Escobar du Sahara : Latifa Raafat livre un témoignage saisissant devant la justice.
Escobar du Sahara : Latifa Raafat livre un témoignage saisissant devant la justice.

La chanteuse marocaine Latifa Raafat a comparu ce jeudi devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca en qualité de témoin dans le procès du baron de la drogue Hajj Ahmed Benbrahim, surnommé “Escobar du Sahara”.

Publié le jeudi 2 octobre 2025
La chanteuse marocaine Latifa Raafat a comparu ce jeudi devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca en qualité de témoin dans le procès du baron de la drogue Hajj Ahmed Benbrahim, surnommé “Escobar du Sahara”.
Ce dossier implique également des personnalités connues telles que Saïd Naciri, ex-président du Wydad de Casablanca, et Abdenbi Bioui, ancien président de la région de l’Oriental.
Face au tribunal présidé par le juge Ali Torchi, la star de la chanson marocaine a tenu à réfuter toute accusation de faux témoignage :
« Je défends mon honneur.
Face au tribunal présidé par le juge Ali Torchi, la star de la chanson marocaine a tenu à réfuter toute accusation de faux témoignage :
« Je défends mon honneur.
Cet homme s’est présenté comme un investisseur, mais il a été reconnu coupable de trafic de drogue.
Cela m’a blessée et porté atteinte à ma réputation », a-t-elle déclaré d’une voix posée.
Raafat est revenue sur son quotidien aux côtés de son ex-époux, affirmant que l’image d’un homme richissime véhiculée par les médias ne correspondait en rien à la réalité. « Ces milliards dont on parle, je ne les ai jamais vus. Même les ouvriers qui réparaient la maison n’étaient pas payés. S’il était aussi riche, pourquoi laisser sa femme, une artiste connue, chanter dans des soirées pour subvenir aux besoins du foyer ? », a-t-elle dit.
La chanteuse s’est également dite surprise de l’appellation “Escobar” attribuée à son ex-mari : « Si vraiment il était milliardaire, pourquoi a-t-il demandé un divorce à l’amiable, alors que c’est moi qui ai payé les frais de séparation ? Le lendemain, je travaillais déjà dans une soirée à Mawazine. Est-ce cela la vie d’une prétendue épouse d’Escobar ? »
Raafat a aussi évoqué la fameuse villa de Californie à Casablanca, point de départ de l’enquête : «Un soir, on m’a conduite devant cette villa en me disant qu’elle était à nous. Mais jamais il n’a présenté de document prouvant son achat ou même une location. C’est à ce moment-là que le doute a commencé à s’installer ».
Selon son témoignage, Benbrahim évoquait un prix d’acquisition de 4 à 5 milliards de centimes, en lien avec des intermédiaires, dont Saïd Naciri. Mais la chanteuse a affirmé avoir refusé d’y résider, la villa étant « inhabitable et entourée de zones d’ombre ».
Latifa Raafat a ajouté que son ex-mari ne disposait que d’une société et vivait dans une instabilité financière suspecte. « Il changeait de voiture tous les trois jours.
Raafat est revenue sur son quotidien aux côtés de son ex-époux, affirmant que l’image d’un homme richissime véhiculée par les médias ne correspondait en rien à la réalité. « Ces milliards dont on parle, je ne les ai jamais vus. Même les ouvriers qui réparaient la maison n’étaient pas payés. S’il était aussi riche, pourquoi laisser sa femme, une artiste connue, chanter dans des soirées pour subvenir aux besoins du foyer ? », a-t-elle dit.
La chanteuse s’est également dite surprise de l’appellation “Escobar” attribuée à son ex-mari : « Si vraiment il était milliardaire, pourquoi a-t-il demandé un divorce à l’amiable, alors que c’est moi qui ai payé les frais de séparation ? Le lendemain, je travaillais déjà dans une soirée à Mawazine. Est-ce cela la vie d’une prétendue épouse d’Escobar ? »
Raafat a aussi évoqué la fameuse villa de Californie à Casablanca, point de départ de l’enquête : «Un soir, on m’a conduite devant cette villa en me disant qu’elle était à nous. Mais jamais il n’a présenté de document prouvant son achat ou même une location. C’est à ce moment-là que le doute a commencé à s’installer ».
Selon son témoignage, Benbrahim évoquait un prix d’acquisition de 4 à 5 milliards de centimes, en lien avec des intermédiaires, dont Saïd Naciri. Mais la chanteuse a affirmé avoir refusé d’y résider, la villa étant « inhabitable et entourée de zones d’ombre ».
Latifa Raafat a ajouté que son ex-mari ne disposait que d’une société et vivait dans une instabilité financière suspecte. « Il changeait de voiture tous les trois jours.
J’ai même dit à son bras droit, Toufiq Zentar, que ce qu’il faisait relevait du blanchiment d’argent, une activité qui ne peut être liée qu’au trafic de drogue », a-t-elle également confié.
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