Escobar du Sahara : La Zaouia Naciria clarifie son implication.
Escobar du Sahara : La Zaouia Naciria clarifie son implication.

Publié le vendredi 10 octobre 2025
Le trafiquant de drogue malien, connu du grand public sous le nom de « Escobar du Sahara », aurait tenté d’utiliser un certificat d’appartenance à la Zaouia Naciria pour obtenir la nationalité marocaine.
Le trafiquant de drogue malien, connu du grand public sous le nom de « Escobar du Sahara », aurait tenté d’utiliser un certificat d’appartenance à la Zaouia Naciria pour obtenir la nationalité marocaine.
Le doyen de la Zaouia de Tamegroute, Cheikh Redouane Naciri, a tenu à mettre les choses au clair le jeudi 09 octobre devant la Cour d’appel de Casablanca.
Le procès du trafiquant de drogue international, Ahmed Ben Ibrahim, surnommé « Escobar du Sahara », a révélé ce jeudi de nouveaux détails sur un document honorifique remis par la Zaouia Naciria, une institution religieuse et culturelle de la région de Zagora. Le doyen de la Zaouia, Cheikh Redouane Naciri, a témoigné devant la Cour d’appel de Casablanca, détaillant les circonstances de cette remise et son contexte.
Selon le témoignage du responsable religieux, l’événement remonte à 2013, lors de l’organisation d’un festival dans la commune de Tamegroute. « Saïd Naciri, alors député et ancien président du club Wydad de Casablanca, m’a accompagné avec un citoyen malien. Nous avons déjeuné chez moi et il m’a demandé de rédiger un certificat manuscrit attestant que la mère du Malien appartenait à la Zaouia Naciria », a expliqué Cheikh Naciri. Ce certificat, a-t-il précisé, est « honorifique et délivré à toute personne de bonne volonté se rendant dans la région, sans vérification stricte de l’appartenance à la lignée de la Zaouia ».
Le document a ensuite été remis au malien, accompagné d’une Hyundai I10 offerte par ce dernier, bien que la voiture n’ait jamais été enregistrée au nom du chef de la Zaouia. Cheikh Naciri a nié toute demande directe de la voiture de la part du malien et a expliqué que cette acquisition résultait d’un rappel de sa demande initiale faite en 2011 à Saïd Naciri pour les besoins de la Zaouia.
L’affaire soulève également la question de l’usage potentiel de ce certificat pour obtenir la nationalité marocaine. « J’ai entendu dire qu’il souhaitait utiliser ce document à cette fin, mais ce n’est qu’un certificat honorifique », a précisé le doyen de la Zaouia, ajoutant que la pratique de remettre ce type de document est courante dans la région et n’implique aucune reconnaissance officielle de filiation ou de droits civiques.
Il est à noter que lors de sa confrontation, Saïd Naciri a contesté toute implication, affirmant ne pas connaître le malien et avoir seulement confirmé son appartenance honorifique à la Zaouia.
Le procès du trafiquant de drogue international, Ahmed Ben Ibrahim, surnommé « Escobar du Sahara », a révélé ce jeudi de nouveaux détails sur un document honorifique remis par la Zaouia Naciria, une institution religieuse et culturelle de la région de Zagora. Le doyen de la Zaouia, Cheikh Redouane Naciri, a témoigné devant la Cour d’appel de Casablanca, détaillant les circonstances de cette remise et son contexte.
Selon le témoignage du responsable religieux, l’événement remonte à 2013, lors de l’organisation d’un festival dans la commune de Tamegroute. « Saïd Naciri, alors député et ancien président du club Wydad de Casablanca, m’a accompagné avec un citoyen malien. Nous avons déjeuné chez moi et il m’a demandé de rédiger un certificat manuscrit attestant que la mère du Malien appartenait à la Zaouia Naciria », a expliqué Cheikh Naciri. Ce certificat, a-t-il précisé, est « honorifique et délivré à toute personne de bonne volonté se rendant dans la région, sans vérification stricte de l’appartenance à la lignée de la Zaouia ».
Le document a ensuite été remis au malien, accompagné d’une Hyundai I10 offerte par ce dernier, bien que la voiture n’ait jamais été enregistrée au nom du chef de la Zaouia. Cheikh Naciri a nié toute demande directe de la voiture de la part du malien et a expliqué que cette acquisition résultait d’un rappel de sa demande initiale faite en 2011 à Saïd Naciri pour les besoins de la Zaouia.
L’affaire soulève également la question de l’usage potentiel de ce certificat pour obtenir la nationalité marocaine. « J’ai entendu dire qu’il souhaitait utiliser ce document à cette fin, mais ce n’est qu’un certificat honorifique », a précisé le doyen de la Zaouia, ajoutant que la pratique de remettre ce type de document est courante dans la région et n’implique aucune reconnaissance officielle de filiation ou de droits civiques.
Il est à noter que lors de sa confrontation, Saïd Naciri a contesté toute implication, affirmant ne pas connaître le malien et avoir seulement confirmé son appartenance honorifique à la Zaouia.
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