STATUES D'IBN BATTOUTA ET HERCULE : L'ÉTRANGE FATWA DEMANDÉE PAR LE MAIRE PJD DE TANGER.

STATUES D'IBN BATTOUTA ET HERCULE : L'ÉTRANGE FATWA DEMANDÉE PAR LE MAIRE PJD DE TANGER. ....

Mohammed Bachir Abdellaoui
      Mohammed Bachir Abdellaoui, maire de Tanger
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El Bachir Abdellaoui, le maire de Tanger, attend toujours sa fatwa pour construire les statues de deux personnages historiques et emblématiques de la ville. 
Il a, en effet, soumis une demande d’autorisation au Conseil supérieur des oulémas de Tanger.
El Bachir Abdellaoui persiste et signe. Le maire PJDiste de Tanger attend toujours la fatwa du Conseil supérieur des oulémas pour ériger les statues d'Hercule et d'Ibn Battouta à l’entrée de la ville, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition du jeudi 27 avril.

La ligue nationale de lutte contre l’intégrisme a d'ailleurs réagi et dénoncé cette démarche du maire de la ville de Tanger. «Étrange, cette demande du maire de Tanger. 
Pourquoi demander une fatwa du conseil des Oulémas ?», s'interroge la Ligue dans un communiqué. 
L'association souligne également que cette position du maire dénote d’un manque de sensibilité artistique et esthétique. «Pourquoi exiger l’avis du Conseil des oulémas, quand Bachir Abdellaoui aurait pu demander l’avis des intellectuels et des artistes du pays ?», ajoute le communiqué.

Auparavant, dans une déclaration à le360, une source du Conseil des oulémas, à Tanger, avait de même avoué ne pas comprendre cette demande du maire. «Cela revient à nous demander notre avis pour réaliser une oeuvre d'art».

Al Ahdath Al Maghribia fait le parallèle entre cet événement à Tanger et l’initiative du maire de Fès qui avait interdit la mixité dans les salons de coiffure et de remise en forme. 
Le même référent religieux refait surface dans cette demande du maire de Tanger.






LE MAIRE DE TANGER DEMANDE UNE FATWA POUR ÉRIGER DEUX STATUES


Le maire Pijidiste de Tanger, Bachir Abdellaoui, vient de demander au Conseil des Oulémas une fatwa pour l'autoriser à ériger les statues d’Hercule et d’Ibn Batouta à l’entrée de la ville. L’Institution religieuse n’en voit pas quant à elle l’intérêt.
Ibn Batouta et Hercule, deux grandes figures de Tanger. Quoi de plus normal que des acteurs associatifs de la ville demandent à ce que ces deux personnages soient dressés sur un socle pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs, à l’entrée de la ville du détroit. 
Le maire de la ville, Bachir Abdellaoui, ne s’oppose pas à cette idée, mais il veut d’abord la soumettre à l’approbation du Conseil des Oulémas. 
«La demande a été formulée et envoyée au Conseil des Oulémas pour avis», a déclaré le président du conseil de la ville de Tanger, mardi 18 avril, en marge d’une conférence sur la responsabilité des médias dans la préservation du patrimoine culturel. 
Le maire serait en attente d’une réponse de l’institution religieuse.


Une question s’impose alors tout naturellement: pourquoi Bachir Abdellaoui souhaite-t-il donc impliquer les Oulémas dans la réalisation de deux œuvres d’art ? Il est évident que le maire Pijidiste confond l’interdit dans Le Coran de vénérer des idoles et l’érection de sculptures à des fins artistiques et non pas religieuses. D’ailleurs, il ne s’en cache pas. Durant la conférence, le maire a  laissé entendre qu’il avait justement pris la décision de consulter les Oulémas pour éviter toute polémique.

Ibn Batouta
Ibn Batouta, grand explorateur et voyageur tangérois (1304-1377).
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Les Tangérois ont déjà un précédent avec la démolition de statues de personnages historiques, celle de Ali Bey, roi de la Tunisie Ottomane à la fin du 18ème siècle, érigée à Tanger dans la région appelée Terre d’Etat. Elle aurait été détruite en 1930.

Contactée par le360, une source au sein de la délégation du Conseil des oulémas de Tanger avoue ne pas comprendre la requête du maire. «Exiger une fatwa pour autoriser la réalisation de sculptures, on n’en voit pas l’utilité. 

C’est comme si on nous demandait une Fatwa pour peindre une toile», tranche cette source. Les Oulémas sont vraisemblablement plus modérés que M. le maire.

 

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