L’ENSEIGNEMENT AU MAROC : UNE NÉGLIGENCE QUI NOUS MÈNERA VERS UNE CATASTROPHE IRRÉPARABLE.

L’ENSEIGNEMENT AU MAROC : UNE NÉGLIGENCE QUI NOUS MÈNERA VERS UNE CATASTROPHE IRRÉPARABLE.



Après le discours de sa Majesté, tout le peuple marocain a ressenti la nécessité de contribuer au développement de l’éducation de son pays. 
Depuis que le Roi Mohammed VI est au trône, plusieurs écoles et instituts ont ouverts leurs portes et le monde rural est de plus en plus concerné. On a construit en un temps très restreint des centaines d’écoles et de collèges et on les a complété par des internats pour que les jeunes écoliers ne trouvent plus de problèmes à poursuivre leurs études. Cependant, cet effort ne pourrait se féliciter sans le recrutement d’enseignants compétents et aptes à assurer une formation complète à leurs élèves. Le Ministère de l’éducation embauche alors chaque année des licenciés et les accompagne avant d’accéder à leurs classes. Malgré cela, le manque de professeurs est toujours réclamé par les écoles se trouvant dans les villages loin des villes.
Cependant, le problème de cette dégradation de l’enseignement ne se limite pas au manque de professeurs c’est bien au delà de la quantité des recrutés, la faille est exprimé plutôt au niveau de la qualité de formation.

On manque de moins en moins de pédagogie et on ne se base plus sur le niveau de l’élève pour réussir son année. Quelque soit sa note, il peut passer d’une classe à une autre même avec un niveau médiocre, il suffit qu’il fasse partie du pourcentage de réussite présenté par le Ministère de l’éducation. Une stratégie de réussite qui ne fait qu’augmenter l’incompétence de ces jeunes qui ne se rendent compte de cette médiocrité qu’après avoir obtenu leur baccalauréat où la récupération n’est certainement pas évidente ou presque impossible.

Une base qui n’est pas prise en considération comme elle se doit de l’être et engendre des dégâts matériels et moraux que notre pays n’arrive plus à réparer. Chaque année, le niveau d’études se dégrade et les élèves ne se soucient plus de leur avenir. Une négligence de vision et un effort absent de la part des responsables du domaine. De grandes sommes sont versées pour améliorer le niveau des instituteurs pour leur donner un exemple de pédagogie qui pourrait donner des résultats positifs. Malheureusement, une fois le projet est mis sur les rails, de nouveaux responsables, au lieu de prendre le relai, annulent le projet antérieur et mettent un nouveau projet et lui consacrent un fond aussi intéressant que l’autre pour l’appliquer. Une responsabilité défaillante et un manque d’expériences sur le domaine qui ne laisse pas les responsables prendre les bonnes décisions.

Et c’est ainsi que des promotions d’élèves deviennent des victimes de cet égoïsme vide de responsabilité et de citoyenneté. 
Et les résultats sont actuellement sujet de débats quotidiens. Les bacheliers accèdent aux universités et aux grandes écoles publiques et privées et c’est les professeurs qui sont surpris du niveau de ces jeunes formés depuis leur très jeune âge et qui ne maitrise aucune langue, ni aucune matière.

La source du problème est alors le primaire et ses stratégies d’enseignement. 
Les responsables ne doivent plus appliquer des idées venues de l’étranger, mais doivent plutôt mener une étude sur terrain et voir qu’elles sont les failles et qu’elles pourraient être les solutions pour une meilleure scolarisation.

Et ce résultat ne pourra être réaliser qu’en donnant la chance aux instituteurs et aux responsables du domaine de se réunir et de débattre au tour d’une table ronde afin de trouver une stratégie qui correspond à notre situation d’enseignement et qui soit propre au pays.

Réussir à sortir de ce cercle vicieux est certainement possible, il suffit juste d’avoir un esprit d’équipe et une forte volonté de mener son pays vers la voie du développement durable.

Commentaires