Affaire Pegasus : Un financement de l’UNESCO fait polémique !
L’UNESCO aurait financé l’enquête du Projet Pegasus par une enveloppe de 35.000 dollars, accordée à Forbidden Stories.
Un financement mal vu au Maroc qui s’apprête à interpeller l’instance onusienne.
Les détails :
Affaire Pegasus : Un financement de l’UNESCO fait polémique
L’Affaire Pegasus continue de révéler ses secrets au fur et à mesure que le temps passe, le magazine Jeune Afrique a dévoilé une révélation de taille, le Projet Pegasus mené par Amnesty International et le Consortium Forbidden Stories serait financé en partie par l’'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le journal panafricain s’est basé sur les documents internes qui prouvent que l’institution onusienne présidée par Audrey Azoulay aurait donné une suite favorable à une demande de subvention de la part de Forbidden Stories.
Ceci n’a guère plu au Maroc, dont le ministre des Affaires étrangère Nasser Bourita « en est persuadé et s’apprête à le faire savoir à la directrice générale de l’Unesco à Paris », indique Jeune Afrique.
La même source indique que l’UNESCO aurait alloué 35.000 dollars au financement de l’enquête qui a accusé quelques pays, dont le Maroc d’espionnage.
La même source précise néanmoins, qu’il n’y a pas d’éléments qui prouvent que l’UNESO était informée du contenu de l’enquête, vu que « le projet, qui lui était soumis, ne l’indique pas, pour des raisons de confidentialité ».
En effet, le plus important, c’est que ce financement serait, selon Jeune Afrique, opéré par la Division de la liberté d’expression et du développement des médias, qui est dirigée par vice-président du South African National Editor's Forum, Guy Beger.
Le soutien financier de l’UNESCO à Forbidden Stories n’est pas secret, en parcourant la liste des donateurs du Consortium, sur son site officiel, l’instance onusienne y figure aux côtés de plusieurs organisations et fondations philanthropes, dont « Open Society Foundations » et Verocina Foundation ».
Rappelons que le Maroc a rejeté toutes les accusations du rapport de Fordbidden Stories, qui accusé le Royaume d’infiltrer les téléphones de journalistes marocains et français, à l’aide du logiciel Pegasus, développé par le groupe israélien « NGO ».
Le Royaume a saisi la justice contre le Consortium, en plus de quelques journaux français tels que « Le Monde » et Mediapart, qui ont relayé des accusations plus graves telles que l’espionnage du président français Emmanuel Macron et des membres de son gouvernement.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles