Affaire Pegasus : Le Maroc solide dans ses bottes...
Samedi 24 Juillet 2021
Place
à la justice dans l’imbroglio de la désormais Affaire Pegasus dans
laquelle et Amnesty International et un consortium de journalistes
Forbidden Stories accusent le Maroc de les espionner et d’espionner des
personnes au Maroc et en France dont la présidence de la République, en
utilisant un logiciel pour smartphone fabriqué par une société
israélienne.
Pour
les autorités marocaines, les choses sont très simples : toute personne
ou organisme portant des accusations contre le Maroc devra en produire
la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse devant la justice :
«La justice est là précisément pour vérifier les accusations à l’aune
des preuves matérielles et tangibles. Certaines personnes ont choisi
cette voie. Elles y feront valoir les preuves qu’elles ont, ou n’ont
pas», a précisé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser
Bourita.
Accusé
de s’être servi du logiciel pour espionner des journalistes, des
défenseurs des droits de la personne et plusieurs dirigeants du voisin
algérien, le Royaume du Maroc poursuit pour diffamation Amnesty
International et Forbidden Stories, qui sont à l’origine des
révélations, devant le tribunal correctionnel de Paris. Une première
audience est prévue pour le 8 octobre devant la Chambre spécialisée en
droit de la presse, mais le procès ne devrait pas avoir lieu avant
environ deux ans. «Le Maroc souhaite que toute la lumière soit faite sur
les allégations mensongères de ces deux organisations qui avancent des
éléments sans la moindre preuve concrète et démontrée», a souligné Me
Olivier Baratelli, l’avocat de la partie marocaine.
Autrement
dit, le Maroc a choisi de faire confiance à la justice, en interne et à
l’international, dans cette affaire qui s’apparente selon le ministère
des Affaires étrangères à un vulgaire «écran de fumée», un «coup de
bluff monté de toutes pièces et sans preuve aucune».
Une
certitude marocaine qui appelle ses accusateurs à prouver de manière
tangible ce qu’ils avancent dans le but de «jeter la lumière sur les
faits, loin de la polémique et de la calomnie».
Pour
la partie marocaine, les choses sont claires : «c’est ce que ne font
ni Forbidden Stories ni Amnesty International, qui se basent uniquement
sur de pures supputations».
Sans oublier d’attirer l’attention sur
certains titres syndiqués au sein de ce consortium qui accuse le Maroc
et qui, selon le Maroc, «servent des agendas bien connus pour leur
hostilité primaire envers le Maroc et sont ulcérés par ses succès sous
le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
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