Decodex: Les nombreux mensonges d'Alexandre Benalla résumés ici. ...
Qu'encoure Alexandre Benalla après ses énormes mensonges devant la commission d'enquête du Sénat ?
Le tarif normal pour un mensonge sous serment, c’est 5 ans de prison et 7 500 € d’amende. Nous avons noté ici quatre mensonges, mais il en existe toute une tripotée. Au total et en théorie, ce sont déjà 20 ans de taule et 30 000 euros que l'homme de compagnie du Président traîne derrière lui. Mais mentir devant des sénateurs ne posent visiblement aucun problème.
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A. Benalla: "Je n'ai jamais été le garde du corps d"Emmanuel Macron". Si. Il a même porté l'insigne républicain:
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Benalla assure ne jamais avoir contrôlé de journalistes, ces images indiquent le contraire :
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Le rapport de l’IGPN qui vient d’être dévoilé précise qu'il n'a PAS ÉTÉ INVITÉ pour être observateur durant les manifestations du 1er mai ni autorisé par une quelconque autorité ! Ce qu’il dit est donc là aussi un mensonge grossier.
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Son Master1 en Sécurité publique spécialité "sécurité rapprochée" n’existe pas.
Si Alexandre Benalla a passé une année à lermont-Ferrand, c’est pour décrocher son master 1 de sécurité publique. Mais cet « étudiant quelconque » n’a pas persévéré…
« C’était un étudiant quelconque. » Cette appréciation lapidaire d’un enseignant qui tient à conserver l’anonymat a été portée à l’encontre d’Alexandre Benalla, étudiant de première année de master en administration, spécialité « sécurité publique » à la faculté de droit de Clermont-Ferrand en 2013-2014.
Renoncement
Le chargé de mission très particulier de l’Élysée a certes obtenu son master 1 mais il n’a « jamais validé le master 2 », fait observer le président de l’université Clermont Auvergne, Mathias Bernard, qui précise : « Il avait fait valider sa licence de droit à l’université de Rouen où il a été étudiant de 2009 à 2013. »
Mathias Bernard était alors président de l’université Blaise-Pascal, laquelle a fusionné avec l’université d’Auvergne (dont dépendait la faculté de droit) à la rentrée 2017.
Mathias Bernard était alors président de l’université Blaise-Pascal, laquelle a fusionné avec l’université d’Auvergne (dont dépendait la faculté de droit) à la rentrée 2017.
Et si Alexandre Benalla a quitté le climat humide de Normandie pour l’air vivifiant du Puy-de-Dôme, c’est parce que « l’université d’Auvergne était alors une des rares universités françaises à proposer un master en sécurité publique, ce qui correspondait à son projet professionnel », révèle Mathias Bernard.
Le master 1 (M1), de niveau bac + 4, également appelé maîtrise, est la première étape conduisant en deux ans au master 2 (M2). Il est une sorte de « droit de poursuivre des études » et n’a surtout rien d’un diplôme, ce qu’est en revanche le master 2 qui prépare aux concours pour devenir officiers de gendarmerie ou de police.
' A-t-il au moins une licence de droit ?
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