Fin des véhicules thermiques en 2035 !

Fin des véhicules thermiques en 2035 : Ce que ça va changer

Publié le 17 juillet 2021 
 
 

Bruxelles souhaite interdire la vente de voitures thermiques essence et diesel dans toute l’Europe, d’ici à 2035. Découvrez ce que ça va changer concrètement.

On le craignait, voilà que c’est désormais sur le point d’être acté. Si les discussions devraient encore se prolonger durant de longs mois, Bruxelles vient d’édicter un projet de loi qui a déjà provoqué un véritable séisme sur le secteur de l’automobile. Et pour cause, l’Union Européenne souhaite interdire la vente de tous les véhicules thermiques, qu’ils fonctionnent à l’essence ou au diesel, et ce dès 2035, afin d’atteindre ses objectifs en termes d’émissions de CO2. 

Une mesure radicale, qui aura évidemment un fort impact sur le marché, mais également sur la vie quotidienne des automobilistes, ainsi que sur leurs finances. Et pour cause, les hybrides pourraient également être concernés, ne laissant plus le choix que de l’électrique.

Vous ne pourrez plus acheter de voitures thermiques neuves

Cela est évident, mais il est important de prendre toute la mesure de cette loi, si celle-ci est finalement acceptée. En effet, la Commission Européenne souhaite réduire les émissions moyennes des voitures neuves de 55 % à partir de 2030 et de 100 % d’ici à 2035. Une manière d’annoncer que l’intégralité des véhicules thermiques, essence, diesel et même hybrides seront donc bannis des concessions. Concrètement, vous n’ayez donc plus le choix d’opter pour l’électrique, même si cette solution ne convient pas à tout le monde à l’heure actuelle. 

Les constructeurs devront donc trouver des moyens d’augmenter l’autonomie de leurs futurs modèles, tandis que le gouvernement prévoit d’augmenter le nombre de bornes de recharge.

Le marché de l’occasion risque de s’effondrer

Pour l’heure, toutes les modalités de cette mesure n’ont pas encore été annoncées. Si les véhicules neufs seront les premiers à être concernés, il se pourrait que les voitures d’occasion le soient aussi par la suite. Une évolution logique, alors que l’Assemblée Nationale avait déjà voté l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs et d’occasion dès 2040. Si cela est donc réellement actée, les autos actuellement en circulation ne vaudront donc plus rien sur le marché de l’occasion, puisqu’elles seront interdites à la vente, mais également bannies des grandes viles. 

Car au fil des années, la vignette Crit’Air sera elle aussi durcie, alors que des députés proposent de prendre également en compte les émissions de CO2 des véhicules.

Un coup de booster pour le réseau de bornes de recharge

Bien sûr, cette mesure est loin de faire l’unanimité, et est hautement critiquable, ne laissant alors plus le choix aux automobilistes qui auraient besoin d’une voiture neuve. D’ailleurs, l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles l’affirme « interdire une technologie n’est pas une solution rationnelle à ce stade ». En revanche, cette proposition de la Commission Européenne permettra sans doute de booster les investissements autour des infrastructures de recharge, alors que celles-ci sont encore trop rares pour répondre à tous les besoins. 

En effet, on décomptait en Europe 250 000 bornes à la fin de l’année dernière, la plupart étant de faible puissance. Une situation qui devrait évoluer, alors que l’Europe veut imposer « aux États-membres d’en installer des points à intervalles réguliers sur les grands axes. » 

 L’objectif concrète serait de proposer une borne électrique tous les 60 kilomètres et une station de recharge d’hydrogène tous les 150 kilomètres.

 

 

 

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