L’Europe choisit Erdogan contre les Kurdes.

L’Europe choisit Erdogan contre les Kurdes.











La police de Merkel disperse une manifestation contre l’attaque des Turcs et des djihadistes en Syrie

Erdogan soutient depuis des années les islamistes dit modérés affiliés à Al Qaida, ils occupent la région d’Idlib. Depuis quelques jours Erdogan, son armée équipée de chars allemands et d’avions américains, attaquent les Kurdes présents au nord de la Syrie. Les djihadistes prennent leur revanche, ils participent à l’attaque.
Et l’Europe ? Des sanctions avaient frappé la Russie parce que la Crimée préférait lui être rattachée. Alors des sanctions contre Erdogan ? Mais vous plaisantez
Erdogan chassé de l’Otan ? Vous rêvez ? Macron le reçoit …
La police allemande a ordonné samedi la dispersion d’une manifestation tendue de près de 20.000 Kurdes à Cologne dénonçant l’offensive turque en Syrie, en raison de la présence dans le cortège de nombreux symboles du PKK, interdits dans le pays.
« De nombreux manifestants ont déployé des drapeaux interdits à l’effigie d’Abdullah Öcalan », le chef historique du PKK, tandis que d’autres défilant le visage dissimulé ont refusé de se découvrir la tête, s’est justifié un porte-parole de la police locale, interrogé par l’AFP.
La police a utilisé du spray irritant pour disperser quelques protestataires qui voulaient continuer à marcher et interpellé deux personnes. Elle a chiffré entre 15.000 et 20.000 au total le nombre de manifestants, qui ont marché aux cris de « Erdogan dictateur ! ».
L’organisation PKK est classée terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux et il est interdit de montrer en public ses symboles en Allemagne.
Dans le passé, Ankara a régulièrement reproché à Berlin d’être trop laxiste sur ce point lors des rassemblements de Kurdes en Allemagne.
Du coup, la gauche radicale allemande (Die Linke) a accusé les autorités de s’être « indirectement agenouillées devant Erdogan » en ordonnant la dispersion du rassemblement, au moment où Berlin cherche à améliorer ses relations fortement détériorées avec Ankara depuis les purges ayant suivi la tentative de putsch de 2016.
La manifestation de Cologne s’est ébranlée en milieu de matinée dans une atmosphère tendue, avec quelques 2.000 policiers mobilisés.
Elle a été stoppée à mi-parcours du fait de la présence des symboles du PKK. La police a ensuite raccompagné le cortège vers son point de départ, sans incidents signalés.
A Cologne, certains participants à la manifestation brandissaient des pancartes réclamant la « Liberté pour le Kurdistan » ou proclamant « Honte à toi, l’Europe ! », selon un journaliste de l’AFP.
En 2016 des milliers de partisans de Recep Tayyip Erdogan avaient pu manifester en faveur d’Erdogan à la suite de la tentative de putsch et aux purges.

Ils agitaient des milliers de drapeaux turcs ou s’en étaient drapés, formant une véritable mer de couleur rouge sur la rive droite du Rhin. Certains brandissaient des banderoles à la gloire d’« Erdogan, combattant des libertés ».
L’appel à la manifestation, dont le mot d’ordre est « contre le coup d’État et pour la démocratie », a été lancé par l’Union des démocrates européens turcs (UETD), un lobby agissant en faveur du président turc
Les participants au rassemblement ont entonné l’hymne turc, puis l’hymne allemand. Une minute de silence a été observée à la mémoire des 270 personnes tuées dans le putsch manqué de la mi-juillet à la suite duquel Erdogan a multiplié les purges pour asseoir un peu plus son pouvoir.
Deux poids, deux mesures…
Les Kurdes ont cru les occidentaux, ils ont même accepté à la demande des Américains de laisser partir l’essentiel des terroristes de Daesh vers le sud de la Syrie … pour nuire à Bachar.