Kamala Harris accusée d’avoir eu des comportements « toxiques »

 

Kamala Harris accusée d’avoir eu des comportements « toxiques »

D’anciens collaborateurs de la vice-présidente américaine ont dénoncé ses méthodes de management à Insider. 

D’autres viennent à son secours.

 La « culture du travail toxique » de Kamala Harris dévoilée alors que des assistants affirment que la vice-présidente a fait « pleurer les stagiaires et a laissé le personnel effrayé qu’elle craque »

Plusieurs décrivent une personne « imprévisible » et parfois « humiliante » envers ses employés. Une professeure de l’université de Californie rapporte avoir discuté avec des dizaines de stagiaires en pleurs, venus lui demander conseil. Insider relève également que le taux de rotation des stagiaires au sein du bureau de Kamala Harris était l’un des plus élevés du Sénat. 

Depuis l’enquête de Politico, les langues se sont déliées au sein des réseaux d’anciens collaborateurs. Les excès de Kamala Harris auraient été proverbiaux dans les milieux des collaborateurs juridiques et parlementaires.

Avis divergents

Toutefois, la vice-présidente a aussi des défenseurs parmi ses anciens collaborateurs. L’un d’eux juge par exemple que Kamala Harris ne faisait que soumettre ses équipes au même niveau d’exigence qu’elle avait pour elle-même. Une autre explique que « tout le monde adorait » Kamala Harris, mais que nombre de collaborateurs « se rendaient malades » en tentant et de se montrer au niveau d’un poste très envié. Une rigueur qui a contribué à faire de Kamala Harris la première femme et la première personne de couleur à occuper la vice-présidence.

Tyran ou simple bourreau de travail ? Les accusations pèsent d’autant plus que Kamala Harris est considérée par beaucoup comme l’avenir du Parti démocrate, voire des États-Unis. En effet, Joe Biden est, à 78 ans, le plus âgé des présidents américains élus. Son aptitude à briguer un deuxième mandat est largement mise en doute, ce qui pourrait faire de Kamala Harris la candidate naturelle. 

Par ailleurs, elle deviendrait automatiquement la première présidente des États-Unis si Joe Biden ne pouvait terminer son mandat.

 

 

 

Commentaires