Une comète d’un autre monde croise Mars à toute vitesse : Les sondes européennes sont en alerte maximale.
Sciences.
Une comète d’un autre monde croise Mars à toute vitesse : Les sondes européennes sont en alerte maximale.
Un visiteur interstellaire file à plus de deux cent mille kilomètres à l’heure à travers notre Système solaire.
Une occasion unique pour les scientifiques de percer les mystères de la comète 3I/ATLAS, ce messager venu d’un autre monde.
La comète interstellaire 3I/ATLAS, l’un des rares objets connus venus d’un autre système stellaire, effleure Mars à des millions de kilomètres par seconde sous le regard attentif des sondes européennes – Dailygeekshow.com.
Une comète d’origine mystérieuse qui bouleverse notre compréhension du cosmos
Quand j’ai appris que la comète 3I/ATLAS venait d’un autre système stellaire, j’ai ressenti un mélange d’émerveillement et de vertige. Ce n’est pas un banal morceau de glace et de poussière, mais un voyageur interstellaire. Seulement le troisième jamais observé, après ‘Oumuamua et Borisov.
Lire aussi Un visiteur discret : un astéroïde frôle la Terre et n’est détecté qu’après son passage
Découverte au cœur de l’été, elle fonce à une vitesse vertigineuse, plus rapide que tout ce que nous pouvons imaginer. Elle traverse le Système solaire comme une étincelle venue d’ailleurs. Aujourd’hui, sa trajectoire la conduit tout près de Mars, à une distance minuscule à l’échelle du cosmos. Pour les astronomes, c’est une occasion rare de comprendre comment les objets venus d’autres étoiles évoluent.
Les télescopes terrestres ont déjà capté des indices : sa composition chimique, sa luminosité changeante, ses jets de gaz. Mais l’objet est désormais caché derrière le Soleil. Invisible depuis la Terre, il reste cependant sous la surveillance attentive des missions martiennes.
Mars Express et ExoMars mobilisées pour observer une comète venue d’ailleurs
Depuis le début d’octobre, l’Agence spatiale européenne (ESA) a mis ses équipes en alerte. Les sondes Mars Express et ExoMars Trace Gas Orbiter ont réorienté leurs instruments vers le ciel. Leur but : suivre le passage de 3I/ATLAS à proximité de la planète rouge. Pour les chercheurs, c’est une fenêtre d’observation unique, et surtout très brève.
Lire aussi Des astronomes détectent un double cercle radio géant, une énigme cosmique aux frontières du visible
Ils espèrent analyser la chevelure de la comète, ce nuage de gaz et de poussières qui s’échappe sous la chaleur solaire. À travers cette observation, ils cherchent des molécules organiques complexes. Si elles ressemblent à celles des comètes de notre Système solaire, cela pourrait renforcer une idée fascinante : les briques de la vie circuleraient librement d’un monde à l’autre. Ainsi, la vie pourrait avoir une origine bien plus vaste que la nôtre.
Curiosity et Perseverance à l’affût sous le ciel rouge de Mars
Pendant ce temps, la NASA n’est pas en reste. Depuis l’orbite martienne, la Mars Reconnaissance Orbiter tente de capter la moindre signature lumineuse ou spectrale de 3I/ATLAS. Sur le sol, les rovers Curiosity et Perseverance scrutent eux aussi le ciel.
Si un fragment de la comète venait à frôler l’atmosphère martienne, même brièvement, ce serait une mine d’or scientifique. Les chercheurs pourraient analyser ses poussières interstellaires et comprendre un peu mieux la naissance des systèmes planétaires.
Lire aussi « Cha 1107−7626 » : la découverte qui bouleverse la science et redéfinit la frontière entre les planètes et les étoiles
Chaque observation, même minime, compte. Une variation de brillance, un jet de gaz : tout indice peut révéler la structure interne de cette comète énigmatique. Pour les planétologues, c’est comme suivre la trace d’un navire fantôme dans l’océan du vide.
Juice en route vers Jupiter pour poursuivre la chasse interstellaire
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Très bientôt, une autre mission européenne prendra le relais : Juice – Jupiter Icy Moons Explorer. En route vers les lunes glacées de Jupiter, la sonde croisera à son tour la trajectoire de 3I/ATLAS. Elle pourra l’observer sous un angle totalement différent.
Grâce à cette perspective nouvelle, les scientifiques espèrent comparer les données martiennes avec celles obtenues plus loin du Soleil. Ce croisement d’informations permettra peut-être de dresser le portrait complet de la comète : sa structure interne, sa densité, ses origines stellaires.
Lire aussi Une prouesse technologique : l’Europe inaugure une antenne qui étend son regard jusqu’aux frontières du cosmos
Certains avancent qu’elle viendrait d’un système jeune, encore chaud et riche en gaz. D’autres la voient comme un vestige glacé d’un monde ancien.
La comète interstellaire 3I/ATLAS, l’un des rares objets connus venus d’un autre système stellaire, effleure Mars à des millions de kilomètres par seconde sous le regard attentif des sondes européennes – Dailygeekshow.com.Une comète d’origine mystérieuse qui bouleverse notre compréhension du cosmos
Quand j’ai appris que la comète 3I/ATLAS venait d’un autre système stellaire, j’ai ressenti un mélange d’émerveillement et de vertige. Ce n’est pas un banal morceau de glace et de poussière, mais un voyageur interstellaire. Seulement le troisième jamais observé, après ‘Oumuamua et Borisov.
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Découverte au cœur de l’été, elle fonce à une vitesse vertigineuse, plus rapide que tout ce que nous pouvons imaginer. Elle traverse le Système solaire comme une étincelle venue d’ailleurs. Aujourd’hui, sa trajectoire la conduit tout près de Mars, à une distance minuscule à l’échelle du cosmos. Pour les astronomes, c’est une occasion rare de comprendre comment les objets venus d’autres étoiles évoluent.
Les télescopes terrestres ont déjà capté des indices : sa composition chimique, sa luminosité changeante, ses jets de gaz. Mais l’objet est désormais caché derrière le Soleil. Invisible depuis la Terre, il reste cependant sous la surveillance attentive des missions martiennes.
Mars Express et ExoMars mobilisées pour observer une comète venue d’ailleurs
Depuis le début d’octobre, l’Agence spatiale européenne (ESA) a mis ses équipes en alerte. Les sondes Mars Express et ExoMars Trace Gas Orbiter ont réorienté leurs instruments vers le ciel. Leur but : suivre le passage de 3I/ATLAS à proximité de la planète rouge. Pour les chercheurs, c’est une fenêtre d’observation unique, et surtout très brève.
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Ils espèrent analyser la chevelure de la comète, ce nuage de gaz et de poussières qui s’échappe sous la chaleur solaire. À travers cette observation, ils cherchent des molécules organiques complexes. Si elles ressemblent à celles des comètes de notre Système solaire, cela pourrait renforcer une idée fascinante : les briques de la vie circuleraient librement d’un monde à l’autre. Ainsi, la vie pourrait avoir une origine bien plus vaste que la nôtre.
Curiosity et Perseverance à l’affût sous le ciel rouge de Mars
Pendant ce temps, la NASA n’est pas en reste. Depuis l’orbite martienne, la Mars Reconnaissance Orbiter tente de capter la moindre signature lumineuse ou spectrale de 3I/ATLAS. Sur le sol, les rovers Curiosity et Perseverance scrutent eux aussi le ciel.
Si un fragment de la comète venait à frôler l’atmosphère martienne, même brièvement, ce serait une mine d’or scientifique. Les chercheurs pourraient analyser ses poussières interstellaires et comprendre un peu mieux la naissance des systèmes planétaires.
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Chaque observation, même minime, compte. Une variation de brillance, un jet de gaz : tout indice peut révéler la structure interne de cette comète énigmatique. Pour les planétologues, c’est comme suivre la trace d’un navire fantôme dans l’océan du vide.
Juice en route vers Jupiter pour poursuivre la chasse interstellaire
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Très bientôt, une autre mission européenne prendra le relais : Juice – Jupiter Icy Moons Explorer. En route vers les lunes glacées de Jupiter, la sonde croisera à son tour la trajectoire de 3I/ATLAS. Elle pourra l’observer sous un angle totalement différent.
Grâce à cette perspective nouvelle, les scientifiques espèrent comparer les données martiennes avec celles obtenues plus loin du Soleil. Ce croisement d’informations permettra peut-être de dresser le portrait complet de la comète : sa structure interne, sa densité, ses origines stellaires.
Lire aussi Une prouesse technologique : l’Europe inaugure une antenne qui étend son regard jusqu’aux frontières du cosmos
Certains avancent qu’elle viendrait d’un système jeune, encore chaud et riche en gaz. D’autres la voient comme un vestige glacé d’un monde ancien.
Quoi qu’il en soit, 3I/ATLAS nous rappelle une vérité essentielle : Notre curiosité est sans limite, et notre Univers, bien plus vaste que tout ce que nous pouvons imaginer.
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