Patrick Pion est mort d'un infarctus dans la nuit du 7 au 8 mai aux urgences de Noyal-Pontivy. Son épouse, présente ce soir-là, a porté plainte.
Le parquet de Lorient a ordonné une enquête afin de déterminer les causes de ce décès.
Ce n'est pas l'affaire Naomi Musenga, du nom de cette jeune femme décédée à l'hôpital après avoir été raillée par une opératrice du Samu. Mais l'histoire de Patrick Pion, décédé d'un infarctus dans des conditions douteuses aux urgences de Noyal-Pontivy, dans le Morbihan, interroge. Les faits remontent à la nuit du 7 au 8 mai. Alors qu'il ressent de fortes douleurs dans la cage thoracique, ce chauffagiste de 56 ans se rend avec son épouse au Centre hospitalier du Centre-Bretagne (CHCB). Arrivé sur les lieux à 0h15, selon sa femme Fabienne, au Télégramme,il est «enregistré administrativement» à 1h02 du matin par les services de l'hôpital, affirme au Figaro la directrice de l'établissement, Carole Brision. Ce soir-là, le CHU de Noyal-Pontivy est exposé à une activité «très soutenue», note-t-elle, même si les effectifs sont «conformes» à ceux prévus habituellement.
«À l'hôpital, il se jetait par terre de douleur»
Fabienne, l'épouse de Patrick Pion.
Dès son arrivée, le patient est soumis à un acte technique «qui a permis de déterminer qu'il ne présentait pas un risque d'infarctus», poursuit-elle. Mais, après plusieurs heures d'attente, l'état de Patrick Pion ne s'améliore pas. «À l'hôpital, il se jetait par terre de douleur», témoigne son épouse. Contraint de s'allonger, il subit à 3h30 un électrocardiogramme. Il est vu par le médecin à 4h20, soit près de quatre heures après son arrivée, et trois heures après son enregistrement. «Ce deuxième acte technique n'a pas davantage permis d'étayer un risque d'infarctus», assure la directrice du CHU. Pourtant, le cinquantenaire décède à 4h45.
Les résultats de l'autopsie attendus
Patrick Pion n'a «jamais été laissé sans surveillance»
Carole Brision, directrice du CHU de Noyal-Pontivy
L'hôpital du Centre-Bretagne a demandé au procureur de la République de faire procéder à une autopsie, réalisée quelques jours après le décès. Les résultats, qui n'ont pas encore été communiqués, devraient permettre d'en savoir plus sur les causes de la mort de Patrick Pion. Au CHU, une enquête interne a été diligentée, comme le veut la procédure habituelle. «Cette enquête n'a pas permis d'établir une prise en charge défectueuse ni la responsabilité de l'établissement», indique Carole Brision, qui certifie que l'homme n'a «jamais été laissé sans surveillance». «Depuis la médiatisation de cette affaire, on a eu des appels de patients présents cette nuit-là et qui ont souhaité apporter leur soutien à nos personnels, et dire qu'ils étaient bien en capacité de répondre aux sollicitations des uns et des autres», ajoute-t-elle. Dans les prochains jours, une revue de mortalité et de morbidité - une réunion de l'ensemble des professionnels présents lors du décès - doit être organisée.
Cette analyse collective doit permettre de reconstituer l'évènement de manière précise et pourrait déterminer s'il y a eu un souci dans la prise en charge du cinquantenaire.
Quant à l'épouse du défunt, elle a porté plainte contre l'hôpital. «On part en procès pour que cela ne reste pas impuni», a-t-elle confié auTélégramme. De son côté, le parquet de Lorient a ordonné une enquête pour déterminer les causes de la mort de cet homme. «On compatit à la peine de son épouse et de ses enfants», a tenu à préciser la directrice du CHU qui souhaite «agir en toute transparence». Et d'ajouter: «On comprend que la douleur de cette femme soit insupportable et que, par cet acte d'enquête, cela puisse lui permettre de comprendre».
La CPI s’apprête à délivrer des mandats d’arrêt contre Ben Gvir & Smotrich , accusés d’apartheid. Publié le 21/08/2025 Des demandes de mandat d'arrêt contre deux ministres israéliens de premier plan pour apartheid sont prêtes et ont été transmises à deux procureurs adjoints de la Cour pénale internationale (CPI), révèle Middle East Eye. Si les mandats d'arrêt contre le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich sont délivrés, ce sera la première fois que le crime d'apartheid sera jugé devant un tribunal international. Le procureur général de la CPI, Karim Khan, avait préparé des dossiers contre Ben Gvir et Smotrich avant de prendre congé en mai, selon de nombreuses sources judiciaires proches du dossier. “En effet, les demandes de mandats d'arrêt sont prêtes”, a déclaré une source de la CPI à MEE. “Elles n’ont pas été encore soumises à la Cour”, a ajouté cette source sous couvert d'anonymat. MEE a révélé que ...
Le scandale de la clinique Akdital ouvre la porte à la responsabilité des responsables et élus de Rabat. Publié le 17 octobre 2025 La décision de fermer la clinique Akdital dans le quartier d'Agdal à Rabat continue de provoquer de nouvelles réactions, soulevant des questions sur qui a ignoré les violations de la clinique, et sur le moment de la décision, qui coïncide avec les soupçons répandus autour de la façon dont l'entreprise est devenue un « monstre de la santé » dominant le paysage en un temps record, après avoir ouvert des dizaines de cliniques dans différentes villes. Dans ce contexte, Nabil Chikhi, ancien chef du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, a estimé qu'il ne s'agissait pas d'une simple décision administrative, mais plutôt d'un « scandale » qui expose la réalité du système de surveillance et de contrôle et soulève de sérieuses questions sur le respect de l'État de droit et l'égalité des chances pour toutes l...
Peine réduite pour une juge retraitée à Casablanca. La Cour d’appel de Casablanca a réduit la peine de prison d’une juge retraitée, passant de trois ans à huit mois ferme. Cette dernière avait été condamnée pour avoir diffusé des vidéos accusant des responsables judiciaires, suscitant un large débat sur la liberté d’expression et la responsabilité légale. La décision a pris en compte des circonstances atténuantes, dont sa situation sociale et sanitaire. Le verdict a divisé l’opinion publique entre défense de la justice et nécessité de réformer les lois sur l’expression numérique. 《_____♡______》 Lire aussi : Une notaire poursuivie pour avoir acté la vente d’un titre foncier sans la présence du vendeur. Une notaire, qui aurait signé un acte de vente d’un terrain à Kénitra sans la présence de la partie vendeuse, se retrouve poursuivie en justice. L’opération devait porter sur plus de 30 millions de dirhams. Le 14/01/2025 Le procureur général du Roi près la Co...
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles