ÉCONOMIE - La Cour de cassation a tranché.
Deux ans après la décision rendue par la Cour d’appel de Casablanca, confirmant la décision du tribunal de Commerce de Casablanca de placer en liquidation judiciaire la Samir, la plus haute juridiction du royaume annonce la liquidation du raffineur marocain.
“La position de la Cour de cassation n’apporte rien de nouveau et ne va rien changer à la procédure en cours, selon une source très proche du dossier”, rapportent nos confrères de L’Economiste.
“Le syndicat (CDT) autant que les salariés militent pour deux scénarios. Soit la reprise de la raffinerie par un investisseur (...) Soit la conversion de la dette de Samir en des prises de participation dans le capital”, poursuit le journal économique.
Rappelons à ce titre que la première option semble peu plausible à ce stade. Dernier en date à se déclaré non intéressé par la reprise des capacités de stockage de la raffinerie: Total Maroc, qui en avril dernier avait choisi de démentir les rumeurs nées à ce sujet.
En juin 2016, la Cour d’appel de Casablanca plaçait en liquidation judiciaire la Samir qui croulait sous le poids de dettes estimées à 44 milliards de dirhams. Implantée à Mohammedia et détenue à 67,26% par Corral Petroleum Holdings, société appartenant au milliardaire saoudien Mohammed al-Amoudi, la raffinerie avait dû interrompre ses activités en août 2015, suite à cette grave crise financière.
La fermeture avait conduit à une perte d’emploi de plus de 3.500 employés. En juillet dernier, un “Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole” a été créé pour encourager la reprise d’activité de la raffinerie.
La fermeture avait conduit à une perte d’emploi de plus de 3.500 employés. En juillet dernier, un “Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole” a été créé pour encourager la reprise d’activité de la raffinerie.
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