ».
La rédaction d’Atalayar, solidaire de son tout au long de sa disparition, se félicite de cette fin heureuse d’une épreuve douloureuse et atroce. Mais tout est bien qui finit bien.
Source : Atalayar
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